Tour de la Crête d’Âne : du beau ski droit dans le Bure !

C’est un peu la malle à trésors du Dévoluy, entreposée discrètement entre les espaces dénudés de Rabou et l’agitation du domaine de Superdévoluy. Une trilogie de vallons veillée par le Pic de Bure en personne où la neige semble ne jamais vouloir manquer en hiver. À l’abri sous le vent qui fait le ménage partout ailleurs, protégés par une exposition qui optimise une transfo trop rapide, les vallons de Bure ressemblent à l’un de ces atouts qu’on abat pour être certain de gagner une partie. Une conjugaison presque insolente de conditions favorables qui prédestine le lieu à recevoir la bénédiction des randonneurs du secteur en toutes circonstances. Élevé au rang de classique, le tour de la Crête d’Âne s’impose ainsi comme la quintessence du ski de randonnée dans le Dévoluy.

Difficulté : moyen | Difficulté ski : 2.1 | Distance : 11 km | Durée : 4h45 | Dénivelé : 810m

SITUATION & ACCÈS

Ouverts au nord de la Montagne de Barges – qui relie le col de Rabou au pilier est du Pic de Bure – les vallons de Bure sont au nombre de quatre. Si celui de Barges est isolé, les trois autres sont communiquants. Le vallon de Corne, le plus à l’ouest, sert de liaison avec la Combe Ratin. Les vallons d’Âne et Froid, accessibles depuis celui de Corne, forment la structure la plus grande. La Crête d’Âne, formation rocheuse très esthétique les sépare majestueusement tout en en autorisant le tour.

Pour un aperçu des Vallons de Bure en été, voir la partie que je leur ai déjà consacrée dans l’article Premiers Pas dans le Dévoluy : 5 Itinéraires à Faire Absolument

En voiture, on arrive dans le Dévoluy l’hiver soit par le nord, via la D117 depuis la N85 et les gorges de la Souloise – en venant de Grenoble – soit par le sud, via la D937 depuis la D994 et le col de Festre – en venant de Gap ou de Veynes. Suivre d’abord la direction Superdévoluy puis, à la sortie de Saint-Étienne-en-Dévoluy, col du Noyer. Plus loin, dans le premier lacet à gauche, quitter la D17 pour la D417, direction L’Enclus et IRAM. Suivre la direction IRAM jusqu’au parking terminal, à l’entrée de la zone du téléphérique. La route ne va pas au-delà en hiver.

Depuis le départ de l’IRAM, un coup d’oeil vers la large ouverture annonçant les vallons, au sortir du Bois Rond. Un aperçu de l’arrondi qu’il va déjà commencer falloir opérer pour les atteindre. Le tout sous la vigilance du Pic de Bure.

DIFFICULTÉS PARTICULIÈRES & RECOMMANDATIONS

De l’avis des locaux, les vallons de Bure constituent assez fréquemment une bonne option quand les conditions sont médiocres partout ailleurs dans le massif. Grâce à une exposition favorable, la quantité et la qualité de la neige peuvent ainsi s’y avérer exceptionnelles. En particulier dans le Vallon Froid – qui porte bien son nom – et qu’on réserve généralement à la descente. Avec des espaces généreux et des pentes très majoritairement inférieures à 30°, il est ainsi possible d’y pratiquer un ski ouvert et généralement safe.

On ne va pas aller jusqu’à parler de pratique sécurisée car les vallons demeurent bel et bien un terrain alpin et hors piste au sein duquel évoluer requiert un minimum d’expérience de la montagne. Il rassurera cependant les néophytes à la recherche d’un terrain de jeu où la prise de risque est plutôt bien contenue. On évitera malgré tout les pentes ouest les plus raides et qui prennent souvent le soleil et on se méfiera des pentes à 40°/45° bien tentantes qui donnent envie de monter au-dessus du col faisant la jonction entre vallon d’Âne et vallon Froid.

Avant de s’y engager, il reste obligatoire de consulter le bulletin Neige & Avalanches de Météo France pour le massif du Dévoluy et il est par ailleurs vivement recommandé de porter sur soi un appareil DVA, ainsi que le matériel de sécurité associé (pelle et sonde).

TOUR DE LA CRÊTE D’ÂNE : L’EXPRESSO-TOPO

Trace GPX

Je dispose de la trace GPX pour cette course, calquée sur la boucle estivale. Si l’axe et les directions générales correspondent à peu près, l’hiver peut amener certaines variations. N’hésitez pas à me la demander en m’écrivant à l’adresse contact@carnetsderando.net

1 – LE VALLON D’ÂNE

Depuis le parking, remonter en suivant la route jusqu’à la jonction avec un chemin venant de droite. L’ignorer et poursuivre par la route en neige pour passer plus loin sous le téléphérique et atteindre l’intersection desservant le vallon de Corne. Continuer à gauche et entrer dans la forêt.

Les premiers mètres après le parking, sur le côté droit de la route – non entretenue l’hiver – qui traverse ensuite le Bois Rond. Dans l’axe c’est le Vallon de Corne et la falaise de Baume Noire. À droite, la silhouette arrondie du Pied Gros de Saint-Étienne. Tout à gauche, le Pic de Bure (2709m).

Pouvait-on bénéficier de conditions plus parfaites pour cette sortie ? L’annonce d’une météo quatre étoiles m’a fait filer à bride abattue la veille vers le Dévoluy. Au passage du col de Festre, l’hiver me paraît pourtant fragile. Isolé loin à l’ouest de la frontière avec l’Italie, le massif haut-alpin semble à la peine, blanchi avec modestie par des chutes de neige timides en comparaison de celles constatées dans les Écrins où je me trouvais 48 heures plus tôt pour un week-end à raquettes.

J’ai du mal à croire que je vais trouver mieux que le manteau peu épais et grossièrement transformé sur lequel j’avais laborieusement glissé, trois jours plus tôt, au col de Rabou, un jour triste de gris et de brouillard. Aujourd’hui le ciel est d’un azur indécent et la visibilité optimale. C’est LE jour. J’ai rendez-vous avec Robin et Léonie, qui travaillent à l’Office de Tourisme du Dévoluy, pour me conduire dans les vallons et m’en traduire les secrets. Robin dissipe mes inquiétudes de la parole assurée du connaisseur : « Les Vallons, c’est une valeur sûre. Il y a toujours de la bonne neige là-bas.« , m’assure-t-il.

Juste après avoir laissé le départ vers le vallon de Corne à droite, on fait notre entrée dans la grande forêt de Bois Rond en suivant le chemin forestier direction le parking de la cabane de l’Avalanche.

Suivre la route forestière de Bois Rond jusqu’au parking de la Cabane de l’Avalanche. La quitter alors en tirant à droite entre les résineux et en suivant, grossièrement, le tracé du chemin d’été jusqu’à sortir dans les espaces ouverts à 1700m au niveau d’une grande jasse.

Montée à vue à travers l’espace forestier du Bois Rond en direction de la lisière à 1700m. On profite de quelques clairières pour bricoler notre trace en suivant au mieux la trajectoire du sentier estival évanoui sous la neige. En arrière-plan on reconnaît la ligne du Lleraver et le sommet du Pic Ponsin.

On récupère le soleil à la sortie du bois, surgissant dans un décor de bosses douces surmontées d’éruptions rocheuses plus marquées. Des traces de courbes en pagaille sont imprimées dans le blanc pailleté d’une neige plutôt abondante. Je fais part de mon étonnement à Robin et Léonie. « C’est ici qu’a eu lieu la Fête du Ski de Rando organisée par le Club Alpin Français Buech Dévoluy. D’où les traces que tu vois.« , m’explique Léonie.

« Habituellement il n’y a pas tant de monde que ça dans les vallons« , poursuit Robin. « Même si les conditions sont bonnes, je n’ai jamais compté plus d’une douzaine de skieurs en même temps. Ce qu’on voit là autour de nous correspond sans doute aux ateliers mis en place pour l’occasion. » L’événement prévoit en effet des formations à la sécurité ainsi que des sessions d’initiation pour découvrir la pratique. Un moment de convivialité et de partage dans le décor bluffant des vallons.

La « zone d’entrée » des vallons au débouché du Bois Rond. Ici photographiée depuis les abords de la cabane du Vallon d’Âne. On distingue, au centre et perchés sur une bosse un peu large, les silhouettes de deux randonneurs à raquettes. Même si le ski est le plus adapté pour une exploration en profondeur, la raquette permet également une visite plus circonstancielle des lieux.

Depuis la jasse – point coté 1698 sur l’IGN – s’élever sud-est à travers les mamelons en direction du « col » coté 1767, juste en-dessous du promontoire où s’élève la cabane du Vallon d’Âne. À partir de là, tirer plein sud en direction du fond du Vallon d’Âne en restant à peu près sur la courbe de niveau, à main droite du vallon.

Dans la traversée du Vallon d’Âne. On entre dans le vif du sujet. Tout ici devient immense. À gauche, prenant doucement le soleil, la ligne blanche dissimulant la Crête de Foisse et le Pas du Follet. Sous le Pic de Bure s’identifie l’épaule rocheuse massive de l’Istier encadrant d’un côté la Combe de Bure.

L’irruption dans le Vallon d’Âne impose un changement de perspective. D’un seul coup le concept de dimension bascule. La faute au Pic de Bure, monumental, indétronable seigneur du Dévoluy qui écrase de ses falaises verticales l’espace du vallon. Je nous vois minuscules dans le cadre étroit de l’appareil photo. Presque misérables. D’insignifiantes fourmis en quête de neige fraîche et de courbes aérées.

L’ascension du Pic de Bure par la Combe Ratin en été : à lire sur le blog dans l’article 5 Sommets Essentiels qui vont vous Rendre Fous du Dévoluy

Robin me désigne le mur d’en face. « Selon ce que tu veux faire, on peut d’abord monter au Pas du Follet.« , dit-il. J’avais noté ce pas comme une variante sur la boucle. Un bonus. Pour quelques virages de plus. Un coup d’oeil rapide vers le passage menant au Vallon Froid me suffit pour réaliser qu’on y sera à l’ombre si on monte trop tôt. Le Pas du Follet peut nous donner l’occasion de réaliser de premières photos de poudreuse et de soleil. Je donne le feu vert à Robin pour nous conduire là-haut.

Une fois le fond du vallon atteint – approximativement au niveau du point coté 1762 – commencer à monter en douceur sud-est puis, plus tard, attaquer plus frontalement le mur desservant le passage vers le Vallon Froid. Si vous souscrivez à la variante par le Pas du Follet, il faudra, en cours de chemin, tirer à droite et sud-ouest – au niveau du point coté 1868 – pour aller chercher le rebord du plateau bien visible sous la crête de Foisse.

Robin et Léonie dans les dernières conversions de la variante du Pas du Follet. On voit approcher sur l’image la grosse lèvre arrondie annonçant la fin de la pente et l’amorce du vaste replat. La descente s’effectue en arrière de la trace de montée, dans le léger creux qu’on devine sous la barre rocheuse.
Au débouché sur le replat desservant le Pas du Follet. L’occasion de quitter les skis quelques minutes et de profiter d’une vue panoramique sur le vallon d’Âne qu’on vient de traverser. On repère parfaitement les rochers de la Crête d’Âne en face de nous. Tout au fond, loin derrière l’ouverture du col du Noyer, ce sont les Écrins et, notamment, le sommet de la Roche de la Muzelle (3465m).

Depuis le replat, enlever les peaux et redescendre pour retrouver la trace montant vers le passage du Vallon Froid.

Le contact avec la neige à la descente confirme l’impression donnée par le vallon : légère, à peine transformée et suffisamment abondante pour une glisse plaisir. Robin avait raison : alors même que le niveau d’enneigement est qualifié de déficitaire pour la saison, les Vallons de Bure ont fait le plein et savent entretenir leur précieux bien. Dans une pente sans piège flirtant avec les 30°, on descend tous les trois plein gaz en savourant chaque virage.

Robin dans ses oeuvres à la descente du mur s’ouvrant sous le Pas du Follet. Des conditions démentes, tant pour le ski que pour la photo !
Enchaînement impeccable de courbes à mach 2 dans la poudreuse de luxe des Vallons de Bure.

Découvrez cet autre itinéraire de ski de randonnée dans le Dévoluy en lisant cet article : Tête de Merlant – « Frit » Ride Facile dans le Dévoluy

2 – LE VALLON FROID

Il faut toujours un peu de motivation pour repartir à la montée après avoir goûté à la descente. C’est pourtant le mode opératoire le plus prisé ici pour se mettre une bonne dose de Vallons. « En général, celles et ceux qui sont en jambes enchaînent toute la journée des montées et des descentes sur l’un ou l’autre vallon. » m’explique Robin. « Il y a moyen de te faire une grosse journée de poudre, à condition de tenir la forme bien sûr.« 

Je devine au regard entendu que Robin ajoute à sa remarque que c’est tout à fait ce que mon jeune guide est capable. Léonie, elle, assure aussi, motivée par la passion grisante des cimes. « Je n’ai appris à skier que depuis trois ans« , me confie-t-elle. « Avec Robin j’ai été à la bonne école. Je n’ai pas son style et je descends à mon rythme mais ça me suffit pour en profiter. » Modeste Léonie, que je vois s’engager dans la pente malgré tout avec un sourire qui en dit long.

Et c’est reparti pour une (brève) montée. L’arrivée est à droite de la photo, dans l’ombre. Notre variante par le Pas du Follet a permis au soleil de s’installer un peu plus confortablement sur le Vallon Froid. Le reportage photographique peut ainsi se poursuivre.
Conversions indispensables pour venir à bout du ressaut défendant le passage vers le Vallon Froid. Le tout sous l’oeil imposant du versant occidental de la Crête d’Âne dont on aperçoit le point culminant, coté à 2042m.
Encore un petit effort pour atteindre le passage. Dans le rétroviseur, la qualité du décor ne faiblit pas. Le Pic de Bure s’impose toujours autant. On aperçoit également parfaitement toute la pente montée et descendue précédemment derrière Robin et Léonie.

Soulagement des muscles et émerveillement visuel. La bascule vers Vallon Froid s’accompagne d’une vision de montagne grandiose et inhabituelle. Le Dévoluy a pour lui cette capacité à surprendre par des tableaux alpins que seules sa configuration et sa géologie uniques peuvent susciter. Je me rappelle de cette émotion particulière lors de ma première visite en ces lieux, avec Luc et Laetitia, alors que le printemps explosait dans le massif. Je la revis à l’identique, version hiver.

Découvrez les vallons en été dans l’article Dévoluy : En Route Pour l’Avant Bure

« On peut monter ici plusieurs fois par an et être éblouis à chaque fois« , avoue Léonie. Et Robin d’ajouter : « On avait planté la tente un soir juste là, sous la crête d’Âne. Je pense que c’est là que j’ai tiré mes plus belles photos de Bure. » Le spot est une offrande faite aux faiseurs d’images. La magie s’y renouvelle, quelle que soit la saison et la lumière. Derrière nous des conversions grattent quelques mètres supplémentaires sur une pente grimpant vers les falaises de Barges. « Tentant mais ici il faut se méfier : ça coule régulièrement. » avertit Robin.

Une vision souveraine depuis le trône culminant entre Vallon d’Âne (à gauche) et Vallon Froid, séparés l’un de l’autre par une crête rocheuse particulièrement esthétique. Au-delà c’est tout le Dévoluy qui est révélé, vaste espace circulaire encadré de sommets : à gauche, au fond, c’est l’Obiou (2789m) et à droite, la Montagne de Faraud (2568m à la Tête du Collier). Magistral !

Enlever les peaux et attaquer la descente par le Vallon Froid en se tenant d’abord plutôt côté gauche. À partir du point coté 1923 sur l’IGN, récupérer le fond du vallon en douceur ou bien rester sur les pentes bien à gauche, sous la Crête d’Âne pour piquer ensuite plein gaz vers le fond du vallon. Il est recommandé de prendre de la vitesse dans les derniers mètres pour réduire les quelques mètres de petite remontée requis pour quitter le Vallon Froid !

La descente commence, confortable et ouatée. Je frise l’euphorie devant cette conjugaison miraculeuse de neige d’enfer et de décor de rêve. Comment seulement imaginer vouloir un jour revenir dans l’espace artificiel d’un domaine skiable après pareilles sensations ? Le ski de randonnée rend la montagne addictive et le voyage authentique. Je tiens l’expérience offerte comme un privilège. Sous les falaises en versant est du vallon, une colonne de chamois progresse lentement dans la poudreuse. Quelle vision !

Photo de magazine au passage devant le double aileron de requin de la Crête d’Âne. Robin s’en donne à coeur joie, traçant la poudre sans effort en plongeant vers le fond du Vallon Froid. Des moments aussi fugaces qu’intenses que je savoure d’autant plus qu’ils sont brefs.
Tout aussi impressionnant de l’autre côté ! Le côté droit du Vallon Froid est barricadé par une ligne de falaises redoutables au pied desquelles on peut parfois apercevoir progresser les chamois. Malgré la tentation, on évitera de skier ces pentes vierges qui prennent davantage le soleil que les autres.
Le Vallon Froid c’est près de 300 mètres de pur ride au paradis. Le spot est assez vaste pour pouvoir y faire sa propre trace et l’environnement est tout simplement subjuguant. On n’a envie que d’une chose c’est de repartir pour un tour à peine arrivé en bas !

Le spot semble taillé pour mes vieux Bandit B3 ! Le genre d’endroit où l’effort nécessaire pour tracter leurs 4,2 kilos et maîtriser leurs 17m de rayon de courbe semble trouver enfin une justification ! J’ai des étoiles dans les yeux lorsque je rejoins Robin et Léonie en bas du vallon. L’adrénaline chute à la même vitesse que l’ombre sur la montagne. Je redoute maintenant un peu le retour. La forêt n’est généralement pas le terrain d’expression idéal des deux larges péniches que je trimbale aux pieds.

Depuis l’extrémité du Vallon Froid, tirer nord-ouest en retrouvant la forêt. Par des couloirs étroits entre les arbres, atteindre un chemin en neige bien large et le suivre. À l’intersection, vers 1600m, obliquer à gauche et continuer à descendre. Rejoindre ainsi la Cabane de l’Avalanche puis la route – enneigée – qui rejoint le parking de l’IRAM.

Pourtant, une fois encore, les vallons vont me surprendre. Passés de rapides slaloms entre les résineux, on retrouve une très large piste enneigée sur laquelle la manoeuvre est aisée. « C’est le chemin forestier qui sert de piste retour » m’explique Robin. Une aubaine, doublée d’un nouvel atout dans la manche pour cette boucle incroyable. Un retour tout confort, malgré quelques mètres à éponger « en canard » à la presque toute fin. Rien, toutefois, qui ne remette en question la certitude d’avoir vécu, en si bonne compagnie, une journée de montagne exceptionnelle. Merci le Dévoluy !

Pas de retour hasardeux entre les arbres à prévoir à l’issue du Vallon Froid : on retrouve très rapidement le confort offert par la route forestière pour assurer la descente vers l’IRAM. Rudement bien fait !

LIENS UTILES

Plus d’infos sur le Dévoluy pour préparer votre venue sur le site de l’Office de Tourisme du Dévoluy.

OÙ DORMIR ?

Je vous recommande de faire étape au Liéraver, à Saint-Étienne-en-Dévoluy. C’est un sympathique gîte où on mange très correctement et où on aime la montagne. Il est doté de 10 chambres pour accueillir jusqu’à 39 personnes et vous paierez la demi-pension 54 euros. Plus d’infos : 06 32 30 12 63 ou 04 92 58 91 87

Remarque : les informations données dans cet article consacré au Tour de la Crête d’Âne en ski de randonnée engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.

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