Oenorando® des Mourels : En Famille dans un Minervois à Vigne Ouverte

Une incursion dans le Minervois ne saurait, tôt ou tard, échapper à la thématique du vin. L’Hérault regorge de terroirs viticoles et le Minervois, tout à l’ouest du département, est loin de compter parmi les moins importants. Quand on dit Minervois on pense forcément à Minerve. La cité cathare ne porte pourtant pas seule sur ses épaules ce territoire sensiblement mystérieux dont les frontières diffèrent selon qu’on se place sous l’angle de l’appellation ou de la zone touristique. Discrètement blotti au pied du causse, Azillanet est l’une de ses portes d’entrée et abrite un parcours de randonnée permettant de soulever le voile de cette identité complexe à travers l’espace viticole. Bienvenue sur une Oenorando®, spécificité héraultaise qui fait aller la randonnée à la rencontre du vignoble et des paysages associés. Je l’ai parcourue en famille pour Carnets de Rando.

Difficulté : facile | Distance : 6,5 km | Dénivelé : 110 m | Durée : 2h | Chiens admis : oui | Cartes : IGN TOP 25 1/25000è 2445SB – Lézignan-Corbières, Rieux-Minervois

OENORANDO® ? KEZAKO ?

Matin tranquille à Azillanet. Le petit village de l’Hérault respire le calme d’un dimanche quand nous laissons derrière nous la Cave des Trois Blasons, point de départ de cette Oenorando® des Mourels. Mais au fait c’est quoi une Oenorando® ?

C’est la conjugaison, ici, dans l’Hérault, de deux thématiques fortes du territoire : la randonnée pédestre d’une part, dont le rythme lent favorise l’immersion et la découverte, et la viticulture, une fierté et une institution ici, dont l’exercice contribue à asseoir la notoriété des vins du sud tout en façonnant les paysages depuis des décennies.

Avec les Oenorandos®, les plaisirs du vin et de la marche à pied réunis sous l’égide de la valorisation des terroirs et des paysages, n’ont jamais fait aussi bon ménage !

Loin d’être uniquement l’apanage des connaisseurs/ses, l’Oenorando®, bien au contraire, entend donner les clés d’un territoire viticole à des visiteurs curieux d’histoire locale et désireux d’associer une dégustation et/ou un achat de vin à une plongée balisée et oxygénante à travers les terroirs qui les portent.

Destinées à tous les publics, certaines s’adressent plus spécifiquement, de par leur faible durée et niveau de difficulté, aux familles. C’est le cas de cette Oenorando® des Mourels où j’ai embarqué ma petite tribu en cette matinée de fin mai aux accents d’été.

POUR L’AMOUR DES VIGNES

Une petite route, oubliée du trafic routier, nous conduit, entre deux murs de pierres, dans l’océan de vignes qui cerne Azillanet. Adossé aux pieds des causses annonçant la Montagne Noire tout proche, Azillanet pourrait ressembler à une oasis jaillie d’une armée de ceps.

De toutes les pratiques agricoles, la vigne est, à mes yeux, celle qui génère l’harmonie visuelle la plus séduisante. En cause, probablement, cet agencement géométrique qui fait de l’œil à notre goût instantané pour les lignes de fuite esthétiques et la linéarité des formes.

La régularité de la vigne, son nivellement par le haut, le parallèle impeccable de ses rangées : tout, dans la vision, contribue à l’apaisement.

À moins qu’il s’agisse de ces nuances de vert subtiles qui peignent des carrés aux couleurs printanières sur cette terre labourée pour les recevoir ? Je ne saurais trancher sur la raison exacte de cette fascination qui vire à l’hypnose.

Le fait est que la vigne stimule ma créativité de faiseur d’images. J’essaie de transmettre un peu de cette enthousiasme débordant à ma fille. Mais, à 7 ans, on préfère jouer aux funambules sur un muret qu’écouter la litanie de son père sur l’art associé au paysage !

UN PAYSAGE À L’ÉPREUVE DU TEMPS

Le début de la randonnée démarre dans le vif des Mourels. Le paysage de ce micro-terroir s’impose au regard, fermé au sud-est par les contreforts boisés du Serre d’Oupia. Ici les sols sont peu profonds et dotés d’une pierrosité importante.

Les réserves en eau sont faibles et, en marge de la vigne, une végétation de garrigue prolifère. L’érosion se fait ici à ce point singulière qu’elle est dite « en mourels ». Il n’en fallait pas davantage pour baptiser ce secteur, à l’est d’Azillanet, ainsi que cet itinéraire de randonnée.

Loin d’être figé dans le marbre, le paysage est un argile façonné par le temps et les hommes. Les deux orientent sa physionomie, agissant sur des leviers respectifs qui en modifient profondément l’aspect selon des échelles de temps variables.

Le tracé se faufile avec une remarquable ingéniosité, s’appliquant à emprunter les sentes inattendues d’un réseau de chemins aussi ancestral que clandestin. On y chemine par vignes et par sous-bois de pins d’Alep, essence résineuse revenue en force après que quelques crises agricoles aient conduit plusieurs parcelles à l’abandon.

Rendues à la friche, les vignes ont abdiqué quand elles n’ont pas été arrachées. Le paysage actuel se forme, à travers lequel le randonneur attentif guettera les signes d’un passé révolu comme le ferait un archéologue des chemins.

Un exemple de ces anciens espaces cultivés rendus aujourd’hui à la friche et au travers desquels surgissent, comme ici, la ligne perdue d’une restanque.

S’il était possible de voyager dans le temps à bord d’une DeLorean, il serait passionnant et terriblement instructif de se projeter dans les Mourels du Néolithique pour y découvrir un horizon de chêneraies intact puis, d’un claquement de doigts, de sauter dans la Romanité Gauloise.

On réaliserait alors brutalement que cette forêt s’est déjà réduite comme peau de chagrin. Un processus qui empirera au cours des siècles où la consommation de bois conduit la civilisation du moment dans le mur de la pénurie.

C’est l’imaginaire de ce Minervois d’hier, la démarche mentale pour passer d’hier à aujourd’hui, qui fait de cette Oenorando® davantage qu’une simple balade : un voyage dans le temps.

Imaginez plus de trois siècle d’un Languedoc presque désertique, abrasé par des besoins colossaux en bois et épuisé par les troupeaux et les activités humaines : agriculture, bûcheronnage, teintureries, charbonniers…

Les sols souffrent et de grandes quantités de terres seront perdues quand l’aube du 19ème siècle se lève. L’arrivée du tracteur va alors imposer la vigne comme culture unique. Le processus d’uniformisation du paysage est lancé. Avec les quelques ratés évoqués plus tôt qui laisseront quelques parcelles sur le carreau.

Les vignes d’aujourd’hui, telles que les découvrent les randonneurs sur l’itinéraire

Cette partie de l’histoire séculaire des Mourels se lit avec davantage d’acuité au fil du segment le plus oriental de la boucle. Les terres y sont retournées à une nature plus anarchique qui s’emploie à recouvrir les traces laissées par l’homme.

Moyennant un certain degré d’attention, le/la marcheur/se apercevra ici le rebord d’un ancien mur de restanque sur lequel passe le sentier, là le creux d’un ancien canal d’irrigation pour abreuver les autres cultures. Un réseau gigantesque même, témoin d’une époque où chaque centimètre carré de sol était exploité.

Les principaux témoins d’un passé révolu sont des reliques d’aménagements émergeant des bouquets de cistes et de genêts qui ont remplacé le raisin et qu’un œil attentif débusquera.

Aux abords de Gourios, les balises blanc et rouge du GR®77 nous disent adieu et s’éclipsent à droite pour rejoindre Minerve, à à peine 3 kilomètres plus au nord. Autre lieu, autre histoire, que je vous ai racontée dans l’article Minerve : Tout Faire en Un Jour ou Presque.

La cité cathare n’est cependant pas au programme du jour et nous tournons le dos au GR® pour poursuivre notre route à la découverte des Mourels.

CURIEUX DE NATURE

Midi approche. Un soleil d’aplomb mais pas encore complètement de plomb, arrose le chemin de chaleur. Patiemment, entre deux rangées de pins d’Alep, un tapis caillouteux s’élève mètre après mètre vers les hauteurs d’Azillanet.

Le dénivelé de la boucle se joue dans cette courte partie. Rien de significatif et des efforts à fournir modestes, même pour un enfant qui bougonne parce que ça monte et qu’il fait chaud ! Un replat chasse cependant vite la contrariété.

La vigne, en toile de fond de l’Oenorando®, est un prétexte pour disséquer la nature qui nous entoure, de la trille d’une fauvette à tête noire aux grappes blanches des badasses qui parsèment les bords de chemin.

Un millepertuis au bord du chemin capte l’attention de Ambre qui se saisit de mon téléphone pour identifier le bel inconnu. Plant@Net est le Delachaux & Niestlé du 21ème siècle ! L’un de ces instants où le portable dans les mains d’un enfant prend presque du sens.

Du moins aux yeux d’un père pétri d’amour pour sa fille jouant aux naturalistes en herbe. Maman accompagne la démarche, expliquant là le pollen ou ici le couple étamine/pistil en ouvrant la carène d’un genêt. La randonnée est aussi un temps d’apprentissage.

DES MOURELS AU PETIT CAUSSE

Autour du sentier, le rocher s’émancipe. Cantonné jusqu’alors à de simples affleurements ou à quelques poussées timides à travers la végétation, le voici qui écarte du coude pins et oliviers, qui nettoie les versants pour faire admirer ses marnes austères.

Le terroir du Petit Causse n’est pas loin quand le tracé croise la route départementale reliant Azillanet à Minerve. Une terre dans la terre devenue, en 1999, la première appellation village du Languedoc avec l’AOC Minervois la Livinière, à laquelle seuls six villages – répartis sur 2600 hectares de vignes – peuvent prétendre.

Avec son orientation sud et ses sols de marnes calcaires compactes, le Petit Causse est l’un des secteurs les plus arides et les plus chaud du Minervois.

Une aire de pique-nique avançant comme la proue d’un navire dans l’océan permet aux marcheurs d’embrasser d’un seul regard cet immense paysage du Minervois qui se déploie au-delà d’Azillanet.

Quand les conditions météorologiques s’y prêtent, on voit jusqu’aux sommets des Pyrénées. L’occasion d’avancer plus précisément sur la définition de Minervois, aujourd’hui assignée à la seule référence viticole. Il n’en a pas toujours été ainsi…

ENCORE UN PEU D’HISTOIRE

Retour aux Romains et à la Gaule livrée aux invasions barbares. Bien avant la vigne, le Minervois s’affiche comme circonscription administrative rattachée au Pays Narbonnais et dotée, grâce à des évêques forts, d’une identité ecclésiastique marquée. C’est une époque de stabilité qui ne survivra malheureusement pas à la création des départements en 1790.

Il faudra attendre un mouvement coopératif de vignerons rebelles en 1907, suivi de l’élan de la viticulture moderne pour que l’expression soit extirpée de l’oubli et associée à l’appellation qu’on connaît qui couvre 16 communes du département de l’Hérault et 48 de l’Aude.

Pôle viticole majeur du Minervois, Azillanet trône au milieu des vignes avec, en héritage, les méandres d’une longue histoire démarrée dans la tectonique des plaques de l’ère Primaire.

En 1985 vient la consécration puisque le Minervois obtient l’attribution d’une AOC qui le hissera sur la troisième place des meilleures productions régionales derrière les AOC Côteaux du Languedoc et Corbières.

Une revanche magistrale pour ce vin qui, depuis les premiers vignobles monastiques du Moyen-Âge, a su se relever de la crise de l’oïdium, du phylloxera puis d’une période de surproduction de crus de qualité très inférieure.

LA BOUCLE RETOUR

La seconde partie de la boucle s’ouvre au-delà du belvédère. Nouveau plongeon dans un treillis de genévriers et de cistes blancs. La garrigue est un mariage hors-norme de senteurs et de végétation semi-hostile.

La Nature semble vouloir se prémunir des fortes températures à même de l’assiéger plusieurs mois durant. Le randonneur aura beau clamer son innocence, il n’en écopera pas moins d’une griffure par-ci ou d’une piqûre par-là.

On flirte parfois avec le maquis, ultime degré d’impénétrabilité végétal, auquel on échappe grâce au passage étroit libéré par un sentier de terre claire et sèche comme la pierre qui s’empile sur des murs nouvellement visibles.

Dans un beau mur bâti à hauteur d’homme s’aperçoit une anfractuosité dans laquelle il est possible de s’asseoir pour un nouveau moment de pause à l’ombre. Nous ne sommes alors pas loin du pont s’arc-boutant au-dessus de la source de Font Grande.

C’est un vestige respectable témoignant des nombreux aménagements réalisés pour amener l’eau jusqu’à Azillanet. Excepté que l’eau du Tary s’est, à juste titre, tarie. Et le pont de ne plus enjamber que le vide et les souvenirs d’un cours d’eau évanoui.

Le passage du pont sur le Tary au niveau de la source de Font Grande

Une dernière pente propulse le tracé à 177 mètres, altitude la plus haute qui sera enregistrée sur ce parcours. Murets et chênes verts nous font une haie d’honneur avant de céder la place aux vignes de la Livinière ondulant avec grâce au gré des courbes du relief.

À l’instar du Tary précédemment, le lit à vide du ruisseau des Cigalières – quelle poésie parfois dans la toponymie ! – qui jouxte plus loin le chemin, ne charrie plus que le silence amer d’une voix d’eau éteinte.

Si un travail de mémoire permet de comprendre la transformation du paysage au cours des siècles écoulés, d’autres mutations, actuellement en cours, exigent de notre part de prendre très rapidement conscience des enjeux et des défis qu’elles font à nouveau peser sur ces terroirs assujettis, comme l’ensemble du vivant, au réchauffement climatique et à la diminution de la ressource en eau.

AUX PORTES D’AZILLANET

Blottie au pied des premiers contreforts des causses, la petite commune de moins de 500 habitants qui s’étale entre la plaine de l’Aude, au sud, et la rive droite des gorges de la Cesse, au nord, est finalement rejointe.

Elle tirerait son nom de celui d’un antique propriétaire romain, un certain Atilius. On la traverse par un intéressant cheminement empruntant des ruelles étroites et des passages secrets habilement révélés par le balisage.

Traverser Azillanet, c’est l’occasion de croiser un patrimoine qui ne se borne pas uniquement aux caves particulières – une bonne dizaine – tout en admirant quelques œuvres artistiques amoureusement dédiées au vin.

Au terme de ces six kilomètres, une visite à la cave des Trois Blasons s’impose presque. C’est ici qu’à l’automne sont regroupées les vendanges issues des vignobles de cinq communes : Aigne, Cesseras, La Caunette, Minerve et, évidemment, Azillanet.

Une bonne occasion pour en savourer la riche subtilité à l’occasion d’une séance dégustation réalisée dans la fraîcheur de l’espace d’accueil. Comme nous, une fois débarrassés de votre tenue de randonnée, cela vous donnera peut-être envie de ramener un peu de ce Minervois à la maison !

LES MOURELS – GUIDE PRATIQUE

Venir à Azillanet

Située bien à l’ouest du département de l’Hérault, à la frontière de l’Aude, Azillanet peut tout aussi bien se rallier par l’ouest que par l’est ! Pour le rejoindre en voiture, il faudra se déplacer, dans un sens ou dans l’autre, sur l’axe qui relie Carcassonne à Béziers : alternativement D6113 – entre Carcassonne et Trèbes – puis D610 – entre Trèbes et Homps- puis D5 et D11 – entre Homps et Béziers. Pour le côté Béziers il faudra sortir de l’A9 à la sortie 36 Béziers-ouest et suivre la D64 direction Mazamet d’abord, avant de sortir à l’indication de D11, direction Montady et Capestang. Pour le côté Carcassonne – en arrivant de Toulouse ou Bordeaux par exemple – il faudra sortir de l’A61 à la sortie 24, Carcassonne-est, direction Narbonne et Trèbes.

Une fois sur cet axe général, pour celles/ceux venant de Béziers, le quitter 4,5 kilomètres après avoir dépassé Pouzols-Minervois pour suivre la D52 direction Olonzac. Au rond-point, continuer tout droit par la D52 pour entrer dans Olonzac. Au croisement suivant, prendre cette fois à droite par la D10 direction Minerve et Azillanet. Pour celles/ceux venant de Carcassonne, le quitter après avoir franchi le Canal du Midi un peu après la sortie de Homps en tournant à gauche direction Olonzac par la D52E3. Au croisement avec la D52 à venir plus loin, prendre à gauche direction Olonzac. Au rond-point, continuer tout droit par la D52 pour entrer dans Olonzac. Au croisement suivant, prendre cette fois à droite par la D10 direction Minerve et Azillanet.

À l’entrée d’Azillanet, au rond-point, continuer tout droit direction Minerve et centre-village par la D10. Au bout de l’avenue d’Olonzac, ne plus suivre Minerve mais continuer en face par le chemin de la Coopérative, en direction de la cave des Trois Blasons. Faire quelques mètres et se garer tout de suite à gauche sur le parking face à la cave.

Il n’y a pas de ligne de bus directe, ni régulière pour rallier Azillanet depuis une ville pourvue d’une gare routière et/ou ferroviaire. Seuls les scolaires bénéficient de ce service adapté à leurs horaires et à leurs jours d’école. En train, la gare la plus proche est celle de Béziers, pour l’Hérault, ou de Lézignan-Corbières, pour l’Aude.

LES MOURELS – LE TOPO PAS À PAS

Balisage : tout l’itinéraire est entièrement balisé en rectangles jaunes. La trace GPX est disponible ici.

Depuis le parking de la cave des Trois Blasons, remonter encore le chemin de la coopérative (présence d’un panneau de départ en bois à droite de la route) et tourner à droite à la sortie de la petite pinède à main droite sur une route sans nom. (1) La suivre tout droit. Elle se dirige vers les vignes. Dans un coude à droite, la quitter à gauche par un petit sentier longeant des vignes. (2)

Il s’engage ensuite dans une petite pinède et débouche sur une route. (3) La suivre à droite sur presque 200m puis la quitter à gauche par un chemin caillouteux qui remonte à contresens. (4) Il rebascule rapidement dans une dépression en friche avant de recommencer à s’élever à travers les résineux en suivant le fil d’une ancienne restanque. Atteindre une route. (5)

Laisser le GR®77 partir à droite et suivre cette route sur environ 300m. Repérer alors un chemin qui grimpe à droite entre les pins. (6) Plus haut, revenu à plat, il crochete d’abord par un sentier étroit à travers la végétation, redescend légèrement pour atteindre des vignes (attention à bien repartir à droite au niveau de celles-ci) pour déboucher enfin sur un point haut avec vue sur la plaine. Redescendre jusqu’à la route départementale le long d’une marne. Au croisement prendre à gauche par le passage aménagé le long de la route. Au bout, la traverser prudemment et atteindre l’aire de pique-nique et le belvédère. (7)

Passage aménagé et sécurisé aux abords de la route départementale

Prendre le chemin qui, en tournant le dos à la borne de présentation du panorama, bascule en contrebas du chemin carrossable prolongeant l’aire de repos. Il fait très vite un coude à gauche, passe devant une ancienne source empierrée (à gauche du sentier), dévie plus loin à droite entre les cistes et rejoint finalement un chemin carrossable. (8)

Prendre à droite et s’élever doucement pour atteindre le pont sur la source de Font Grande. (9) Passer sur le pont et continuer à monter par un sentier tracé sous les pins. Plus haut il arrondit à gauche et débouche au milieu des vignes avant de retourner sous la pinède. Rester vigilant pour repérer les balises s’échappant à droite, en descente, au niveau d’un carrefour. (10)

Descendre et, plus bas, prendre à gauche pour continuer la descente. (11) Suivre le cours à sec du ruisseau des Cigalières et rejoindre un chemin plus large, d’abord, avant d’atteindre, ensuite, le bitume du chemin de Roumyre. Le suivre tout droit pour atteindre Azillanet.

Les balises, dans Azillanet, sont souvent placées sur le goudron de la route, les croix comme les indications pour tourner. Certaines sont un peu effacées. Le tracé s’emploie à emprunter les ruelles les plus étroites pour rejoindre l’Église Saint-Laurent au niveau du haut de la rue du Couvent. Il traverse ensuite l’espace arboré de l’église pour s’engager par un passage étroit ouvert dans l’angle de l’église qui aboutit sur l’avenue d’Olonzac. La traverser et continuer par un passage, en face. Rejoindre ainsi le chemin de la Coopérative qu’on suit à droite pour retrouver le parking du départ et la cave des Trois Blasons.

La rando-fiche de cette Oenorando® est également disponible sur le portail de Hérault Tourisme.

Saisonnalité

Deux périodes sont plutôt meilleures que d’autres pour profiter de cette Oenorando®. La seconde partie du printemps, d’abord, puis de septembre à fin octobre. Dans les deux cas, vous profiterez de vignes épanouies et généreuses.

Bien vertes dans le premier cas, en cours de vendange dans le second et, bien après encore, flamboyantes sur la fin de saison. Plus tôt ou plus tard les vignes ont perdu de leur superbe, se contentant d’être des rangées de ceps dénudés. La magie de la vigne opère moins à cette époque, il faut le reconnaître.

Liens Utiles

Vous ne connaissiez pas les Oenorando® avant d’arriver ici ? Si le concept a éveillé votre curiosité, tant de randonneur/se que d’amateur/trice de vins, je vous mets le lien vers la page des Oenorando® de l’Hérault histoire d’en savoir plus sur le concept et d’avoir sous les yeux les autres itinéraires proposés dans le Département.

Cette Oenorando® vous a donné des envies supplémentaires de Minervois ? À la bonne heure ! C’est qu’il y a de quoi explorer dans ce secteur où les randonnées ne manquent pas d’intérêt. Vous verrez que le territoire ne se borne pas uniquement à la vigne. Et que villages et patrimoine à découvrir sont légion, dans un cadre naturel enchanteur. Plus d’infos sur le site de l’Office de Tourisme du Minervois-Caroux.

La randonnée s’inscrit au large répertoire des activités sportives de pleine nature. À ce titre, sa pratique engage la responsabilité des marcheurs/ses à respecter et protéger la nature parcourue. Cette année le Département de l’Hérault a lancé une vaste campagne de sensibilisation sur ce thème, baptisée « l’Hérault notre plus beau terrain de sports » et a mis librement à la disposition de chacun(e) un kit des éco-gestes.

Par cet engagement, le/la randonneur/se officialise sa pratique vertueuse et responsable de l’activité. Il est même possible et recommandé de partager vos expériences sur le compte Instagram de l’Hérault en n’oubliant pas d’ajouter le hashtag de l’opération : #heraultnaturesportive qui permet aux sportifs de partager leurs belles découvertes en nature et les bons gestes à adopter pour une pratique respectueuse de l’environnement. Et pour visualiser l’offre de randonnée dans l’Hérault, un coup d’œil à la carte Randonnez dans l’Hérault.

Hébergement

La Villa du Menhir

Un pur petit paradis pour terminer une bonne journée de randonnée ! Stephan et Morgane mettent à disposition de leurs hôtes un cadre de rêve : une immense terrasse avec piscine dans laquelle plonger et se rafraîchir après l’effort. L’excellente table d’hôte peut y être servie à la demande et sur réservation pour la modique somme de 22 euros par personne. Les chambres sont agréables et fonctionnelles. Vous pourrez aussi profiter du spectacle des parapentistes qui remplissent l’horizon ouvert de la terrasse au-dessus du sommet du Puech. On a apprécié tout autant l’accueil et le sourire de nos hôtes que ces instants de calme dans la fraîcheur du soir à profiter d’un apéritif de bienvenue. Hautement recommandable et à environ 20mn d’Azillanet. Infos et réservations : 07 66 43 03 80

Remarque : les informations données dans cet article consacré à l’Oenorando® des Mourels engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.