Pic de Morgon : le Trône de Pierre

Voie royale pour admirer l’immense lac de Serre-Ponçon, le Pic de Morgon invite également à une magnifique randonnée, ponctuée d’étapes marquantes réalisées dans des décors changeants superbes. Citadelles rocheuses ruiniformes, vaste cirque luisant sous le manteau doré de l’automne, forêts de mélèzes éblouissantes, parcours de crête aérien et panoramique… L’itinéraire enchaîne les morceaux de choix pour le plus grand plaisir des yeux et des pieds. Un circuit sportif qui fait presque un sans faute. Un must absolu à réaliser dans les Hautes-Alpes et dont je vous fais partager mon expérience pour le moins trépidante.

Difficulté : difficile | Longueur : 16km | Durée : 6h40 | Dénivelé : 1535m

Aiguilles de Chabrières ou Pic de Morgon ? Un choix cornélien et difficile. Les unes font face à l’autre et les deux sont sur ma liste des sommets à gravir dès que possible. On est en octobre. J’ai un créneau. Pas très long, juste une journée. Avec le temps d’y aller et d’en revenir. Chabrières est – un peu – plus proche. Mais mon instinct me dit de choisir Morgon et de partir tôt. Tôt, chez moi, c’est 9h30 de la maison ! Le temps d’y aller, de récupérer à manger à Savines et d’arriver enfin au parking de la Fontaine de l’Ours, il est presque midi. Ca c’est de l’horaire, non ? Mais pas peur le gars, il part quand même ! Je me rassure à la va-vite en imaginant des temps de marche délirants sur mon extrait de carte miniature, j’embarque la caméra, l’appareil photo et le drone, et en avant ! C’est l’automne, il fait grand beau, je suis en montagne : on ne va pas s’en faire pour des histoires d’horaire quand même !

pic de morgon

Le Pic de Morgon, tel qu’on le découvre entre le Grand Clot et les Portes de Morgon : massif, imposant, solide… et encore foutrement loin !

Départ par le sentier dit des Pyramides. Rien à voir avec Kheops, disons-le clairement. Les pyramides en question sont des formes érodées dressées avec plus ou moins de prestige dans les ravines encaissées qui se succèdent au fil de ce chemin. L’exemple même de tout ce que j’ai mal interprété en préparant cet itinéraire. En voyant le tracé se tortiller sur la carte, je m’étais juste dit : « ça tourne dans tous les sens, ça sera un peu long, mais y’aura moyen d’aller vite en pressant un peu le pas ». Mais grossière erreur David !

Premier plat sur la carte du menu : le sentier des Pyramides, un roller-coaster esthétique qui tournoie dans l’univers des ravines dégringolant de la face orientale du cirque de Morgon

Non content d’être sinueux, le sentier des Pyramides enchaîne les montées et les descentes pour se tracer sa route tant bien que mal dans un environnement assez accidenté. A vue d’oeil j’avais estimé mon temps de marche à une heure pour rejoindre l’autre parking, celui du Grand Clot, traditionnellement désigné comme point de départ de la « voie normale » vers le Morgon. Mais j’ai vu les choses en plus grand que voulez-vous ! Sauf que le panneau m’indique 2h30 pour le Grand Clot, soit 1h30 de plus que mon estimation. Et encore sans faire de prises de vue… Je commence presque à douter du côté raisonnable de l’entreprise… Mais non, ça va passer…

sentier des pyramides

La plus importante formation ruiniforme sur le sentier des Pyramides. Un belvédère aménagé permet d’en profiter plein cadre.

J’arrive assez vite au belvédère des Pyramides, le plus magistral de tous, avec une vue plein cadre sur la plus imposante des formations érodées. De hautes tours usées par les âges, mais toujours solides, dressées dans le fond d’un immense ravin. J’envoie le drone voler un peu par là-bas mais je fais des gouttes en voyant la batterie fondre au soleil alors que l’engin n’a fait que traverser le ravin. « Perdre le moins de temps possible ». La phrase tourne en boucle dans ma tête mais c’est plus fort que moi, il faut que je fasse des images. Faire voler un drône c’est l’antithèse de cet impératif. Il n’y a pas plus chronophage que ça.

Je joue un peu la montre sur cette randonnée. Partagé entre la nécessité d’avancer vite et l’envie de ramener des images, j’occulte le temps qui passe et envoie les caméras en l’air pour capturer un peu de cette magie ambiante

Je poursuis ma route en pressant le pas sur ce parcours de montagnes russes où les hautes températures sont piégées. On se croirait en plein été. La couleur des mélèzes au débouché du sentier me rappelle que non, l’été a filé et n’est déjà plus qu’un souvenir. Je rejoins une piste. Le charme écoulé est rompu. C’est la partie la moins intéressante de la randonnée. En plus ça grimpe. Et comme il faut. Au lieu de ralentir, j’allonge encore davantage le pas. Le cœur cogne contre la poitrine et je perds le souffle en chemin. Je ralentis la cadence et surgis, essoufflé format XXL, aux Portes de Morgon, entrée régulière vers le cirque éponyme.

cirque de morgon

Des prairies et des bouquets épars de mélèzes, des reliefs ondulants couronnés de sommets, de l’espace et de l’air : tel est le Cirque de Morgon, un endroit zen et immense

La magie de Morgon fait s’évanouir cet épisode piste peu glorieux. L’endroit baigne sous le soleil, dévoilant une palette de couleurs enflammées et un espace suffisamment vaste pour se sentir infiniment petit. Et seul. Peu nombreux sont les randonneurs à cette époque et en pleine semaine. Dans cette immense prairie abandonnée maintenant par les brebis, j’aspire l’air à plein poumons. Mais quel endroit superbe ! Le drone part en altitude capturer un peu de cette grandeur, mais pas trop longtemps quand même car la route est encore longue vers le sommet.

Au débouché des Portes de Morgon, le décor du cirque est éblouissant. Être tard sur l’horaire à aussi des avantages : les couleurs et la lumière sont plus belles à chaque minute perdue par le jour

Un coup d’œil à la montre : 14h30. Estimation d’arrivée là-haut : 16h. 16h c’est l’heure à laquelle le randonneur normal, en octobre, a déjà largement entamé sa descente. Tout va très bien madame la marquise. J’enquille à la suite des balises amenant vers le fond du cirque, à la suite de la bergerie déserte. Un chemin s’y dessine, logique. L’ascension reprend, pour environ 400 mètres. Je sens que j’ai moins la gnaque qu’au départ de la rando. Le dénivelé cumulé se fait sentir. Le cadre me fait oublier les jambes lourdes et le souffle court. Que c’est bon de retrouver la montagne à l’automne, diantre !

morgon

En route pour le sommet ! J’ai quitté l’immense prairie du cirque de Morgon, en contrebas. Cap sur les 2324 mètres du pic, encore 200m au-dessus de moi. Quel décor !

Palier après palier, avec au passage quelques prises de vue et un mini-crash du drône, je rejoins le sommet, à 2324 mètres d’altitude. Le Morgon, c’est un gros morceau. Un bastion massif, jeté presque à la verticale de Savines-le-Lac et du lac de Serre-Ponçon. D’en haut, la vue plonge sur l’Embrunais et le Gapençais et c’est l’un seuls endroits d’où il est possible d’apercevoir intégralement le grand lac des Hautes-Alpes. Autant vous dire que le panorama en jette. Surtout que j’ai oublié de mentionner les Ecrins, dressé au-delà des Aiguilles de Chabrières et du Mourre Froid, reliefs aux lignes très minérales qui s’intercalent entre moi et le Valgaudemar.

Seul au sommet face à l’immensité de Serre-Ponçon. Le spectacle vaut les heures passées à s’époumoner dans l’ascension du Pic. L’horizon se couvre de montagnes. Morgon n’usurpe pas sa réputation de belvédère d’exception

Je fais aussi un coucou au Dévoluy et au Pic de Bure, immanquables un peu plus à l’ouest, là-bas, derrière Gap, évidemment invisible. Le vent agite des drapeaux népalais placés au sommet. Il est 16h. Pour une fois, j’avais bien calculé. Je sors le drône en essayant de ne pas penser qu’il me reste facile trois heures de marche pour rentrer. Moins de 50% de batterie : pas de quoi s’éterniser de toute façon. Mais quitte à être monté ici, autant ramener des plans qui fassent honneur à ce sommet prestigieux, non ?

morgon serre-ponçon

Le moment est venu de savourer le panorama sommital. C’est le lac de Serre-Ponçon qui remplit le cadre, tellement gigantesque que l’appareil photo n’arrive même pas à l’intégrer entièrement dans l’image !

J’aurais envie d’avoir deux heures de rab devant moi et au moins cinq batteries supplémentaires. Mais je n’ai rien de tout ça et les bip-bip d’alerte résonnent déjà pour me tenir informé que ma seule et unique batterie va bientôt flancher. Atterrissage catastrophe et venteux du drone. Je replie tout et file sans tarder sur un prometteur parcours de crêtes. L’idée générale : descendre sud-est du sommet et croiser ce sentier qui fait la boucle dans le cirque de Morgon et indiqué en trait discontinu noir sur ma carte. J’imaginais ces crêtes plutôt larges. Elles ne le sont pas constamment, réservant même, contre toute attente, deux passages férocement escarpés qui devraient causer quelques sueurs froides à celles et ceux qui n’y étaient pas préparés.

Ne pensez pas que la journée et les surprises sont finies en tournant le dos au sommet. Si vous avez choisi le retour par les crêtes, préparez-vous pour de nouveaux passages hauts en couleurs

Les sections se négocient assez vite mais réclament de la vigilance. On est sur un terrain à chamois et les précipices de la face ouest ne sont pas loin. Dans cette lumière d’automne de fin de journée, ils sont d’ailleurs sublimes. J’adore l’ambiance. Cette portion de l’itinéraire est géniale. Je suis sûr qu’il y a même matière pour se lancer sur un long et excitant parcours d’arête qui arrondisse vers le Pic de Charance mais le soleil en bout de course prochaine m’invite à ne pas penser à ça. Je trouve mon sentier un peu plus bas et bascule dans l’ombre du versant oriental, en direction du fond du cirque.

pic de morgon

Coup d’oeil en arrière sur l’itinéraire de crête qui descend depuis le sommet du Pic de Morgon. L’un des grands points forts d’une randonnée qui n’en manque pas.

Le froid tombe lentement. La fatigue gagne elle aussi du terrain. Malgré elle, je boucle les dernières photos du cirque. Les lumières sont définitivement trop belles pour que je fasse semblant de ne pas les remarquer. Il n’y a plus que moi dans le cirque de Morgon et ça me plaît. Il reste encore quelques mètres de dénivelé pour rejoindre la Baisse, à l’aplomb du Pic de Charance, et ils me paraissent une montagne. Je suis cuit. J’ai faim aussi. Je me jette dans un carré d’herbe froide, au passage du col, pour engloutir le reste de mon sandwich. J’ai à peine pris le temps de manger, pas étonnant que je me sente pas en forme.

Enchaîner le Pic de Morgon par le sentier des Pyramides et celui de Charance c’est se préparer à passer une journée de montagne dense mais spectaculaire. Le genre d’itinéraire qui se paye dans les jambes mais dont le souvenir restera encore fort des années après

Il est 18h et le soleil envoie des lumières sanguines colorer les versants des sommets du Queyras et de l’Ubaye toute proche. Je passe un coup de fil chez moi pour rassurer tout le monde : je vais avoir du retard. La dernière miette de mon quignon avalée, j’attaque la descente. Du moins le crois-je car le terrain réserve encore quelques surprises au randonneur éreinté. Loin d’être plat ou descendant, le début du sentier de Charance est même généreusement accidenté. Il doit en effet traverser la ravine franchie tout en bas, plus tôt dans la journée, via le sentier des Pyramides. Je retrouve mes tourelles érodées, cette fois vues du dessus.

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Couleurs enflammées et ciel de plomb. Les contrastes de couleurs et de lumière sont énergisants pendant ma descente du sentier de Charance. Plein les mirettes !

Ravin, pierriers, bouts de sentiers effacés par des éboulis, grimpette raide accroché aux racines des mélèzes : la fin de la randonnée n’épargne personne et exige des réserves, tant dans la forme physique que dans la vigilance mentale. Mais quel spectacle néanmoins ! Le sentier de Charance est superbe. En fait toute la randonnée – exceptée peut-être la partie « piste » – est exceptionnelle. Je me demande même depuis combien de temps je n’avais pas fait une sortie aussi qualitative niveau paysages, ambiances et charme des sentiers pratiqués. Cette fois, le sentier s’engage dans une descente atmosphérique et, disons-le, interminable, en slalomant sur le versant nord-est du Pic de Charance et en ouvrant très régulièrement sur les abîmes minéraux du cirque de Bragousse, dominés par le sommet du Gros Ferrant.

Démarrée par le sentier des Pyramides, la randonnée s’achève par celui de Charance. Loin d’être une anecdote sur le parcours, ce nouveau chemin offre encore au randonneur quelques paysages et points de vue épiques

Nouveau décor, nouvelles sensations, que du plaisir, malgré la fatigue. Puis la forêt est là, aux alentours des 1900 mètres. Il n’y a plus qu’à enchaîner les pas, patiemment, en oubliant que la nuit tombe de plus en plus rapidement, succédant à cette lumière grise et froide dans laquelle je baignais le temps de ma descente. Les lacets se succèdent, sans fin. Je n’en vois pas le bout. Je peine presque à discerner les balises maintenant. Puis le sol se fait moins raide, les arbres s’éclaircissent. Je reconnais le parking. 19h15. Plus de 7h de rando. Je me dis que je ne saurai décidément jamais faire les choses simplement…

Belvédère sur la montée vers Grand Clot. L’un des nombreux coups d’oeil sur les sommets environnants.

– INFOS PRATIQUES –

Carte : IGN TOP25 1/25000è 3438ET Embrun, les Orres, Lac de Serre-Ponçon
Accès : en voiture, rejoindre Savines-le-Lac : via Gap par N94, en venant de Grenoble par N85, ou Tallard, terminus A51 depuis Marseille, puis D942 et N94. Dépasser Savines, direction Embrun, en suivant la N94. Après environ 3,5 km, tourner à droite, par D568, direction Abbaye de Boscodon. Aller jusqu’au bout et jusqu’au site de l’Abbaye. Laisser à droite le chemin menant à l’Abbaye et à gauche une autre route pour poursuivre en face en s’élevant par la forêt. On rejoint un autre parking. Tourner complètement à gauche pour s’engager sur une route forestière (présence d’une barrière ouverte, a priori). La remonter jusqu’à son terminus et se stationner au parking final. La route est bonne quasiment partout.
Topo : poursuivre au bout du parking, au-delà de la barrière (panneau « chemin des Pyramides »). Dépasser une clairière avec un abri ouvert et s’engager sur un chemin étroit balisé rouge et jaune. Dépasser le belvédère des Pyramides (1) et suivre ce sentier jusqu’à la piste forestière venant de l’Abbaye (2). L’emprunter à gauche pour atteindre le parking du Grand Clot (3). Dépasser la barrière et monter par un large chemin caillouteux jusqu’aux Portes de Morgon (4). Passer devant la croix. A la bifurcation, descendre vers le fond du cirque, à droite. Rejoindre la prairie, la traverser en direction de la bergerie. La dépasser, longer les abreuvoirs et suivre un chemin bien visible dans l’axe de ceux-ci, qui s’élève en direction du sommet. Rejoindre le Pic de Morgon (5). Descendre sud-est en direction de la crête. Suivre celle-ci au mieux (attention, 2 passages un peu aériens et escarpés, cf. notes et recommandations plus bas). Rejoindre une sorte de collet qui vient buter contre un relief et repérer la sente qui descend à gauche, en biais dans le versant (6). Y descendre et rejoindre à nouveau le fond du cirque. Prendre en point de repère une sorte d’étang (7) (à sec en fin de saison), le passer par la gauche et arrondir à droite pour s’élever sur un chemin caillouteux qui rejoint la Baisse (8). Continuer à droite. Plus loin, laisser le chemin du Pic de Charance à droite et suivre à gauche, sous les mélèzes. Passer les éboulis sous le Pic de Charance (9), remonter sèchement pour arrondir sur son versant nord-est puis entamer la longue descente par le sentier de Charance. Suivre ce sentier balisé jusqu’à la clairière proche du départ et rejoindre alors le parking.

Notes : bon y’a moyen d’en faire moins pour celles et ceux que les 1500+ de dénivelé font déjà flipper. Comment ? Facile : il suffit de se garer directement au parking du Grand Clot et d’attraper l’itinéraire pédestre à cet endroit. Au retour, idem, après les crêtes, on boucle par le fond du cirque et retour par l’itinéraire de l’aller jusqu’au Grand Clot. On zappe ainsi les sentiers des Pyramide et de Charance. Du temps et du dénivelé en moins ! Merci qui ? Autre chose, et non la moindre, à l’usage des randonneur/ses qui emprunteront les crêtes au retour (ou à l’aller, c’est possible aussi). J’ai fait mention dans l’article de 2 passages aériens et escarpés. C’est pas non plus le truc le plus vertigineux du monde mais sachez juste qu’il n’y a plus de chemin à ces endroits, juste des caillasses et des bouts de crêtes à traverser aux endroits les moins exposés. C’est pas long mais je sais que ça pourra faire pinailler des marcheur/ses non averti(e)s et qui ne sont pas foncièrement à l’aise avec ce type de passage. Sachez donc qu’ils existent. Ils sont courts mais néanmoins ils sont là.
Les hébergements : pas d’hébergement à vous recommander en particulier. Je me suis coltiné l’aller-retour dans la journée depuis Aix-en-Provence. Cadeau !
Liens Utiles : si vous avez le temps – avant ou après – ou si vous disposez de plusieurs jours dans le secteur, je vous mets le lien vers le site de l’Abbaye de Boscodon, vu que vous passerez inévitablement devant en voiture. C’est quand même un Monument Historique et un bel endroit qui mérite la visite.
Bibliographie : Les Hautes-Alpes… à pied | C’est la 3ème édition du topo-guide officiel édité par la Fédération Française de Randonnée Pédestre. 41 itinéraires de Promenade & Randonnée y sont recensés pour approfondir votre découverte des Hautes-Alpes, incluant le secteur de Morgon décrit dans cet article, accompagnés de leurs cartes et de leurs explications. Prix indicatif : 14,70 € | Ref.D005

EN BREF

Assurément l’une des randonnées majeures des Hautes-Alpes par la qualité des itinéraires proposés et des paysages traversés. Le Pic de Morgon, ce n’est pas qu’une vue à couper le souffle sur Serre-Ponçon : c’est un itinéraire sportif à l’intérêt – presque – constant. A faire absolument.

by-nc-ndCe reportage Carnets de Rando, sous licence Creative Commons, est la propriété exclusive de Carnets de Rando. Son usage à des fins non commerciales est autorisé à condition de mentionner son appartenance au site www.carnetsderando.net. Pour toute autre utilisation, merci de me contacter.

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3 Comments

  1. christian Répondre

    Beaucoup de verbiage inutile et dans ce secteur que je connais bien, je vous signale le Morgon par les traverses, accès le plus direct depuis le col du Morgonnet (descriptif paru dans Montagne Magazine Hors série les sentiers du vertige

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Christian,

      Eh oui désolé je parle beaucoup. Peut-être parfois pour ne rien dire d’intéressant. Visiblement c’est le cas ici. Autrement oui j’ai cru comprendre que les voies d’accès au Morgon étaient multiples et parfois sauvages et sportives. Je reviendrai pour en faire certaines. En silence la prochaine fois alors 😉

  2. Daniel THEVENIN Répondre

    Mais non, ce n’est pas du verbiage inutile, c’est l’expression de l’enthousiasme que l’on ressent à la vue de ces paysages féeriques en automne; David tu as le droit de t’épancher d’autant plus que tu exprimes cela avec des mots et des expressions justes et percutants ! Bravo pour cette randonnée hors du commun pendant la saison de l’année la plus belle, avec le printemps aussi !

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