L’Aupillon : Farandole de Crêtes sur le Toit des Orres

Souvent éclipsé par le Pic de Boussolenc, plus facilement repérable depuis différents endroits de la station, ou par le Pouzenc, dont la silhouette singulière attire facilement les regards, l’Aupillon, abrité derrière les contreforts sud des Orres, est pourtant bel et bien le plus haut sommet de celle-ci. Proche de la barre des 3000m – il ne lui en manque que 84 pour l’atteindre – il constitue ainsi naturellement un défi à relever pour tous les collectionneurs/ses de points culminants. Si une « voie normale » montant depuis le lac de Sainte-Marguerite en constitue une approche classique, un autre circuit, plus esthétique et un peu plus aventureux, permet d’en rejoindre le sommet par un enthousiasmant cheminement en crête. Sans aucun doute la plus belle façon de le courtiser.

Difficulté : difficile | Distance : 15,5 km | Dénivelé : 1350m | Durée : 7h20 | Carte : IGN TOP25 1/25000è 3438ET Embrun, Les Orres, Lac de Serre-Ponçon

Localisation & Accès

L’Aupillon, avec 2916m d’altitude, est le point culminant de l’ensemble de sommets constituant le domaine des Orres qui, lui-même, est intégré au plus vaste massif dit du Parpaillon. Si son versant nord regarde vers le département des Hautes-Alpes, son versant sud est lui tourné vers l’Ubaye et les Alpes-de-Haute-Provence, rendant possible son ascension d’un côté ou de l’autre. L’itinéraire décrit ici s’intéresse uniquement à celle s’effectuant depuis Les Orres.

On rejoint Les Orres en voiture par la D40 depuis la vallée de la Durance et la N94, au niveau d’Embrun. Soit en venant depuis Briançon (1h20) soit depuis Gap (1h). La station est divisée en deux parties : les Orres 1650 et les Orres 1800. Il faut monter jusqu’à cette dernière et se stationner sur le grand parking de la Place de Terre Rouge (gratuit) juste derrière les bâtiments et résidences du front de neige. Rejoindre ensuite celui à pied, facilement et rapidement, via les traverses et escaliers de la station.

Au sommet de l’Aupillon dont on aperçoit, ici, les derniers mètres d’arête. En-dessous la petite larme du seul et unique lacs de l’Aupillon encore en eau lors de notre passage. Dans le prolongement du sommet, c’est la crête ouest de la Tête de l’Aupet. Et, encore derrière, la vallée de l’Ubaye.

Difficulté et Recommandations Particulières

Cette boucle a été conçue via l’assemblage de plusieurs segments de sentiers tous issus d’itinéraires de randonnée balisés par la station des Orres. On y trouve le sentier vert n°3 « la Voie des Sages », le sentier bleu n°5 « lac de Sainte-Marguerite », le sentier rouge n°10 « sentier des Cairns » et, évidemment, le sentier noir n°14 « Traversée de l’Aupillon ».

Si les trois premiers ne posent aucun problème en restant, de par leur nature, accessibles à la plus grande majorité des marcheurs/ses, le quatrième et dernier exige, en revanche, quelques recommandations. Prudemment, la station des Orres a d’ailleurs posé des panneaux d’avertissement en entrée et sortie de celui-ci (au col de l’Ane et sous la Tête du Vallon Rémolon).

L’itinéraire y est décrit comme long, difficile et réservés aux randonneurs aguerris. D’aucun pourront soupirer en qualifiant l’avis d’exagéré. Bien qu’ayant tendance, moi aussi, à nuancer le propos – il existe des parcours de crêtes autrement plus complexes et engagés que celui-ci – je le trouve cependant utile pour « filtrer » et éviter que des personnes sans aucune expérience du terrain montagne ne se retrouvent piégées sur l’itinéraire.

La longue progression par les crêtes vers le sommet de l’Aupillon. La section plus soutenue et « technique » est celle qui n’est plus éclairée par le soleil, plus haut sur la photo.

Sur un strict plan physique, le parcours est effectivement long et réclame un effort soutenu. Une fois engagé depuis le col de l’Ane, pas moyen de s’échapper avant d’avoir passé l’Aupillon et rejoint le col en-dessous. Il est alors possible de schunter la suite de la boucle pour redescendre vers le lac de Sainte-Marguerite. Reste que, globalement, il faut être capable de s’avaler au minimum 1100m de dénivelé. Pas pour tout le monde donc.

Sur un plan plus technique, les crêtes ne demandent guère plus que de savoir évoluer sur un terrain parfois rocailleux et détritique où disposer d’un pied sûr évitera des faux pas et dérapages intempestifs. Une bonne lecture de terrain est également recommandée pour débusquer le balisage et s’assurer de rester ainsi toujours dans « la bonne voie ». Si l’itinéraire n’est pas spécialement beaucoup gazeux, il emprunte des versants sauvages et raides qui pourront impressionner celles/ceux peu familiers de ce type de terrain.

Est-il également utile de préciser qu’on ne s’engagera sur ce circuit sportif qu’en l’absence de tout risque de pluie ou d’orage ? Prévoyez également du chaud dans le sac à dos : en plein mois d’août, à l’ombre et harcelé par un simple petit vent, le sommet se vit mieux avec une polaire sur le dos. Emportez enfin suffisamment d’eau car n’espérez pas en croiser beaucoup sur la route. Pour ce qui me concerne 2L par personne m’apparaissent suffisants.

L’AUPILLON : LA RANDONNÉE EN IMAGES

Trois cent mètres de dénivelé à travers les mélèzes et les pins. C’est la signature du démarrage de cet itinéraire vers le sommet de l’Aupillon, depuis le front de neige des Orres 1800. Un chemin forestier souvent large, parfois plus confidentiel, trouve sa voie entre racines et cailloux dans une alternance équilibrée de pentes douces et de cotes plus marquées.
Une section plus raide à travers le Bois de la Villette commence pour aller chercher l’épaule où se dissimule, à l’abri des regards, la petite cabane de l’Eyssalette. On y progresse à l’ombre, entouré par les sauts d’acrobate des écureuils, ce qui rend l’effort plus supportable. À sa suite, un agréable single ondulant entre les mélèzes fait enfin sortir le chemin dans les grandes prairies des Cabanes, à 2080m.
Une longue traversée démarre en direction du lac. Du genre plutôt roulante, alternant espaces ouverts avec vue sur l’immense vallon de l’Eissalette, fermé par le mur de la Montagne de la Cabane, vers lequel on se dirige – et sur la crête de laquelle on évoluera bientôt – et instants en sous-bois.
À l’ouest, de l’autre côté de falaises qu’une série d’avertissements et de protection renseignent sur la présence menaçante, s’ouvre le grand vallon de Muratier. C’est la porte d’accès vers le sommet du Pouzenc, colosse local de 2898m dont la silhouette imposante ne passe pas inaperçue dans le paysage. Si je l’ai déjà gravi, je ne lui ai malheureusement pas encore consacré de reportage sur le blog.
Le Lac de Sainte-Marguerite compte parmi les sites assidument fréquentés pendant l’été. Sa relative proximité de la station et son accès somme toute facile en font un objectif de balade et de pique-nique tout désigné. Quand bien même il est strictement interdit de s’y baigner, le lieu attire les foules venues profiter de sa quiétude et de son bel environnement paysager.
Les plus sportifs y font étape avant d’attaquer la longue ascension vers le col de l’Aupillon et son sommet éponyme. La voie classique, bien visible sur la photo. C’est cependant un tout autre itinéraire que j’ai choisi pour rejoindre le sommet. Par ses chemins de traverse et c’est clairement le cas de le dire.
Contre toute logique, il faut tourner le dos au lac et à l’Aupillon pour aller chercher le passage du col de l’Ane. En arrière-plan, dans l’ombre et à gauche sur la photo, on distingue la pyramide bien nette de la Tête du Vallon Remollon par laquelle on bouclera le retour depuis l’Aupillon.
Avant d’arrondir au sud en direction du col, le sentier vient littéralement se cogner dans le versant oriental de l’antécime de la Costa Rouenda. Après quoi il s’engage pour de bon dans le vallon de la Bachasse en suivant la piste de cairns régulièrement disposés le long du chemin, au fil d’une pente douce et progressive.
Il peut sembler étonnant que ce col, baptisé col de l’Eissalette sur l’IGN, ait été rebaptisé ici col de l’Ane… En l’atteignant, à 2524m, on a déjà parcouru un peu plus de 700m de dénivelé. De l’autre côté apparaît, loin en contrebas, la vallée de l’Ubaye. Aucun chemin n’est ouvert depuis le col pour rejoindre celle-ci. Il est en revanche possible de suivre celui qui part, plein ouest, en direction du sommet de Costa Rouenda puis, plus loin encore, vers le Pic Silhourais. Une toute autre histoire.
Ici on visualise parfaitement la quasi totalité de la chevauchée en crête. On distingue assez clairement la praticabilité correcte et évidente de la première partie encore peu rocheuse, ondulant de cairn en cairn au fil d’une crête plus amplement large que son premier aperçu, depuis le lac Sainte-Marguerite un peu plus tôt, aurait pu le laisser supposer. Un premier tronçon sans difficulté.
La partie un peu plus « technique » démarre lorsque l’herbe vient mourir au pied du ressaut rocheux coté 2759 sur l’IGN. Si le terrain bombe le torse en se montrant un peu plus impressionnant, la trace demeure cependant toujours assez bien visible et les ronds noirs toujours présents pour guider le/la marcheur/se. Démarrant sensiblement au plus près de l’arête, la trace, environ à mi-pente, va ensuite ostensiblement s’en écarter pour aller chercher un passage davantage protégé en versant sud.
Ici dans l’ascension du ressaut rocheux qui rompt avec la première partie « tout confort » dont on aperçoit l’ondulation paisible du chemin en arrière-plan. On est alors proche des 2690m, à l’endroit où il va falloir aller frayer dans le versant sud pour poursuivre son chemin. En toile de fond, le Costa Rouenda, le Silhourais et le Pouzenc commencent à donner de l’ampleur au paysage.
Sans aucun doute la partie la plus « scabreuse » de l’itinéraire dans le sens où la pente est raide, potentiellement glissante par endroit et les cailloux autour du chemin plutôt du genre instables. Il est recommandé de s’employer à suivre au mieux la trace et les ronds noirs et de faire attention à ne pas faire tomber de rocher, en particulier s’il y a du monde engagé en-dessous de soi.
À ce stade, le ressaut le plus pénible est franchi et dans notre dos. Un éclat de soleil nous autorise à distinguer, loin maintenant en contrebas, la surface émeraude du lac de Sainte-Marguerite que domine les cimes toujours plus impressionnantes du Costa Rouenda, du Silhourais et du Pouzenc. Tout à droite, dans l’ombre, les contreforts du massif du Piolit.
La dernière partie, courte, est définitivement placée sous le signe du rocher. Pas vraiment d’escalade à prévoir mais le franchissement bref de quelques strates un peu plus épaisses que d’autres nécessitant de prendre des appuis plus marqués pour se hisser. Les ronds noirs, rassurants, sont toujours là pour indiquer le meilleur chemin. Attention à bien tester tous les appuis – mains et pieds – car certaines roches se délitent plutôt facilement dans ce coin.
Le sommet de l’Aupillon est un bel exemple de cette austérité rocheuse qui caractérise les principaux sommets gravitant autour des Orres. En arrière-plan c’est la partie supérieure de la vallée de l’Ubaye qui apparaît. On reconnaît, à droite, le Pain de Sucre et le Chapeau de Gendarme et, derrière eux, le Cimet et le Mont Pelat. Les sommets du Mercantour forment d’ailleurs toute l’arrière-garde du panorama avec, notamment tout au fond à gauche de l’image, le mur prestigieux formé, entre autre, par l’Argentera et la Cime du Gélas.
Les premiers mètres de la descente côté nord réclament un peu de prudence. Sans que le terrain soit exagérément dangereux, il n’en demeure pas moins assez raide et accidenté pour y rendre la glissade facile. Les pastilles noires balisent toujours la voie mais il nous est parfois apparu plus simple de s’en écarter légèrement pour éviter les segments les plus glissants et se rassurer au contact de plus gros rochers…
Vue sur le col de l’Aupillon, en contrebas. À gauche, un sentier dégringole dans le pierrier pour rejoindre le lac de Sainte-Marguerite. À droite, un autre opère la bascule vers le Petit Vallon. Notre itinéraire poursuit lui tout droit jusqu’au sommet de la Montagne de l’Alpe de Verdun.
Il faut redescendre quelques mètres sous le col de l’Aupillon – direction lac de Sainte-Marguerite – pour faire la jonction avec la suite de l’itinéraire noir n°14. C’est là, à la sortie de cette saillie rocheuse, qu’il faudra quitter le sentier à droite pour d’abord monter en suivant le pied de la barre rocheuse, puis en coupant dans la pente pour retrouver un chemin mieux dessiné.
Presque à la sortie du pierrier remonté par le sentier noir, un peu avant d’atteindre à nouveau la crête, sous le point coté 2864 de l’IGN. En toile de fond, dans l’ombre maintenant, Costa Rouenda, le Pic Silhourais, la Montagnette et le Pouzenc. Plus à gauche, en arrière-plan, Dormillouse.
Dans notre dos, au passage du point coté 2864, le mur de la face nord de l’Aupillon impressionne. Au point qu’on peut légitimement avoir du mal à croire que c’est cette pente raide qu’on vient de descendre moins de 20 minutes plus tôt…
À partir de maintenant, la chevauchée en crête déploie une ambiance formidable. On évolue juste au-dessus de l’ouverture du Petit Vallon, dans l’axe de la silhouette accrocheuse du Pic de Boussolenc. Juste derrière se distinguent la pointe bien dessinée du Pic de Chabrières, au-dessus de Crévoux, ainsi que, plus à droite et en tout arrière plan, le Pic de Rochebrune.
Arrivée en vue de la Tête du Vallon Rémolon, dernier sommet de l’itinéraire avant d’amorcer la descente vers Les Orres. Les tous derniers mètres d’arête également mais aussi de dénivelé avant de quitter le tracé officiel de l’itinéraire n°14. Il marque également la frontière avec le domaine skiable de la station qui s’ouvre au-delà de la table d’orientation.
La table d’orientation en trois parties de la Tête du Vallon Rémolon, à 2769m d’altitude, permet d’embrasser d’un seul regard l’essentiel du parcours d’arête réalisé depuis le col de l’Ane. On en mesure à cet instant la longueur conséquente. Le triptyque permet également de nommer plusieurs sommets situés au sud-ouest, est et nord-ouest de la position. De quoi se donner de prochaines inspirations d’ascensions.
Descente par l’itinéraire rouge n°10 « Sentier des Cairns », le long de l’évasive « arête » ouest de la Tête du Vallon Rémolon. Plus bas c’est l’arrivée du télésiège de Pousterle, qu’il est possible de rejoindre et d’emprunter pour redescendre jusqu’aux Orres ; à condition, évidemment, d’avoir au préalable fait l’acquisition d’un titre auprès des remontées mécaniques en amont et, aussi, d’arriver avant l’heure de fermeture. Soit à 16h30 pour ce qui concerne la période estivale.
Dernière partie de la descente en empruntant le sentier bleu n°5 « Lac de Sainte-Marguerite » qui emprunte le très agréable et verdoyant vallon de Grand Cabane. En hiver c’est une très longue piste rouge descendue depuis le téléski du Génépi. En étant discrets, il vous sera peut-être donné, comme nous, de croiser la route d’un ou plusieurs chevreuils.
Le retour s’effectue par le même itinéraire que l’aller une fois le mélezin rejoint. En fin de journée, le sous-bois regorge d’écureuils. Il ne reste plus alors qu’à se laisser glisser jusqu’aux Orres 1800.

L’AUPILLON : TOPO PAS À PAS

Pour obtenir la trace GPX de l’itinéraire, merci de m’écrire à l’adresse contact@carnetsderando.net

Depuis le front de neige des Orres 1800, emprunter le tapis roulant (ou en rejoindre à pied la sortie) et se diriger vers la flèche signalétique de la Cabane du Pré Claux (1). Traverser le bas d’une piste vers l’orée du mélezin et le départ des sentiers n°3 (vert) et n°5 (bleu) (2). Les suivre.

Vers 1835m, à l’invitation d’une nouvelle flèche, suivre exclusivement l’itinéraire 5 (bleu) (3) en direction du Lac de Sainte-Marguerite. Plus haut, au débouché d’une clairière, atteindre un carrefour et la flèche signalétique de Clos Chisa (4). Suivre à droite la direction « Lac de Sainte-Marguerite ».

Atteindre le poteau signalétique « Vieille Cabane » alt. 2095m (5) et poursuivre par le sentier n°5 bleu direction Lac de Sainte-Marguerite.

Après avoir franchi un ruisseau, suivre le chemin ascendant à gauche (6). Il rejoint plus loin un pont en bois mal en point. Le franchir et gravir la rampe qui lui fait suite pour atteindre le lac (7).

Depuis le lac, partir à droite en suivant la direction Col de l’Ane. Puis, par des pentes herbeuses bien marquées, suivre le sentier qui contourne une imposante saillie rocheuse descendant depuis le haut des crêtes de la Montagne de la Cabane et entrer, sud, dans le vallon fermé par le col de l’Ane. En venant buter contre la pente finale, le sentier se contorsionne finalement en lacets et atteint celui-ci (8).

Depuis le col, partir à gauche – est – en suivant la crête et le sentier noir du tracé n°14. Par un itinéraire évident, souvent matérialisé par une trace ou un chemin et un balisage de ronds noirs, progresser sur le fil de la crête en direction du sommet de l’Aupillon. Après l’ascension d’un mamelon un peu plus raide que les précédents (9), atteindre le pied du ressaut 2759 qui défend l’accès à l’Aupillon (10).

Poursuivre d’abord plus ou moins au fil de l’arête en s’élevant grâce à un vague chemin à travers les piles de cailloux puis, vers 2690m, s’en écarter pour suivre, en traversée, une sente mal dégrossie ouverte en versant sud. Après quelques mètres en traversée, le chemin escalade plus franchement le versant sud, grimpant parfois plus sèchement à travers les amoncellements de cailloux. Gravir prudemment le versant jusqu’à sortir sur son versant sud-est, une trentaine de mètres sous son sommet (11). Poursuivre par le chemin le traversant jusqu’à reprendre pied sur la crête se dirigeant vers l’Aupillon.

Poursuivre sur l’arête et franchir une antécime rocheuse plus facile à négocier que le précédent ressaut. À sa sortie, surgir face aux derniers mètres d’ascension vers le sommet de l’Aupillon. En se tenant soit sur le fil de l’arête, soit à quelques mètres à peine d’elle en face sud, progresser vers le sommet de l’Aupillon et en atteindre le cairn sommital à 2916m d’altitude (12).

Descendre en versant nord en direction du col de l’Aupillon et rejoindre celui-ci (13).

Descendre quelques mètres, ouest, par le sentier conduisant vers le lac de Sainte-Marguerite. À la sortie d’un mur rocheux à droite, dans un lacet à gauche, quitter le sentier à droite en continuant à s’appuyer contre le rocher en montant. Plus haut s’en écarter en traversant à gauche pour relier un chemin bien marqué poursuivant l’ascension dans le versant. Après quelques lacets il atteint la crête de la Montagne de l’Alpe de Verdun puis le sommet de celle-ci à 2864m (14).

Continuer plein nord en suivant toujours les ronds noirs par un sentier flirtant avec la ligne de crête. Rejoindre ainsi le pied de la Tête du Vallon Rémolon, gravir la pente et atteindre la table d’orientation à son sommet. (15)

Suivre, ouest, les pastilles rouges du sentier n°10 jusqu’à atteindre, plus bas, un autre espace d’orientation et un carrefour de chemins. (16)

Suivre les ronds bleus du sentier n°5 pour glisser dans le vallon de Grand Cabane jusqu’à la jonction avec un autre sentier plus bas. (17) Suivre alors la direction « les Orres, station » pour continuer la descente. On finit par rejoindre le sentier de l’aller un peu avant le poteau signalétique « Vieille Cabane » (5). Revenir par le même itinéraire.

Remarque : les informations données dans ce récit consacré à l’Aupillon engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.

6 Comments

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Michel,

      Eh bien super ! Oui, il faut la faire alors ! Et profiter que l’arête est bien sèche avant le retour de la neige dans quelques semaines. C’est une très jolie boucle.

  1. THEVENIN Daniel Répondre

    En ski alpin, j’ai adoré la piste rouge de la Grand’Cabane, effectivement longue mais grandiose et qui permet d’admirer un somptueux paysage; bon l’hiver c’est autre chose et c’est beaucoup plus facile avec des planches sous les pieds, le plaisir est différent ! Daniel dit dani 13 sur Altituderando.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Daniel,

      Lol c’est sûr que la descente va plus vite en hiver haha ! Encore quelques mois à patienter et on pourra s’y adonner à nouveau 🙂 Mes salutations à la team Altituderando 😉

      Amicalement,

      David

  2. amoureux de la montagne Répondre

    Un récit captivant qui nous transporte directement sur les crêtes du sommet de l’Aupillon ! Les paysages et l’aventure en altitude sont magnifiquement décrits, et on peut presque ressentir l’air pur et la vue à couper le souffle. Merci pour cette évasion sur le toit des Orres, un vrai plaisir pour les amoureux de la montagne !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut,

      Merci pour ton retour ! J’ai quelques autres « expressos » de ce style en magasin qui patientent pour être mis en ligne. J’espère que tu les apprécieras tout autant. Au plaisir de te recroiser par ici 😉

      Amicalement,

      David

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.