Bien choisir sa caméra de reportage

Voilà maintenant cinq ans que Carnets de Rando a commencé. Depuis que j’ai investi l’univers du blogging et des réseaux et, plus spécifiquement, celui de YouTube et de la vidéo, j’ai constaté un intérêt croissant des blogueurs ou, tout simplement, d’amateurs curieux, pour la réalisation et le montage d’images. A cette occasion, derrière la passion et l’envie de bien faire, je relève des erreurs, des défauts ou de petits éléments qui mériteraient d’être améliorés, y compris dans mes propres vidéos parfois ! Rien de mieux que l’auto-critique pour avancer ! Je reçois également souvent des messages pour me demander ce que j’utilise comme matériel, comment je fais pour tourner, quel logiciel j’utilise pour le montage. Aussi ouvrir une rubrique dédiée à la vidéo et au matériel associé relevait presque de l’évidence ! Pour démarrer, quelques généralités sur le choix d’une bonne caméra de reportage en extérieur me semblait être le sujet le plus approprié pour commencer !

Le juste milieu

Commençons par le commencement. Un bon film c’est d’abord de bonnes images et donc, par extension, une bonne caméra. A moins de vouloir garder vos films pour le cercle privé de vos amis et de votre famille, il faudra donc aller plus loin que l’usage de votre téléphone portable ou de la fonction vidéo de votre appareil photo compact. Toutefois, inutile de verser dans un autre extrême : à moins d’ambitionner la projection de votre film sur des écrans de cinéma ou à la télévision, nul besoin non plus de vous endetter sur deux générations en acquérant une caméra pro ! On va couper la poire en deux puisque, dans cet article, je vous parle de vidéos destinées au web et, franchement, pour le web, pas la peine d’aller au-delà d’un format HD en 1920×1080/25p, largement suffisant !

Rester logique par rapport au support de diffusion

Entre l’été 2011 et l’été 2015, j’ai utilisé pour Carnets de Rando un petit caméscope Sony HDR-CX305, remplacé au catalogue aujourd’hui par un CX405. Idéal pour démarrer et se familiariser avec la vidéo, léger et endurant, au regard de ce que je lui ai infligé ! Depuis août dernier je l’ai remplacé par une caméra un poil plus grosse, avec un meilleur capteur et une meilleure optique : la Sony FDR-AX33. Ce sont ses images que vous voyez depuis les épisodes du Béarn. Elle filme donc en HD mais est évolutive en 4K. A mes yeux, actuellement et pour le web, c’est un format inutile. Lourd à stocker, lourd à traiter. Et, à moins de projeter ensuite vos films sur des écrans de 4m sur 2m, ça ne vous servira donc à rien sinon à vous la raconter !

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Mes pré-requis indispensables pour une caméra de reportage

  • compacité et poids adapté : des atouts indispensables pour amener la caméra sur tous les terrains sans qu’elle devienne une gêne. Vous ne serez pas à la tête d’une équipe télé ! C’est à vous de tout porter. Autant dire que, si vous avez déjà le sac à dos et l’appareil photo – et pour peu que vous soyez en itinérant ou en voyage – vous aurez sûrement envie de ne pas vous retrouver avec 10 kilos supplémentaires ! Pour moi, le poids idéal doit se situer entre 700 grammes et 1,2 kilo maximum.
  • robustesse : évitez les « jouets » tout plastique qui ne supporteront aucun choc et aucune intempérie. N’oubliez pas que vous prévoyez de tourner des images en extérieur, dans des milieux parfois contraignants que ce soit à cause de la météo (pluie, neige, froid, chaleur) ou du contexte (sable, poussière, humidité). Sans comptez les aléas du terrain et vos contraintes de mobilité : je pense notamment à la montagne et à des sections d’escalade facile où la caméra doit être protégée du contact avec le rocher.
  • stabilisation optique : proscrivez les stabilisateurs numériques ! En mouvement, la qualité du stabilisateur sera cruciale pour éviter de filer le mal de mer à votre public et le trépied – qu’il faudra avoir avec soi, si, si ! – ne sera pas tout le temps d’un usage pratique pour certains plans dynamiques !
  • objectif de qualité : apportez un soin tout particulier au fabricant de l’objectif. C’est lui l’interprète de vos visions et qui, associé au capteur du caméscope, donnera réellement vie à vos images. De la netteté et de la lumière sont les garantes d’une image réussie. Pour ma part, j’opte pour Leica ou pour Carl Zeiss.
  • prise micro : un mauvais son ruinera la plus belle de vos séquences. L’intégration d’un micro externe se révèlera vite indispensable, croyez-moi sur parole ! Aussi, anticiper cet achat indispensable, est une nécessité. Vérifiez donc la présence d’une prise micro sur votre future caméra.
  • grand angle : pour réaliser des films où les paysages tiennent les premières places, un grand angle est un allié de taille. C’est lui qui restituera l’espace en faisant rentrer le maximum de chose dans votre cadre. Quand je parle de grand angle, je ne parle pas de l’effet ultra grand angle ou « fish eye » qui déforme tout le champ en le sphérisant complètement. Je parle d’une focale courte, raisonnable et adaptée, d’environ 30mm.
Photo©2015 Franck Deleyrolle

Photo©2015 Franck Deleyrolle

Et les petits plus qui peuvent vite devenir indispensables

  • le viseur : une option qu’on retrouve sur certaines caméras et qui pourra vous sauver la mise lors du tournage de scènes très contrastées. Car les écrans LCD, aussi pratiques et grands soient-ils, deviennent parfaitement inutiles lorsque le soleil leur tombe dessus ! On ne voit strictement plus rien ! Pas évident de contrôler l’exposition de son plan dans ces cas-là. Sauf si vous disposez d’un viseur à l’ancienne dans lequel caler votre oeil et, ainsi, gérer votre prise de vue dans de bonnes conditions.
  • la praticité des accès menu : à l’heure du tout compact, la majorité des caméscopes, tout « expert » qu’ils soient annoncés sur le papier, proposent d’office des modes tout automatique. Pour débrayer en manuel, il faut souvent rentrer dans des menus accessibles via l’écran tactile. Une manipulation pas forcément pratique et qui finit par prendre du temps. Certaines caméras offrent la possibilité d’adjoindre une ou plusieurs fonctions à des éléments d’accès immédiats, boutons ou bagues, pour gagner du temps. D’autres créent un menu personnalisé avec les fonctions les plus utilisées. Choisissez une caméra qui vous facilite cette tâche au maximum.

Questions qu’on se pose fréquemment

  • Quelle type de mémoire choisir : externe, interne ou les deux ? A titre personnel, j’opte aujourd’hui pour de la mémoire externe à 100%. En cas de dysfonctionnement de la caméra, les données sont ainsi protégées. C’est une solution ergonomique et non limitative. Les cartes SD – ou Compact Flash – s’emportent partout et offrent des espaces de stockage puissants aujourd’hui (jusqu’à 256 Go !) pour ne pas se retrouver en panne. J’ai toujours avec moi 2 ou 3 cartes SD de 16 Go. Une carte me permet d’enregistrer plus d’une heure de vidéo en Full HD. Largement suffisant pour ensuite monter des vidéos de 6 minutes !
  • Est-ce que je dois prendre un gros zoom ? Ne vous laissez pas berner par des vendeurs ou des produits arguant de zooms incroyables x100 ou plus ! Recentrons la qualité d’un zoom sur le fait qu’il soit optique et non numérique. Le zoom numérique dégrade sérieusement la qualité des images. Quant à l’argument de pouvoir mieux filmer des animaux, il est négligeable ! A moins de vouloir vous orienter vers le docu animalier (auquel cas c’est d’un tout autre matos dont il faudra vous porter acquéreur !), vous réaliserez vite que cadrer en zoom un animal qui se déplace rapidement ne donne rien ! Le zoom vous sera surtout utile pour des plans de détails fixes grossis et stabilisés. Bref, un bon zoom optique x20 ou x30 suffit !

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Filmer avec une GoPro

Combien de vidéos sont actuellement produites pour le web à partir de GoPro ? Beaucoup ! Il faut dire que la petite caméra a quelques avantages : petite, compacte, grand angle et HD ! Pourquoi s’embêter avec une caméra alors ? Tout simplement parce qu’une GoPro n’est qu’un jouet tendance et aux réglages limités et que, si on veut aller au-delà du stade de l’amateurisme passionné, il va falloir lâcher sa perche à selfie et commencer à voir les choses sous un angle plus professionnel ! La vidéo, ce n’est pas juste mettre bout à bout des images non stabilisées en mettant un titre et de la musique ensuite par dessus ! Sans compter un son très mauvais – mais en voie d’amélioration – totalement inexploitable pour un montage digne de ce nom. Et puis aussi parce qu’un film entièrement tourné à la GoPro, ça finit par lasser le spectateur. En revanche les séquences fournies par les GoPro, grâce à des angles insolites, fournissent d’excellentes images additionnelles dans un montage. Bref la GoPro pourquoi pas : à vous de voir selon l’ambition poursuivie et votre démarche qualitative.

Filmer avec un appareil photo reflex numérique

C’est une école de plus en plus répandue aujourd’hui. Les boîtiers des reflex volent la vedette aux caméscopes et aux caméras traditionnelles. Ils avancent même quelques arguments sérieux, notamment le fait de pouvoir interchanger des objectifs, de mieux maîtriser les réglages de l’image – notamment la profondeur de champ – de disposer de prises sons et de menus dédiés pour améliorer l’enregistrement audio… Sans parler d’accessoires de stabilisation et d’écrans de contrôle externes pour se croire à Hollywood et maîtriser sa prise de vue. Qualitativement, rien à redire. C’est pro et le rendu est top. Des reportages, documentaires et même films sont entièrement tournés de cette manière en 2015. Ce n’est qu’une question de relation à l’objet et de familiarisation.  A titre personnel, je suis incapable de filmer avec un reflex. J’ai besoin de « sentir » une caméra entre mes mains ! Et puis il y a aussi une question de budget à prendre en compte !

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5 caméscopes pour bien démarrer dans la vidéo

Dur, dur de s’y repérer dans la jungle des produits proposés par les fabricants. Pour faire simple, il faut juste intégrer le fait que la caméra parfaite n’existe pas ! Les marques mettent un point d’honneur à faire évoluer le défaut d’un précédent modèle sur le nouveau, tout en privant celui-ci d’une qualité de l’ancien ! Le jeu étant de pousser le consommateur vers la gamme au-dessus pour bénéficier de toutes les fonctionnalités et de tous les avantages en un seul produit ! Mais là, le budget n’est plus le même… Pour rester raisonnable et commencer à ne pas paraître ridicule avec vos images, voici ma sélection de 5 caméras pour faire du reportage selon les critères établis dans cet article.

Sony FDR-AX33

C’est le caméscope que j’utilise actuellement pour Carnets de Rando. Un petit caillou qui a de la présence dans la main et doté d’une bague de réglage au niveau de l’objectif très pratique quand on veut passer en manuel. Très bonne qualité d’image et stabilisation haut de gamme. Evolutif en 4K si un jour le format devient vraiment une norme. Prix indicatif : environ 1000 euros

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Canon Legria HF-G30

Canon a un peu plus de mal à faire son trou du côté des caméscopes traditionnels. Mais avec ce Legria de dernière génération, il marque des points pour les vidéastes en quête d’une caméra plus technique que celles grand public, sans être non plus trop complexes. Globalement bon, il pêche quand même un peu en situations de lumières difficiles. Prix indicatif : environ 1100 euros

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JVC GC-PX100

Un hybride entre appareil photo et caméscope au look singulier qui se distingue avec une remarquable sensibilité en basse lumière, comme souvent chez Panasonic. L’effet Time Control – utile à la réalisation d’accéléré ou de ralenti – est mis en avant, mais attention à l’effet gadget qui dissimule des performances globales bonnes, sans être excellentes. Prix indicatif : environ 750 euros

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Panasonic HC-X920

Un bon achat, compact et doté d’un triple capteur à même de délivrer des images de haute qualité. Comme souvent chez Panasonic, la restitution des couleurs est excellente. Présence d’un viseur externe un peu étroit mais qui a le mérite d’exister. Un très bon élève dans cette sélection. Prix indicatif : environ 700 euros

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Canon XC-10

Un hybride encore mais bien plus technologique que le JVC. A moitié reflex et à moitié caméra, ce XC-10 surprend par sa forme singulière et son bloc pivotant. Canon y a mis du coeur et la caméra délivre des images très piquées, très soignées, au format 4K. A moins d’un kilo, on tient un petit concentré de génie. C’est la caméra actuelle de Grégory, de I-Trekkings, depuis l’été dernier. Prix indicatif : 2000 euros

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En conclusion

C’est d’abord la réalité du travail sur le terrain qu’il faut prendre en compte pour choisir sa caméra de reportage. Vous y serez seul, chef d’orchestre désigné de toutes les phases de la réalisation. Aussi, privilégier sa mobilité et limiter son poids seront prioritaires au moment de choisir. Ni trop petite, ni trop grosse, la caméra de reportage pour un seul individu devra bénéficier d’une combinaison capteur/objectif de qualité, le tout ficelé autour du kilo. Evitez les gadgets inutiles (exemple du moment : les pico-projecteurs intégrés) et préférez une mémoire externe qu’une mémoire embarquée. Et même si, quand on parle de vidéo, on pense d’abord à image, ne négligez surtout pas la question du son !

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26 Comments

  1. Quentin (Objectifsommets.fr) Répondre

    Très bon article, complet sans l’être trop pour ne pas perdre les non initiés !
    Je ne fait personnellement pas de vidéos (ça va venir) mais par contre beaucoup de photo (en moyenne 300 à 400 par rando !).

    Je rajouterais une chose que l’on ne dit pas assez : Ça ne sert strictement à rien de dépenser plusieurs smics dans du matériel « top moumoute » si vous ne connaissez et ne maitrisez pas les bases de la composition d’image (règle des tiers, profondeur de champ, balance des blanc, cadrage, …). Un bon vidéaste (ça marche aussi pour la photo =) ) avec du matos moyen aura toujours de meilleurs résultats qu’un mauvais vidéaste avec du très bon matériel.

    Petite question pour terminer : Comment protège/transporte tu ton matériel ? Jamais eu de casse ? C’est ce qui me fait un peu peur dans mes montagnes, certains passages nécessitent une grande concentration et j’ai du coup besoin d’oublier le matériel que je transporte.

    Bref, vivement noël 😉

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Quentin !

      Oui l’objectif n’était en effet pas de trop perdre les gens avec la technique pure. Je trouve que les sites spécialisés sont trop compliqués. On a l’impression d’entrer dans une secte à chaque fois où, si tu ne maîtrises pas le vocabulaire technique, tu n’es pas digne de t’exprimer ou de participer aux débats. Ta remarque est en tout cas pertinente et aura sa place dans un prochain sujet sur, précisément, les bases de la composition d’image. Dans cet article, j’espérais toucher les vidéastes qui ont dépassé le stade du débutant et qui cherchent à accompagner leur technique d’un matériel moins limité, plus évolutif, sans nécessairement exploser le porte-monnaie. Mais tu as raison, un bon oeil fera toujours des merveilles, même avec un matériel bas de gamme. C’est toutefois tellement plus agréable de constater que la qualité de tes images évoluent dès lors que tu investis un peu plus dans le matériel !

      Concernant l’aspect transport/protection : je transporte mon matos comme tu le vois sur la première photo de l’article ! Autrement dit la caméra sur le trépied et le trépied sur l’épaule. Ca permet d’être réactif et de perdre moins de temps. En bandoulière, tu peux voir mon sac photo où je mets mon appareil. Quand ça se corse et que j’ai besoin de protéger la caméra, je l’enlève du trépied et je la mets aussi dans ce sac. Quand ça se corse encore plus et que je sens que le risque de chute ou de choc est trop prononcé, je mets ce sac dans le sac à dos et je fixe mon trépied également sur le sac à dos. Le seul élément que je redoute, c’est la pluie. Pas encore trouvé de solution viable, à part tout mettre dans le sac, protéger celui-ci avec un couvre-sac imperméable et arrêter de filmer.

      Encore un sujet d’article possible en tout cas !

  2. balto 64140 Répondre

    merci pour cet article concis mais suffisant pour nous orienter vers un futur choix de caméra de petit court métrage rando …! ma seule question serait de savoir pourquoi ne pas avoir choisi la Canon Legria HF-G30 ou la Panasonic HC-X920 pour sa réserve de zoom optique supérieure à la Sony même si on ne parle pas de réalisation de docus animaliers, la montagne nous offre souvent la surprise d’observer certains animaux !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Jean-Guy,

      Désolé pour la réponse tardive : j’ai été un peu occupé ces dernières semaines par la naissance de ma fille 🙂 Alors pour vous répondre, j’ai choisi le FDR-AX33 pour deux raisons : j’étais très enthousiaste avec le système de stabilisation BOSS qui m’est indispensable pour m’auto-filmer en marchant. Mais aussi, je souhaitais avoir une caméra évolutive en 4K et c’était le seul modèle à ce prix-là qui le permettait. Il m’arrive en effet de croiser des animaux mais filmer la nature sauvage quand on est seul et qu’on ne dispose que de quelques heures pour tout boucler dans la journée est un sacré challenge ! Parfois j’ai de la chance et je fais avec les limites de ma caméra. Il y a un autre facteur problématique en étant seul c’est qu’entre le repérage d’un animal et le moment où on dégaine la caméra, posée sur son trépied et correctement exposée, il s’écoule du temps et la prise est caduque. Du coup je sais que privilégier des images d’animaux est inutile. Je préfère donner la priorité à d’autres facteurs et réaliser des images d’animaux sur le vif un peu moins bonnes car elles ne constituent qu’un tout petit pourcentage de Carnets de Rando.

  3. SELVA ignace Répondre

    Bonjour,
    Merci pour tous les reportages et les infos sur le matériel. Pouvez vous nous dire ( le nous pas pour moi, pour les lecteurs ) comment vous faites pour vous filmer en marchant? je trouve que les plans sont excellents .
    merci d’avance
    ignacio

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Ignacio,

      Merci pour votre commentaire ! S’auto-filmer en marchant requiert quatre choses :

      1. un bon stabilisateur optique pour limiter les tremblements occasionnés par la marche
      2. un trépied (ou accessoire similaire) pour tenir fermement la caméra face à soi
      3. un grand-angle pour rentrer dans le champ de la caméra
      4. un écran reversible pour contrôler l’image et procéder aux réglages avant la prise de vue

      Après, y’a plus qu’à ! 😉

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      salut Mickael,

      Merci pour ton commentaire. Côté caméra embarquée, je ne suis pas le mieux placé pour en parler car je n’en utilise pas. En revanche je côtoie pas mal de personnes qui s’en servent et, si la GoPro est la plus présente, j’ai aussi croisé quelques utilisateurs qui ont fait le choix de tenter d’autres marques, moins chères. Je ne sais plus si c’était une Mywi ou pas cette fois-là, mais lors d’un reportage canyoning, le guide a complété le parc caméra avec la sienne qui était justement une autre marque que GoPro. Le résultat sur le terrain et au montage a été le même. On ne voit aucune différence. C’est davantage dans le catalogue d’accessoires que GoPro fait la différence actuellement. Mais si la question est de savoir si j’hésiterais entre une GoPro et une autre marque moins chère, je pense que je tenterais la marque moins chère.

      1. Mika Répondre

        Merci beaucoup pour ta réponse et continue c’est vraiment génial ce que tu fais… J’espère que tu viendras en terre catalane pour tes reportages 🙂

  4. Joel Répondre

    Bonjour David
    super article. Le AX 53 est sorti depuis le 33. Il semble sur le 53 lorsqu’il est monté sur un trepied la stabilasation se coupe automatiquement et impossible de la rebrancher sans enlever le trepied!
    C’est le cas du 33 aussi? Je demande car j’utilise un gorillapod quand je marche

    Merci

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Joel,

      Merci pour votre commentaire ! Alors je n’ai rien observé qui ressemble à une coupure de la stabilisation quand la caméra est sur son trépied. Ce serait hyper pénalisant car j’utilise l’ensemble pour me filmer en gros plan quand je marche et, sans stabilisation, le résultat serait catastrophique, ce qui n’est pas le cas. Si c’est le cas sur le AX-53 c’est une nouvelle fois la démonstration que les marques poursuivent avec cette fâcheuse tendance consistant à retirer d’un produit un truc qui fonctionne parfaitement quand elles le font évoluer vers le modèle suivant. En compensation, elles ajoutent une ou deux nouveautés.

      1. allart Répondre

        sony semble avoir résolu ce problème du fdr-ax53 avec son nouveau logiciel 1.02 telechargeable sur son site; suite a de nombreuses réclamations.

  5. Joël Répondre

    Merci David pour la réponse
    Il va falloir que je trouve la 53 en boutique et fasse un essai car comme tu le dis c’est pénalisant si c’est le cas.

  6. Toto Répondre

    Salut !
    C’est un super article que je vient de lire et qui m’en dit un peu plus sur ce sujet.
    Je suis à la recherche d’un type de caméra semblable à ceux décrits ici : je cherche une caméra pour filmer dans d’autres situations (mais qui semblent se rapprocher en terme de technique avec les votres) comme lors de manifestations, de défilés assez « violents » ou lors de mouvements de foule importants par exemple, que ce soit ici ou à l’étranger (reportages). Je cherche donc une caméra utilisable dans ce genre de milieux « mouvementés », et qui soit assez légère (pas plus de 1 à 1,,5Kg) mais de bonne facture et de bonne qualité pour pouvoir également faire du reportage et des interviews… (Je compte utiliser un micro externe)
    Je sais cela fait beaucoup de critères !! 😉
    Je filmais avant avec une gopro puis ensuite avec un appareil numérique mais j’en ai vite trouvé les limites.
    Au passage je voulais savoir ce que vous pensiez du osmo de chez dji pour un ami qui fais des vidéos assez « mouvementées » comme décrit ci dessus sans non plus chercher à faire du reportage pro ni semi pro ( uniquement pour sa chaîne youtube )
    Encore félicitations pour ce super article !

    Merci

  7. jmvishnou Répondre

    merci pour cet article bien documenté…et commenté…
    mais après le temps des prises de vue…vient le temps du montage…
    le sujet…quels logiciels de montage…a t’il été abordé sur le blog ?…

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour !

      Eh bien non le sujet n’a pas encore été abordé. J’ai plein de sujets à écrire sur ce thème de la vidéo mais tellement peu de temps pour le faire lol ! La question du montage est en soi un sujet d’article à lui tout seul. Perso je bosse sous Adobe Premiere. Mais il y en a d’autre, notamment des logiciels discount qui valent le coup. J’espère avoir dans le futur le temps d’aborder ce sujet. A suivre donc !

  8. Pierrart Répondre

    Bonjour,
    Superbe article en tout cas.
    Je suis peintre et voudrait créer des tutos sur la réalisation de tableaux en atelier et en extérieur ainsi que des petits reportages artistiques . Je suis sur le point de m’offrir le Sony FDR-AX33 et dans un futur proche un imac 5k pour renouveler mon parc informatique. Le FDR-AX33 et-il un bon choix?
    J’ai lu certains commentaire sur le soucis avec le trépied mais il parait que Sony y a remédié.
    La prise micro me semble aussi un peu mal placée par rapport aux autres camescope, est-un soucis?
    Merci pour votre réponse et encore bravo pour votre article.
    Pierre.

  9. Patrick Répondre

    Merci beaucoup pour ce super article, une véritable mine d’or pour un novice comme moi en vidéo. Photographe amateur depuis fort longtemps, j’ai envie de m’essayer à la vidéo… Juste une petite question quand on lit ton article on comprend que le Sony FDR-AX33 n’est pas un caméscope 4K et tu ne recommandes d’ailleurs pas forcément le 4K pour tes vidéos. Or je ne comprends pas trop car lorsqu’on se rend sur le site de SONY il le présente bien comme un caméscope 4K.

    Depuis le temps que tu as publié ton article… est-ce que ton avis à changé ?

    Recommande tu toujours ce caméscope pour faire des petites vidéos. Je souhaiterai faire des petites vidéos permettant de présenter les activités des clubs dans lesquels j’évolue, du roller hockey, de l’aéromodélisme ces deux activités se pratiquant dans des gymnases.

    Merci d’avance pour tes réponses.

  10. Eric Répondre

    Bonjour,
    je voulais avoir votre sentiment sur la Dji osmo +
    Merci de votre aide, je pars au Laos et cherche une caméra petite, pratique et robuste.
    Un grand merci pour vos conseils

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Eric,

      Je ne connais pas ce modèle. Perso, je privilégie les produits français. En caméra embarquée, rapport qualité-prix, je prends l’Ydol 4K de chez Dolycam. Le pack à 299 euros comprend la caméra et une batterie d’accessoires et de batteries ! A ce prix-là, y’a pas mieux !

  11. COSTES Cyrille Répondre

    Bonjour,
    journaliste indépendant agissant sous statut d’auto-entrepreneur, j’ai créé, il y aura 6 ans en juin 2020, un site internet consacré à la pétanque en Aveyron. Visité plus de 235 000 fois en 2019, ce site atteindra la 2 000 000 ième connexion en mars prochain. Dans un souci permanent d’évolution, j’envisage d’agrémenter certains de mes reportages écrits de vidéos de finales de championnats départementaux. Ces parties peuvent durer jusqu’à 2 heures ou 3 heures. L’objectif étant de mettre en ligne ces retransmissions via la plateforme YouTube, une caméra GoPro vous semble-t-elle l’outil judicieux à utiliser ?
    Merci d’avance pour votre réponse
    Cordialement

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Cyrille,

      Je suis pas ultra-fan de la GoPro. Déjà avec son optique ultra grand-angle elle ne me semble pas la meilleure solution dans ton cas. En filmant en GoPro, tout recule dans l’image et les perspectives se déforment. On pourrait pas voir l’action ce qui, dans le cas de la pétanque, serait un comble. Idéalement, pour de la pétanque, j’imaginerais un système multi-caméras sur trépied avec trois cadreurs. Un qui filme en frontal en plan large. Un autre en latéral en plan large. Et un autre qui gère les zooms pour des plans serrés sur des actions précises (notamment les tirs). Mais ça c’est dans un monde idéal. Si tu es tout seul, tu prends une seule caméra et ton trépied et tu essaies de varier les plans. Mais bon, après, faut te farcir un montage de furieux pour sortir un film de 2 à 3h. A mon avis c’est un peu long – sauf peut-être pour des ultra-fans acharnés. Ça vaudrait le coup si tu diffusais en direct et en multi-caméras. Mais là, un film d’une pièce de 3h sur YouTube, possiblement en grande majorité en plan fixe, ça peut être lourd à digérer. Si tu partais là-dessus (un plan fixe de 3h) vérifie que ta caméra a assez de batteries et de carte SD pour un enregistrement aussi long. Voili voilou !

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