La Grande Vire d’Archiane

Le Vercors possède son lot d’itinéraires aventureux, inventoriés au rang de randonnées du vertige. Certains, plus connus que d’autres, sont presque devenus des classiques pour les marcheurs ne jurant que par les parcours engagés et exposés. C’est le cas de la Grande Vire d’Archiane – également connue sous le nom de Vire Médiane – une ligne sensationnelle, tracée en plein milieu des falaises du Rocher d’Archiane, offrant des perspectives uniques sur le cirque, le tout dans un environnement qui confine à l’incroyable. N’en ayant eu que des échos depuis trop longtemps, je suis allé me confronter à la réalité de cet itinéraire de légende. Récit et film d’une aventure vécue en solo sur l’une des randonnées les plus engagées du Vercors sud.

Difficulté : très difficile | Longueur : 10 km | Durée : 5h | Dénivelé : 1200m

Mon regard sur le Rocher d’Archiane a à jamais été transformé le jour où j’ai découvert l’existence de cette vire, tracée au milieu d’un bloc de falaise comme une improbable ligne de vie. La minéralité du cirque m’explose au visage. Le vertical, souverain, impose ses lignes au lieu. Archiane se quitte par le GR93 et la direction des Quatre Chemins. Une montée régulière, mais âpre, à travers la longue Combe de l’Aubaise. Un effort immédiat, à produire à froid. Mais ainsi est le Vercors : exigeant mais gratifiant, pour qui a le courage de l’affronter. L’extrémité de la Combe s’approche, là où les falaises issues du Glandasse et du Rocher d’Archiane se rejoignent. Le roc s’arcboute au-dessus de moi, avant de disparaître vers des hauteurs insoupçonnées. Vers l’ouest, d’immenses coulées de pierre servent de base à d’abrupts murs rocheux qui soutiennent le plateau du Glandasse. Le décor se fait soudain plus minéral, avalant le randonneur dans l’entonnoir grisonnant de ses murs de calcaire. Le GR93 s’abandonne au Carrefour des Quatre Chemins, au signal d’un cairn discret, posé dans les fourrés à droite, annonçant un petit sentier dissimulé derrière les arbres. Des indices fugaces qui mettent le marcheur attentif sur la voie de la vire. Un terrain d’aventure qui n’est, en fait, que l’amorce d’un itinéraire d’envergure.

Entre la projection fantasmée et la majesté de la réalité, il y a un écart que l’imagination seule ne saurait combler. La Grande Vire est un parcours de funambule, aérien et souvent exposé, distillant le parfum d’une aventure dantesque dans un décor à l’image du lieu : colossal.

Chaque nouvel embranchement, en renonçant progressivement au balisage, semble vouloir m’éloigner du monde rassurant des randonneurs et m’isoler dans le décor sauvage et fascinant des falaises du Vercors. S’écartant à son tour du sentier, une nouvelle trace s’éclipse anonymement à droite. Un petit losange rouge, visible sur un tronc, confirme que c’est la nouvelle direction à suivre. Désormais, les chances de croiser qui que ce soit se réduisent, excepté quelques groupes de bouquetins, qui affichent un faciès inquisiteur face à l’intrus pénétrant leur territoire. La netteté de la trace devient ensuite aléatoire, en particulier lorsqu’elle vient se perdre dans des tapis d’éboulis. L’instinct du randonneur sera ici la meilleure des boussoles pour tirer, en ligne droite, l’azimut imaginaire qui traversera ces terrains dénués de tout repère. Soudain l’espace s’ouvre face à moi. Une bouffée d’air me frappe le visage alors que le sentier se plaque contre une paroi rocheuse plus haute que les autres. La Combe de l’Aubaise réapparaît, à mes pieds cette fois. Je n’en suis séparé que par une courte pente herbeuse, légèrement déversante, qui s’achève brutalement dans le vide. Je dépasse prudemment un angle rocheux. Ce qui m’attend derrière est tout bonnement incroyable.

Carré_Archiane

Quand on contemple le Rocher d’Archiane depuis le village, en scrutant la roche à la recherche du passage, on est loin de savoir à quoi on va réellement être confronté. Le vide et le vertical s’invitent progressivement dans le décor. Une trace discontinue apparaît ensuite, ondulant sur des pentes herbeuses qui viennent se rompre au-dessus des hautes falaises de la combe. L’ambiance est définitivement dantesque. Rares, mais néanmoins bien présentes, de courtes sections plus exposées que d’autres, me rappellent que le faux pas, ici, est strictement impossible. Mis à part ces tronçons douteux, l’itinéraire se parcourt bien, en dépit de son exposition quasi permanente. Insensibles au vertige du lieu, les vautours fauves ont entamé une danse aérienne autour de moi, portés par le rythme invisible des courants. Au-delà du long promontoire qui fait face à Pierre Ronde, côté Glandasse, c’est la partie sud-ouest de la vire qui se révèle, plus engagée que jamais. L’impression de tutoyer les ravins insondables du Rocher d’Archiane se fait plus forte. Le flanc massif de la Paroi Rouge, haut lieu de l’escalade du secteur, se redresse au-dessus de la vire avec une intensité intimidante.

Etonnament adroits, des bouquetins jaillissent de nulle part pour disparaître en quelques secondes au-delà d’un mur rocheux qu’ils franchissent avec une agaçante facilité. Immobiles et méfiants, les ongulés sont aux premières loges du spectacle que le randonneur peut leur offrir

Chaque pas, chaque courbe, modifient la perspective du lieu et invitent à redécouvrir le paysage traversé. Puis subitement, au détour d’une butte herbeuse battue par une brise tenace, la trace se perd, interrompue par une série de barres rocheuses, pour se poursuivre une trentaine de mètres en contrebas. Qu’on use de la corde ou pas, il faudra également être à l’aise avec la désescalade pour ne pas se retrouver coincé au milieu de la vire. L’angle le plus méridional du Rocher d’Archiane est bientôt dépassé, annonçant la dernière section de vire, orientée à l’est, face à la longue ligne de falaises du cirque d’Archiane, qui s’étire jusqu’à Tussac, et à la paroi triangulaire de la Tête du Jardin, masse compacte formidable qui, à cette heure, prend tranquillement le soleil de la fin de journée. Un relief accidenté, entaillé de couloirs insalubres et partiellement recouvert de l’étoffe verte et sombre de la forêt. La trace bascule plus loin dans un immense ravin. Vue du ciel, c’est une entaille formidable qui sectionne en profondeur la ligne de falaise située entre la Tête du Peyssé, au nord, et le Rocher d’Archiane, au sud. Un endroit sombre, presque lugubre, au creux duquel s’est déversé une interminable coulée de pierres. La descente ? Un exercice de style à mi-chemin entre l’équilibre, la randonnée et le ski dans un couloir d’éboulis aux proportions démentes qui ramène vers le fond du ravin de Pédane qu’il suffira d’emprunter ensuite à droite pour descendre en une demie-heure à Archiane.

carré archiane 2

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– INFOS PRATIQUES –

Carte : IGN TOP25 1/25000è 3237OT Glandasse, Col de la Croix-Haute, PNR du Vercors
Accès : Châtillon-en-Diois. En venant de Lyon, de Marseille ou de Nîmes : suivre l’A9 puis prendre la sortie 16 « Loriol, Livron, Privas ». Rejoindre Loriol et suivre la direction de Valence. A la sortie de Loriol, au niveau de la zone commerciale, prendre à droite au rond-point direction Crest par la D104. Continuer toujours tout droit jusqu’à Die où on continue direction Gap et Grenoble. A la sortie de Pont-de-Quart, quitter la D93 à gauche, par la D539, direction Châtillon-en-Diois. En venant de Nice ou d’Aix-en-Provence : remonter l’A51, direction Gap et prendre la sortie 23 « Sisteron nord ». Suivre ensuite la direction de Grenoble. Au niveau de Lus-la-Croix-Haute, tourner à gauche par le col de Grimone et rejoindre Châtillon. En venant de Grenoble : suivre la direction de Gap. Quitter la D1075 direction Chichilianne et col de Menée pour prendre la direction de Châtillon. A Châtillon : à la sortie du village, tourner à gauche par D120 direction col de Menée. A Menée, tourner à gauche direction Archiane. Après 5 km, se stationner sur l’un des parkings réservés à cet effet. Accès Archiane interdit aux véhicules à moteur.
Topo : depuis le parking rejoindre le hameau d’Archiane et suivre les balises du GR93 direction « les Carnets d’Archiane » puis « les 4 Chemins ». Remonter ainsi l’intégralité de la Combe de l’Aubaise jusqu’au cairn massif à 1400m (1). Quitter le GR par la droite, par un sentier cairné s’élevant en lacets raides jusqu’à 1590m. Environ 30 minutes plus tard, au niveau d’un espace plus plat et dégagé, repérer une sente qui part à droite : un petit cairn matérialise l’embranchement et, plus loin, sur un arbre, on aperçoit un petit losange rouge (2). Suivre cette trace. Il n’y aura plus beaucoup de balisage dès lors. Traverser des pierriers en restant à niveau et en gardant un azimut stable. On rejoint ainsi le début de la vire. Le tracé de celle-ci est, globalement, toujours évident et s’arrondit autour de ses reliefs. A mi-chemin, il faudra soit désescalader une courte cheminée obstruée par un bloc (pas de 3 en cotation escalade), soit poser un rappel de 30m sur un arbre (sangles et maillon rapide en place) (3). On prend pied dans un couloir rocheux qu’on quitte au niveau d’une corde fixe, à gauche, qui permet de reprendre pied sur la vire (2 à 3 pas d’escalade faciles) [Mise à jour : une lectrice m’a signalé qu’en juin 2019 cette corde n’était plus présente mais que la sortie restait évidemment possible sans elle]. Continuer à flanc par la trace évidente jusqu’à une sorte de petit cirque arrondi. La trace vient mourir dans celui-ci, au niveau d’un arbre isolé et au-dessus d’un entonnoir glissant. Contourner l’arbre par la gauche et s’approcher de la courte barre rocheuse fermant le petit cirque pour repérer un passage évident permettant de la désescalader facilement. Continuer sur la vire ensuite encore quelques temps jusqu’à une petite terrasse avec quelques arbres. En basculant derrière celle-ci, on descend en biais dans un immense ravin (4). Prendre pied dans le pierrier dévalant dans le creux de celui-ci et descendre droit dans l’éboulis. A l’approche des arbres plus bas, le mieux est de tirer le plus à droite possible afin de suivre la trace naturelle des cailloux à travers le bois. Elle finit par laisser la place à un sentier sinueux qui, lui-même, s’aplanit et rejoint le sentier de découverte, balisé jaune et vert (5). Le prendre à gauche puis, dans le thalweg du ravin de Pédane, obliquer à droite (balisage) pour descendre en direction Archiane qu’on rejoint en moins de 30 minutes.

grande vire d'archiane

Recommandations spéciales : cet itinéraire sur la vire d’Archiane n’est pas à mettre sous tous les pieds. Des pré-requis obligatoires sont nécessaires parmi lesquels être familiarisé avec la progression hors-sentier, disposer d’un pied sûr sur les terrains présentant des risques, ne pas avoir le vertige, être à l’aise avec la progression sur rocher et/ou savoir installer un rappel en toute sécurité. L’exposition sur la vire est quasi-permanente et aucune faute ou manque de vigilance n’y sera pardonnée. Il faudra notamment se méfier des traversées de ces entonnoirs douteux Les chutes de pierre sont également fréquentes, notamment du fait des bouquetins. Le casque ne sera donc pas de trop pendant la randonnée. A éviter si les conditions météo ne sont pas favorables, y compris pendant les grosses chaleurs : le Rocher d’Archiane est exposée plein sud ! Prévoyez donc également une corde de 60m pour le rappel, un baudrier, un descendeur, une sangle et un mousqueton. S’informer sur la période de nidification des vautours peut également être sage afin de minimiser leur dérangement. Consultez la plaquette ou le site du Parc Naturel Régional du Vercors.
Les hébergements : situé sur le GR93, en plein centre du hameau, le refuge d’Archiane est l’endroit rêvé pour arriver la veille ou dormir après avoir réalisé la vire. 42 euros par personne en demi-pension ou 18 euros en formule refuge classique.

EN BREF

Incroyable. Sensationnel. Spectaculaire. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cet itinéraire. La vire d’Archiane est une merveille qui occulte son approche un peu longue et laborieuse, ainsi qu’un chemin du retour bien fade en comparaison. On la réservera aux randonneurs confirmés et pas impressionnables, parfaitement à l’aise avec la notion de vide et d’exposition. Pour les autres, il faudra se contenter de rêver depuis Archiane !

by-nc-ndCe reportage Carnets de Rando, sous licence Creative Commons, est la propriété exclusive de Carnets de Rando. Son usage à des fins non commerciales est autorisé à condition de mentionner son appartenance au site www.carnetsderando.net. Pour toute autre utilisation, merci de me contacter.

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27 Comments

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Ce sont pourtant bien des bouquetins, je persiste et signe ! Je peux me tromper en prononçant Arki-ane au lieu d’Archi-ane mais là, je suis catégorique Seb, ce sont bel et bien des bouquetins. Des jeunes d’ailleurs. Les vieux mâles en général naviguent en solo. Les groupes sont souvent constitués de femelles et de jeunes. En tout cas, gare à la caillasse car ils ne sont pas avares de balancer des pierres sur la tête du randonneur/grimpeur de passage 😉

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Oui Marie-Christine, l’information m’a été transmise plusieurs fois déjà. Dommage que je ne l’ai pas su au moment du tournage ! Vous n’êtes pas la première à faire la remarque et, je pense, vous ne serez pas la dernière ! J’espère que les belles images du cirque feront oublier cette vilaine dissonance aux archianais(e)s de coeur !

  1. CALVET CLAUDE Répondre

    Salut David,
    Il y a quelques années,j’ai parcouru-prudemment-cette superbe vire et le récit que tu en fait ainsi que les impressionnantes photos de celle-ci m’incite à y retourner (avec deux amis au pied sûr)pour
    redécouvrir cette merveille et la partager.Merci pour tes reportages toujours intéressant et aussi
    instructifs.

  2. Françoise Répondre

    Bonjour,
    Après avoir suivi tes traces sur le sentier Marcel Estruch et dans le pas de la savonette à la Ste Victoire, j’aimerais me lancer sur la vire Archiane. Je viens de regarder la vidéo et je n’ai qu’une seule question : tu parles d’un rappel de 30m. Faut-il impérativement une corde de 60m ou un brin de 50 peut-il suffir ? par avance merci pour ta réponse.
    Merci pour tes reportages qui me font rêver. Je te souhaite encore plein de merveilleuses rando

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      salut ! J’ai envie de dire que ça dépend de ton aisance en bout de corde ! Ce n’est pas un truc ultra-vertical. C’est plus un rappel dans une pente rocheuse et herbeuse pourrie qu’il est plus sécurisant de descendre en rappel plutôt que par une désescalade hasardeuse. 60m c’est la longueur de sécurité pour qu’il reste encore un peu de corde au bout. Un brin de 50… à quelques mètres près, ça devrait passer aussi, tout juste. Ce sera peut-être un tout petit peu plus inconfortable en bout de corde, mais pas ingérable non plus. Sinon il reste l’option désescalade par la cheminée.

  3. HERSON Denis Répondre

    Bonjour.
    J’ai suivi quelques randos sur ton blog, j’aime beaucoup.
    Je suis maintenant à la retraite et je me suis remis à la rando, dernière en date la boucle du Taillefer.
    Je pratique également la photo et la vidéo, je suis surpris par la qualité du son, quel matériel utilises- tu ?
    Si un jour tu cherches une personne pour t’accompagner, je serai fortement intéressé !!!
    A plus.
    Denis

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Denis,

      C’est toujours sympa d’être accompagné sur les tournages. Il faut se tenir au courant sur la page Facebook de Carnets de Rando. C’est là que j’annonce, en général, quand je suis à la recherche de personnes pour m’accompagner. Ce qui arrive de temps en temps. Pour l’aspect technique évoqué, j’utilise un micro externe, un Sennheiser MKE-600, avec une bonnette anti-vent. Très satisfaisant comme rendu. Mais perfectible néanmoins !

  4. EYMOND Répondre

    Bonjour,
    Je viens de faire la rando hier par un temps magnifique! C’était vraiment sympa, les bouquetins étaient là bien sûr! Par contre on a joué la carte de la prudence avec un casque car effectivement pas mal de cailloux tombe à cause des animaux ou pendant le rappel quand on est plusieurs. Merci pour cette belle découverte!

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour,

      Super d’avoir pu réaliser cette belle randonnée alpine ! C’est un beau terrain où, en effet, la prudence et la vigilance sont de mise.

  5. Menéïou Répondre

    Bonjour,
    Merci pour ce reportage. Je suis ravi de constater que mon amour pour ce Vercors Sud est partagé. Une petite mise en garde en ce qui concerne cette vire, la descente dans le pierrier final avant de rejoindre le chemin est perturbée depuis la fin de l’été par de gros ravinements d’éboulis qui rendent la pérégrination scabreuse, voire dangereuse. Bien rester sur la droite !

  6. Florian Répondre

    Rando effectuée le 4 Mai 2018. Le topo correspond bien, mais attention après le rappel, la corde fixe pour remonter n’est plus présente, l’escalade n’est pas très difficile mais à faire avec attention.

  7. Jean-Michel Répondre

    Nous étions 4 pour faire la vire hier 26 septembre 2019, dont deux qui l’avaient déjà faite. Je confirme que après le rappel la corde fixe n’y est plus, toutefois il reste l’amarrage avec le maillon rapide, il suffit que le plus aguerri monte et de là assure les autres.
    Par ailleurs, ensuite au niveau de l’arbre isolé au niveau de l’entonnoir glissant nous n’avons pas trouvé le passage « évident ». L’arbre au dessus est muni d’une sangle, on peut mettre une corde pour assurer la descente.
    Enfin, personnellement (je ne suis pas très jeune), j’étais bien content d’arriver en bas du pierrier, il est très long et épuisant !
    En tout cas, merci pour des explication et pour la vidéo. Le parcours est magnifique et c’est une rando qui laisse de bons souvenir.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Jean-Michel,

      Merci pour avoir partagé ce retour d’expérience sur le blog ! Content que vous ayez passé un bon moment sur cette belle vire d’Archiane !

  8. Michael Perfect Répondre

    Salut,
    Le parcours a l’air génial, par contre j’aurais aimé un parcours un peu moins bourin physiquement parce que c’est pour faire de la vidéo et que j’aurais pas mal de matos à trimballer. Donc je me demandais si tu avais un autre itinéraire à recommander pour accéder aux beaux endroits, par un trajet un peu moins long et moins dur ? Bonne continuation à toi et merci !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Michael,

      En fait, tu as vu, tu as une bonne montée sur un bon sentier et c’est après que ça se corse un peu. La vire est sans réel dénivelé – excepté la cassure du rappel et souvent assez large pour faire des manoeuvres. La descente du pierrier, à la sortie, peut être fastidieuse avec du matos. C’est quoi ton setup exactement pour ton projet que je puisse te conseiller plus précisément ? Parce qu’autrement, y’a pas d’autre accès à la vire que ceux présentés en entrée et sortie dans ce reportage. Tu peux toujours la voir de loin, perché depuis le bord du cirque d’Archiane mais les spots visuels de la vidéo, il faudra être dessus pour en profiter. Écris-moi sur contact@carnetsderando.net pour poursuivre plus facilement cet échange ! @++

  9. Guillaume M. Répondre

    Salut! Super vidéo! J’aimerai beaucoup m’aventurer là-haut avec un ami. Par contre j’ai une question, faut-il absolument faire le rappel? Je veux dire est-ce que la désescalade n’est elle pas trop dangereuse? Étant donné que je n’ai jamais fait d’escalade et que je n’ai pas le matos pour effectuer un rappel.
    Merci pour les infos !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonsoir Guillaume,

      Les personnes qui tentent la désescalade sont en général aguerries à la pratique de l’escalade et de la désescalade. Mais ce n’est pas l’option à retenir en premier. Il est franchement casse-gueule ce bout de couloir. Le rappel permet quand même de largement sécuriser le franchissement de cette section. Si tu n’as pas d’expérience en escalade et en manipulation de matériel associé, il est préférable de ne pas le tenter.

  10. Gerber Michel Répondre

    rando faite samedi 14 août. Attention : en raison du ravinement, la partie exposée sud-ouest (avant le rappel) devient dangereuse. Sinon c’est superbe

  11. laurent Répondre

    merci pour cette lecture qui me replonge dans ce décor grandiose et aérien.
    il y a une variante qui permet de doubler la mise >>> depuis Archiane le sentier qui mène à Châtillon en passant par le col Gorodel permet d’accéder à un (vieux) sentier qui prend naissance dans le secteur de Boussière… lequel conduit au pas de Sambardou sur le flanc EST du Glandasse… là aussi les points de vue sont magnifiques…on est alors en face du Rocher d’Archiane… après le pas de Sambardou poursuivre sur la vire … qui mène au dessus du carrefour des 4 chemins de l’Aubaise… y descendre et poursuivre sur l’itinéraire de la vire d’Archiane.
    sur cette vire d’Archiane >> Gaz omni présent, chutes de rochers aussi (merci les bouquetins)… le passage délicat à mi parcours de la vire est possible sans assurance mais à ses risques et périls (1erreur/pépin = adios)… je l’ai fait ainsi… je m’en veux encore… car le risque pris alors était énorme (=connerie).

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Laurent,

      C’est effectivement le super-combo ton plan ! Je n’ai toujours pas faite la Sambardou. Les années passent et je ne trouve toujours pas le moyen de retourner dans le secteur pour combler cette lacune. Autrement, des conneries, on en a tous fait ! On n’en est jamais très fier après coup. Pourtant, sur le moment, on arrive toujours à dépasser cette petite voix de sagesse qui insiste pour dire qu’on fait n’importe quoi ! Et, quand c’est passé, on se répète qu’on ne le refera plus jamais. Jusqu’à la fois d’après… Merci pour ton commentaire et ta proposition d’itinéraire. À une prochaine !

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