Petit Luberon : Qui Aime les Belles Histoires de Mourre ?

Le Luberon, c’est une histoire de mourres. Culminant à 1125m d’altitude au Mourre Nègre, le massif, Grand comme Petit, aligne plusieurs de ces points hauts peu marqués au fil de son immense crête. Pas toujours faciles à distinguer, parfois rien d’autres que de grandes tables étirées en longueur et vaguement convexes, les mourres sont autant de jalons utiles pour se situer sur les hauteurs du Luberon. Au-dessus du magnifique village médiéval d’Oppède-le-Vieux, le Mourre de Flamarin et le Mourre de Cairas en sont deux beaux représentants et autant de raisons d’explorer les grandes pelouses qui ouvrent sur les Préalpes déployées alentours. Voici une boucle de durée raisonnable pour coupler cette découverte à celle d’Oppède-le-Vieux.

Difficulté : assez difficile | Distance : 11,3 km | Durée : 4h | Dénivelé : +672m

1 – TOUT COMMENCE À OPPÈDE-LE-VIEUX

Découvrir Oppède-le-Vieux constitue déjà un voyage en soi. Je n’en suis pas à mon premier pour ma part. La réputation de cette petite perle médiévale, adossée au versant nord du Petit Luberon, n’est plus à faire en Provence. Au même titre que Gordes, de l’autre côté du Calavon, ou Lourmarin, plus méridional – voir l’article Un Voyage au Pays des Châteaux, de Lourmarin à Cadenet – Oppède-le-Vieux se classe parmi les classiques du patrimoine à visiter de ce côté du massif.

Le manteau de l’hiver naissant le drape ce jour-là d’une ambiance singulière qui saura surprendre qui est davantage familier d’un Vaucluse estival chanté par les cigales. Une ombre encore bien froide étend son revêtement bleu sombre sur la place de la Croix lorsque j’y fais irruption, depuis le parking obligatoire et désert qui a été aménagé en contrebas du village.

Tôt le matin en décembre, la façade du beffroi est encore plongée dans l’ombre

C’est ce silence, flottant dans l’air glacé, qui étonne à qui connaît l’animation joyeuse de cette place devenue le coeur vibrant d’Oppède-le-Vieux depuis le 17ème siècle. Nous sommes début décembre et les touristes qui aiment à se presser sur la pierre des calades menant sous le porche de l’ancien beffroi se sont évanouis, abandonnant le bourg aux frimas de la saison froide et aux visiteurs décalés qui savent tirer parti de cette désertion.

Déambuler dans Oppède-le-Vieux en dehors de la période touristique convenue, c’est comme profiter d’un jouet trop convoité et dont tout le monde aurait provisoirement oublié l’existence : du pur émerveillement. Difficile d’ignorer cette once de plaisir égoïste à disposer ainsi, pour moi tout seul, d’un lieu aussi enchanteur qu’Oppède-le-Vieux.

On a parfois l’impression d’évoluer dans un véritable décor de cinéma à Oppède-le-Vieux

Sous l’appentis allongé de l’ancienne halle qui accueillait jadis les foires et les réunions des villageois apparaissent les visages d’artistes et d’architectes ayant trouvé refuge ici, au pied du Luberon, après la défaite de juin 1940. Une exposition pour la mémoire, souhaitée par la mairie d’Oppède, qui valorise trois années riches en liens humains et en création artistique.

Je quitte le village par l’étroite rue du Portalet et son escalier pavé tout de guingois. Le passage, à peine assez large pour permettre à trois personnes d’avancer de front, est ouvert entre deux hautes façades de pierres où quelques fenêtres ont été percées. Il conduit à une arche en blocs de taille épais traversant la falaise contre laquelle s’appuie une partie d’Oppède-le-Vieux. Étonnant cheminement que l’usager moderne qualifiera d’esthétique là où, quelques siècles plus tôt, ne se voyait que le défensif.

Le pittoresque passage de la Rue du Portalet

2 – PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS

Au-delà des murs d’Oppède-le-Vieux ne demeure plus que la forêt, qui tisse sa couverture végétale sur les pentes du Petit Luberon en faisant disparaître les vallons les moins marqués. Le sentier, lui, prend le large sous de grandes vagues de résineux qui viennent lécher la molasse des « cuestas ». Émergeant du chapeau d’aiguilles des Pins d’Alep, de petites falaises couronnent les hauteurs d’un chapelet de bosses séparant le versant nord du Petit Luberon des terres plus aplanies de la vallée du Calavon.

Dressées comme un mur d’enceinte entrecoupé d’accès, ces phénomènes géologiques fournissent depuis l’Antiquité une pierre tendre qu’on extrait à proximité dans des carrières à ciel ouvert. À Oppède mais aussi à Ménerbes, qu’un passage en écharpe permet d’apercevoir, un peu plus loin dans la plaine, étiré paresseusement le long de sa colline.

Les fameuses « cuestas », au pied desquelles est tracé le sentier de l’aller : ici celle de Grimouret

Si le front des cuestas se réchauffe déjà au soleil, la cuvette, au creux de laquelle se déroule le sentier, reste l’otage de l’ombre et du gel, déposé en pellicule blanche et scintillante sur l’herbe rase de timides clairières. Ces éclaircies se font plus rares au-delà de la ferme de Grimouret. Ancrée dans le pli d’un thalweg, la trace encadrée de hauts chênes s’élève, hésitante, jusqu’à atteindre un semblant de col. Une flèche signalétique y indique le début des hostilités.

Entre chênes courts sur patte et bosquets de buis, un sentier soudainement plus sportif se lance à l’assaut des versants nord plus raides du Petit Luberon, L’horizon y reste emprisonné un long moment, étouffé par une végétation touffue qui ne cède du terrain qu’au seul chemin pentu que j’emprunte. La courbe, elle aussi, doit la plupart du temps abdiquer face à des lignes droites tirées dans le versant qui pourront mettre un moral fragile à l’épreuve. L’altitude se gagne à la patience.

La photo ne fait pas honneur à la pente mais, qu’on se le dise, ça grimpe bien jusqu’au Mourre de Flamarin !

Un relâchement se perçoit aux abords des 600 mètres lorsque la trace s’en va chercher le passage par l’épaulement nord du Mourre de Flamarin. L’espace semble à nouveau à portée de main qu’on aperçoit par des trouées plus fréquentes ouvertes dans des rangées d’arbrisseaux. Je jette un coup d’oeil en arrière pour admirer l’échancrure marquée du vallon de Flamarin.

C’est un spectacle de falaises massives qui s’arrondissent en direction d’un autre vallon, celui du Bausset : le Petit Luberon déploie les profondeurs de ses vallons comme une main gagnante garnie d’atouts. Si très peu disposent, au mieux d’un balisage, au pire d’un simple sentier, tous semblent cependant lancer une invitation à l’exploration. L’examen de la carte IGN confirme cette analyse et me susurre déjà des envies d’aventure.

Éclaircie de plus en plus marquée sur le paysage et les vallons du Petit Luberon alors que le sommet est proche

3 – DEUX MOURRES POUR LE PRIX D’UN

Je surgis enfin du sous-bois dans les pelouses steppiques qui garnissent les crêtes du Petit Luberon au niveau du Mourre de Flamarin et de celui du Cairas. À l’instar de la Crau des Mayorques, récemment parcourue — voir l’article Crau Des Mayorques : Dans Les Pas Des Bergers De Jadis Du Petit Luberon — ces milieux ouverts, où aux beaux jours l’Anthyllide des Montagnes pousse en bouquets parmi le romarin, sont consacrés par le pastoralisme.

La biodiversité y explose, offrant un terrain de chasse idéal aux grands rapaces du massif. Longtemps captif du sous-bois, le panorama libéré se déploie d’est en ouest, couronné au nord par la formidable masse du Mont Ventoux. Le sentier, rendu moins roulant par la présence d’éclats de calcaire urgonien solidement enracinés dans le sol, finit par croiser la route des crêtes en provenance directe de la Forêt des Cèdres — voir l’article La Forêt des Cèdres.

Arrivée sur les crêtes et les milieux de pelouses – parfois envahies par le buis, comme ici – avec, en toile de fond, le Mont Ventoux

Quelques spécimens, d’abord isolés, battent le rappel de cette proximité avec l’un des endroits phares du massif. Cependant, un peu plus tard, ce résineux venu de l’Atlas algérien se densifie, dressant une haie d’honneur aux marcheurs jusqu’à presque concurrencer le site originel, pourtant situé quelques huit kilomètres plus à l’est. Une preuve du succès de la colonisation naturelle de cette essence implantée par des forestiers 150 ans plus tôt pour reboiser le sommet du Petit Luberon.

C’est à l’ombre de cette belle escorte que j’atteins le carrefour du Bastidon, frontière nord de la Réserve Biologique du Petit Luberon évoquée dans le même récent article consacré à la Crau des Mayorques. Sa particularité est d’être mixte avec, d’un côté, une réserve dite intégrale – la dynamique naturelle de la forêt s’y exprime en dehors de toute action humaine – et, de l’autre, une réserve dite dirigée – intervention humaine afin de limiter la propagation d’espèces colonisatrices typiques des milieux ouverts.

Changement de décor avec l’irruption des cèdres sur les crêtes du Petit Luberon

Avant d’opérer à nouveau la bascule côté nord, je ne résiste pas à l’envie d’une petite pause près du Bastidon du Pradon, adorable petite cabane forestière construite un peu à l’écart des crêtes, tout près du GR6 qui traverse le Petit Luberon du nord au sud, entre Oppède-le-Vieux et Mérindol. À mes yeux un coin de paradis, à l’ombre de grands cèdres au pied desquels pousse une herbe verte et douce.

À l’intérieur, un concentré de bonheur et de confort rustique, tout de bois et de chaux blanche, pour un dîner à la bougie que réchauffera un bon feu de cheminée. Accolés au mur du fond, deux rangées de bats-flancs attendent le matelas et le duvet pour une nuit sous les étoiles du Luberon. J’ai déjà dormi plusieurs fois au Bastidon et je le considère comme une de mes cabanes favorites. Et pas seulement du Luberon mais de tout le sud de la France.

Le Bastidon du Pradon : sans aucun doute l’une de mes cabanes favorites en Provence, voire de tout le sud !

Je salue cette mise à disposition gracieuse d’un si joli ensemble aux randonneurs-ses de passage. J’aimerais qu’elle soit une norme et non une exception. Les cabanes se font rares aujourd’hui, surtout si accueillantes, en bon état et bien équipées. Quand, de surcroit, leur accès est autorisé… Ce Bastidon du Pradon est un petit trésor local à préserver absolument pour garantir, encore longtemps, un point de chute et un abri douillet aux marcheurs.

4 – RETOUR À OPPÈDE-LE-VIEUX

Demi-tour vers le carrefour pour la descente par le GR6, commun avec le GR de Pays Luberon – Monts-de-Vaucluse. Une première pour moi qui, en général, opte plutôt pour le passage par le spectaculaire et rocheux Vallon de Combrès pour revenir sur Oppède-le-Vieux. Le GR se veut plus consensuel et moins encaissé, privilégiant une certaine accessibilité tandis qu’il retrouve les peuplements de chênes et de pins familiers du versant nord.

J’y perds la visibilité en même temps que l’altitude, progressant rapidement dans des corridors peu larges de feuillus et de buis. Jusqu’à déboucher dans un pan de vallon plus ouvert depuis lequel la vaste plaine du Calavon est à nouveau révélée. La vue porte loin jusqu’à Gordes et, au-delà encore, jusqu’à la station du Mont Ventoux. Par quelques lacets bien sentis, le sentier se prolonge alors par une progression en balcon au-dessus d’Oppède-le-Vieux dont il devient alors possible d’embrasser toute la beauté magistrale, solidement arrimé à sa cuesta rocheuse.

Le plus beau passage de la descente par le GR6 : lorsque la végétation libère la vue sur la plaine et le rocher d’Oppède-le-Vieux, en contrebas

Si la géologie caractéristique de ces avant-monts provençaux a longtemps bénéficié à l’ingéniérie défensive des villages, elle est aujourd’hui courtisée par les grimpeurs, ces assaillants modernes, qui y ont ouvert plusieurs voies sportives pour venir à bout de leur verticalité. La barre rocheuse de la Dent du Loup, face à Oppède-le-Vieux, ou encore le site de couennes de Brécugne sont ainsi l’apanage des amateurs d’escalade sportive entre le 1er septembre et le 15 mai.

Je passe mon tour : la corde et le baudrier ne se sont pas invités dans le sac à dos ce jour-là et c’est le plus sagement du monde que je récupère le Chemin de la Fontaine au terminus d’une dernière partie de descente échevelée en forêt. Épousant le calcaire et enluminées par le soleil de la mi-journée, les murailles d’Oppède-le-Vieux se dressent fièrement au-dessus du chemin, prolongement presque naturel du rocher.

Oppède-le-Vieux dans toute sa splendeur, posant devant le rempart du Petit Luberon et l’ouverture impressionnante du Vallon de Combrès

Je décide que le moment est plus opportun que le départ pour rejoindre la collégiale Notre-Dame Dalidon, perchée sur son socle rocheux, au débouché des pittoresques rues pavées entrelacées depuis la Place de la Croix. Par la Rue de l’Hôpital, puis du Chapitre, qui toutes les deux ressemblent à un décor de cinéma pour films médiévaux – Le Nom de la Rose aurait tout aussi bien être tourné ici, à Oppède-le-Vieux – je rejoins l’esplanade de cette petite merveille romane dont les fondations datent du 11ème siècle.

Derrière un masque de sobriété se dissimule un parangon de fresques anciennes et de vitraux multicolores. Le lieu bénéficie par ailleurs d’une acoustique toute particulière le prédestinant à accueillir concerts et spectacles lyriques une fois l’été revenu. Au-dessus encore, échafaudages et matériaux ont été portés au chevet de l’ancienne forteresse en vue d’une restauration et d’une future ouverture de l’édifice historique au public.

Le superbe ensemble de style roman de Notre-Dame-Dalidon, tout au sommet du village d’Oppède-le-Vieux

En toile de fond, les falaises abruptes du Vallon de Combrès parachèvent l’étonnante allure de nid d’aigle arborée par Oppède-le-Vieux. Un voyage dans le temps et à tous les étages du Petit Luberon bouclé en quatre heures de temps et dans l’intimité procurée par la saison froide. En d’autres termes, une réussite !

Petit Luberon & Mourre de Cairas : Guide Pratique

Accès

En voiture, par l’A7, depuis Marseille, Montpellier ou Lyon, prendre la sortie 25 « Cavaillon » et suivre la direction Apt, puis plus tard également, Robion. Après Robion, quitter la D2 à droite par la D29 à l’indication « Maubec » et « Oppède ». Après avoir traversé Maubec, à l’indication, tourner encore à droite direction « Oppède-le-Vieux » et « les Minguets, les Petitons », « le Souleyan ». Remonter jusqu’à l’aval d’Oppède-le-Vieux et se stationner obligatoirement au parking Sainte-Cécile.

Attention : l’accès à Oppède-le-Vieux se fait à sens unique. Ne pas tenter d’y monter depuis le rond-point d’Oppède.

Important : le stationnement à Oppède-le-Vieux est payant et obligatoire. Je dois avouer que je ne trouve pas le tarif hyper adapté pour les randonneurs-ses qui partent pour plusieurs heures. On est à 3 euros les deux premières heures puis un euro par heure supplémentaire. L’amende est à 25 euros. Il y a des bornes un peu partout pour payer en CB, espèces ou via l’application Flowbird (très pratique si vous débordez de l’horaire).

La forteresse et la collégiale, ancrées sur le rocher de la cuesta contre laquelle s’appuie le reste du village d’Oppède-le-Vieux

Mobilité douce

Pas de ligne de bus pour Oppède-le-Vieux. La ligne Zou! 918 ne dessert que Oppède-village entre Maubec et Apt.

Topo et Trace GPX

Le descriptif de cet itinéraire sous forme de fiche rando téléchargeable, est disponible sur le site de Destination Luberon. Je peux, au besoin, vous fournir la trace au format GPX ou KML sur simple demande à contact@carnetsderando.net

Balisage

Toute la boucle est proprement balisée par du marquage peinture complété par des flèches signalétiques aux carrefours importants. D’abord en blanc-rouge pour quitter Oppède-le-Vieux puis en jaune jusqu’au Bastidon du Pradon. On retrouve ensuite le balisage blanc et rouge du GR6 jusqu’à l’arrivée. Quelques cairns complètent l’ensemble si nécessaire.

Le balisage blanc et rouge du GR6 qu’on suit pendant le descente vers Oppède-le-Vieux

Difficulté

La boucle est signalée comme « difficile » sur le site du territoire. Je l’ai rétrogradée à « assez difficile » sur le blog car je trouvais « difficile » un peu effrayant. La distance est intermédiaire mais le dénivelé accentue la difficulté. On dépasse, de peu, la limite de l’intermédiaire, mais pas suffisamment pour parler de « difficile ». La montée n’est pas simple c’est vrai mais tout le reste passe plutôt bien, nécessitant cependant sur le sommet du mourre, ainsi qu’à la descente, un pied un minimum sûr. Autrement pas de piège technique ou de section scabreuse.

Recommandations Particulières

Il n’y a pas d’eau sur la boucle. Prévoyez-en donc un minimum d’1,5L par personne.

Selon la saison, il n’est pas impossible de croiser des troupeaux accompagnés de chiens de protection sur les espaces sommitaux. Pas de panique ! Si les chiens s’approchent, ralentissez, parlez leur en douceur même s’ils aboient et ouvrez vos mains face à eux pour vous laisser sentir. Pas de cri, ni de geste brusque, ni de fuite en courant. 

Sur les pelouses sommitales menant vers les mourres et la route des crêtes. On distingue l’un des cairns qui complètent le balisage en place

Partez correctement chaussé, notamment pour l’épaule du Mourre de Flamarin et quelques passages de la montée et de la descente. Si l’univers des chaussures de randonnée vous est inconnu, consultez cet article en amont.

Cette boucle est située sur un secteur soumis à la prévention du risque incendie entre le 15 juin et le 15 septembre. Il convient donc de s’informer d’une éventuelle restriction d’accès en consultant la carte actualisée quotidiennement par la Préfecture du Vaucluse.

Le Petit Luberon aux couleurs de l’hiver : rien qui n’entame le plaisir et la beauté de la randonnée

Saisonnalité

Le Luberon est une destination quatre saisons avec une préférence pour ce qu’on appelle les « inter-saisons » : autrement dit le printemps et l’automne lorsque les températures sont douces et agréables. Le printemps voit la biodiversité exploser sur les pelouses sommitales du Petit Luberon. Cette randonnée a cependant été effectuée à la fin de l’automne.

L’hiver offre de très belles journées pour randonner ainsi que des ciels au bleu azur lumineux. On perd certes un peu en couleurs mais rien qui ne donne lieu à une quelconque contre-indication. L’été est la période la plus chaude mais la boucle est souvent à l’ombre, la rendant toujours praticable, à condition d’emporter assez d’eau.

Liens Utiles

Pour découvrir plus en profondeur les opportunités offertes par le Petit Luberon, rendez-vous sur le site de Destination Luberon qui vous donnera en même temps des informations élargies sur la zone s’étendant de Cavaillon, à l’ouest, à Gordes, au nord et à Lourmarin, au sud.

Pour davantage d’idées de randonnées dans le Petit Luberon, rendez-vous à la rubrique randonnée du site de l’Office de Tourisme du territoire.

Passage sous la falaise servant d’appui au village au débouché de la rue du Portalet

Où dormir ?

Il y a évidemment l’option de dormir en cours de route au Bastidon du Pradon. C’est une excellente idée ! Pensez à emporter avec vous tapis de sol ou matelas, duvet, ainsi que votre repas et de quoi cuisiner. Pensez également à remporter vos déchets. Il n’y a pas d’eau à la cabane : il faudra donc en prévoir en conséquence.

Sinon directement à Oppède-le-Vieux, à quelques pas de la Place de la Croix, dans l’une des cinq chambres d’hôtes de Belle de Nuit, une ancienne maison de village au charme authentique et rustique. Table d’hôte sur réservation. Attention, l’établissement n’est ouvert que du 1er avril au 15 novembre. Tarif à partir de 135 euros pour deux personnes, petit déjeuner inclus. Infos et réservation : 06 83 00 30 32 ou par mail à belle2nuit@free.fr

Remarque : les informations données dans cet article consacré à une randonnée vers le Mourre de Flamarin et le Mourre de Cairas engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.
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