Trouver chaussure à son pied : les clés du succès

La chaussure de randonnée, c’est le nerf de la guerre. Le poids du sac, la gestion de l’effort, l’orientation, l’alimentation : tout ça est relégué au rang des préoccupations secondaires si on a mal aux pieds. A la base de la pratique, la question du choix de la chaussure occupe l’esprit tant du débutant que du randonneur confirmé qui a déjà été échaudé à plusieurs reprises par certains modèles. La chaussure parfaite existe-t-elle ? Quelles sont les bonnes et les mauvaises marques ? Peut-on en finir avec les ampoules et les pieds en compote ? Une chaussure pourra-t-elle durer plus longtemps qu’une saison ? Pour répondre à toutes ces questions – et à d’autres – je vous livre dans cet article le fruit de mon expérience et de mes connaissances afin de vous guider dans cette jungle inextricable qu’est l’achat d’une paire de chaussures de randonnée !

 

Autour de vous, dans les magazines, sur le web et ailleurs, on parle beaucoup du produit proprement dit, de ses qualités, de sa technologie, de son poids, etc. Le truc, c’est qu’on oublie souvent l’essentiel qui est d’abord de parler de votre pied ! Eh oui quand même, c’est lui qui va y aller dans cette chaussure mine de rien ! Et, vous savez quoi ? Votre pied, truc de fou, il est unique ! Non, pour de vrai : il ne ressemble en rien à celui du voisin. Parfois le gauche ne ressemble même pas au droit pour dire. Et, rien que ça, c’est déjà énorme pour cibler à quel point la question du choix d’une chaussure de randonnée est déjà complexe sur le papier, au-delà de votre niveau de pratique. Une raison pour laquelle la notion même de produit élu « chaussure de l’année » dans la presse me fait dresser les poils sur la tête ! Car si le copain est bien dans ce modèle en question, rien ne dit qu’il en sera de même pour vous. Explications.

Pas de mauvaises marques, ni de mauvaises chaussures. Juste des volumes différents, plus ou moins adaptés à votre forme de pied, et créés pour des pratiques distinctes que feront varier l’expérience du marcheur et sa fréquence d’utilisation

L’un des premiers fondamentaux à comprendre sur le pied, c’est qu’il ne se limite pas à une pointure. Si celle-ci, calculée par rapport à la longueur du pied, demeure l’indice de base pour choisir sa chaussure, elle n’en reste pas moins à mettre en parallèle avec quelques autres : la largeur du pied, le volume du pied et, moins connu encore, la voûte plantaire. C’est la combinaison de ces facteurs et l’ajustement par rapport à celui qui prend le dessus sur les autres, qui va vous orienter vers une marque plutôt qu’une autre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aucune marque ne chausse pareil. On appelle ça le volume chaussant, autrement dit, l’espace intérieur de la chaussure. Et, croyez-moi, chaque marque développe sa propre carte d’identité dans ce domaine, certaines privilégiant les pieds larges, d’autres les pieds fins, d’autres encore s’affinant au talon plus qu’ailleurs… Forcément, c’est du coup un peu comme dans Cendrillon : il faudra attendre de trouver chaussure, ou plutôt marque, à son pied !

Pour ne pas se tromper, il faut d’abord pouvoir bien cerner son profil de randonneur, apprendre à mieux connaître son pied et gagner en autonomie dans la compréhension de la chaussure de randonnée en tant qu’objet

A partir de cela – bref après avoir appris à regarder votre pied sous un autre angle – vous allez apprendre à développer de nouvelles sensations en mettant le pied dans une chaussure. Mais au fait ? On choisit quoi alors ? Mince c’est un peu pour ça que vous êtes probablement en train de lire cet article. On reviendra donc à la phase essayage plus tard pour s’attaquer au gros du problème : quel modèle pour quelle pratique ? Face au mur de chaussures d’un grand magasin ou d’un site web, il y a de quoi être rapidement perdu. Et c’est voulu ! Avec quelques généralités en tête entendues ici et là – et pas forcément vraies d’ailleurs – une certaine idée du budget que vous souhaitez investir et une affinité personnelle avec tel ou tel modèle, vous allez probablement en choisir quelques-unes au hasard. Parfois simplement parce que vous les trouverez jolies. Pourquoi pas ? Mais si vous faites cela, il va déjà falloir être en mesure de décrypter la chaussure pour en comprendre le programme. Aussi, avant de rentrer dans le côté plus détaillé du choix de la chaussure, on va dresser la carte d’identité type d’une chaussure de rando. Le mieux vous la maîtriserez, meilleure sera votre aptitude à ne pas vous tromper dans votre choix.

Dossier chaussure : chaussure démo

La chaussure de randonnée : décryptage

1. La semelle

La base de la chaussure, c’est la semelle. Fonction des matériaux utilisés, elle sera plus ou moins tendre ou dure. Son crantage renseignera également sur sa capacité d’accroche et son adhérence. Dans ce domaine on parle beaucoup de Vibram, le fabricant référence en matière de semelles. Si la présence d’une Vibram a tendance à rassurer, elle n’est pas non plus un gage absolu de qualité. Vibram développe en effet différents modèles de semelles, du basique au sur-mesure. Pas évident de les différencier. De plus en plus de fabricants tentent de développer leurs propres semelles – comme Salomon avec son Contagrip – ou de travailler avec d’autres entreprises que Vibram – comme par exemple Adidas avec Continental (oui, oui, celui des pneus !). Concrètement, on peut envisager la question du programme des semelles comme celle du programme des skis : par rapport à leur forme et à leur largeur au patin.

Une chaussure, ça commence par se retourner pour analyser l'un de ses éléments constitutifs principaux : la semelle

Une chaussure, ça commence par se retourner pour analyser l’un de ses éléments constitutifs principaux : la semelle

Semelles étroites : c’est une forme encore très répandue. Elle s’accompagne en général d’une nature rigide à moyennement rigide, avec des gommes assez dures. De la même façon qu’un ski étroit en patin va se révéler vif et accrocheur au passage d’une carre à l’autre, la semelle étroite va viser la précision sur les terrains difficiles. Elle ne pliera donc pas facilement mais s’avèrera combative dès que le terrain se montrera retors. Elle se destine intrinsèquement à la randonnée technique et engagée.

Semelles larges : plus la semelle s’élargit, plus en général elle s’assouplit. Du coup la marche redevient confortable sur la plupart des chemins mais, surtout, la stabilité est améliorée. La largeur de la semelle est en effet davantage en mesure d’épouser le terrain. En revanche, ce genre de semelle se montrera beaucoup moins à l’aise dans des passages techniques. Comme un ski de freeride, super en poudreuse mais nul en virage sur piste.

Forme du talon : un talon arrondi et parfois légèrement relevé favorisera le mouvement de déroulé naturel du pied. Sa présence indique que la chaussure privilégie le confort de la marche avant la technicité dans des passages difficiles. Un signe qu’elle devrait pouvoir se coller à de longues randonnées sur sentier ou à des treks.

Le crantage : l’épaisseur et la répartition du crantage peuvent également vous donner des indices sur le programme de la chaussure. Attention aux semelles trop épaisses qui, en vous éloignant du sol, réduisent la précision du toucher de pied. Il faut pouvoir rester un minimum en contact avec le terrain pour assurer de bons appuis et des placements de pied sûrs. Les semelles larges ont en général des crantages assez simples car leur largeur prend à lui seul la gestion de la stabilité. Les crantages les plus complexes trahissent immédiatement la nature sportive d’une chaussure qui vise la précision dans les passages techniques. Les petits « plots » conviendront mieux aux randonneurs évoluant souvent sur des terrains techniques tandis que les « rainures » se destineront davantage aux randonneurs plus classiques sur sentiers balisés.

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sur cette image on voit bien la différence de largeur « en patin »  et en talon entre la semelle du haut, plus large, et celle du bas, beaucoup plus étroite. Idem au niveau du crantage, plus simple en haut tandis qu’en-dessous, ce sont des plots épais et réguliers qui dominent. On note également l’avant lisse pour pouvoir gratonner. La semelle du bas est visuellement immédiatement plus technique que celle du dessus.

Les gommes : ce sont quelques dizaines de matériaux différents qui sont utilisés pour concevoir une semelle. Selon qu’on tire sur un levier plutôt qu’un autre, on obtiendra des gommes plus ou moins tendres. Les gommes tendres équipent des chaussures dont le programme conviendra à des marcheurs dynamiques à la recherche de stabilité. Une souplesse qui, par défaut, aura des répercussions sur la précision et la rigidité de la chaussure. On les trouve également sur des chaussures plus débutantes ou pour marcheur occasionnel, afin de pouvoir proposer un rapport qualité/prix optimal. Dans tous les cas, l’usure de ce type de semelle sera le plus rapide. Les gommes dures, en revanche, se retrouvent sur des chaussures à tige mid ou haute pour des marcheurs à la recherche d’abord de précision. On perd donc plus ou moins sur l’accroche dynamique mais on gagne en rigidité et en maintien.  L’usure de la semelle sera plus lente.

Mon conseil : testez vous-même la nature de la semelle. Empoignez la chaussure par le dessous, d’un côté sous l’avant, de l’autre sous le talon et essayez de la plier. Sa capacité globale à se tordre vous renseignera sur l’indice de rigidité. Elevé celui-ci s’adressera à des marcheurs techniques, à la recherche d’une chaussure qui ne bronche pas dans les passages difficiles. Faible il correspondra davantage à des marcheurs débutants évoluant sur des terrains non montagneux et faciles ou à des marcheurs sportifs à la recherche d’une chaussure joueuse et accrocheuse pour évoluer rapidement. Une rigidité moyenne sera évidemment très passe-partout et suffira à garantir suffisamment de stabilité et de maintien sans pour autant sacrifier à la souplesse.

Pas de Vibram chez Salomon : la boîte fabrique ses propres semelles sous le label Contagrip

Pas de Vibram chez Salomon : la boîte fabrique ses propres semelles sous le label Contagrip

2. La semelle intermédiaire

C’est l’élément intermédiaire entre la semelle et le corps de la chaussure proprement dit. C’est une pièce fondamentale qui doit aller dans le sens de la semelle en terme de torsion longitudinale tout en y ajoutant deux facteurs : l’amorti – son épaisseur variable permettra d’encaisser une majorité des chocs – et, surtout, la stabilité latérale. Ce dernier point est capital car une semelle intermédiaire rigide – mais pas trop quand même ! – va permettre à une chaussure mid, voire même basse, d’acquérir une stabilité supérieure à ce que laisse supposer son format. De bonne augure, pour vos randonnées sportives, voire techniques. Pour le pratiquant, cela signifie donc que, sur le terrain, il pourra évoluer sur des itinéraires contraignants avec autre chose que des chaussures hautes et lourdes tout en faisant – presque – entièrement confiance à sa chaussure.

Mon conseil : testez vous-même la torsion latérale de la chaussure. Empoignez celle-ci une main contre l’avant et l’autre derrière le talon et effectuer une torsion opposée pour tenter de la déformer. Plus vous peinerez à la tordre, meilleure sera la garantie d’une bonne stabilité. La rigidité intéressera deux catégories de pratiquants : soit le marcheur confirmé à la recherche d’une chaussure de confiance, réactive et dynamique, qui ne se dérobera pas sur le long terme, soit le marcheur qui a besoin d’être rassuré sur des terrains techniques ou montagneux. A l’inverse, le marcheur débutant et/ou occasionnel, évoluant ailleurs qu’en montagne, évitera le trop rigide.

Flagrante différence de qualité de semelle intermédiaire entre une version souple, à gauche chez Merrell, et une autre beaucoup plus élaborée, rigide et stable chez Garmont, à droite

3. La tige

C’est l’élément qu’on croit connaître le mieux parce qu’on entend les vendeurs et les magazines nous parler à longueur de temps de tige basse, haute et, désormais, mid – entendez entre les deux.  Au milieu de tout ça, les tiges, quels que soient leurs formats, utilisent des matériaux de fabrication différents qui influencent énormément leur programme : cuir, nubuck, mesh, synthétique, parfois une combinaison de ces éléments… Une fois de plus, il va falloir analyser la chaussure. Commençons par la taille.

La tige haute : le choix d’une tige haute se joue essentiellement par une volonté de maintien. On confie à la chaussure la résolution de tous les problèmes qu’on rencontrera sur l’itinéraire. Et on protège aussi la cheville qui, calée, ne devrait pas pouvoir se défausser en cas de mauvais pas. Un marcheur confirmé pourra choisir une tige haute rigide pour des randonnées techniques en montagne ou des treks de longue durée en zone montagneuse – bien que ce dernier choix sacrifie souvent au confort sur le long terme. Mais c’est surtout le marcheur moins expert qui fera, lui, le choix d’une tige haute pour assurer un pas encore maladroit sur des sentiers techniques. N’oublions pas que la tige haute est lourde et chaude. Si vous êtes du genre à marcher au pas, calmement, elle devrait vous convenir. Si, en revanche, vous êtes plutôt du genre dynamique, ce n’est peut-être pas forcément le bon choix, même en montagne : j’y reviendrai.

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Ici deux exemples de chaussures dites « tige haute ». Un modèle de chez Häglofs et l’autre de chez Meindl. Dans les deux cas, on voit bien que le pied est posé sur une combinaison de semelles épaisse. Le corps de la chaussure est robuste et tout cuir. Il y a du poids au bout des pieds. Le laçage est lui aussi costaud avec trois points autobloquants au niveau de la tige

La tige basse : quelques années encore en arrière, marcher avec autre chose que des tiges hautes était inconcevable. Le randonneur en tige basse – avec sa cheville à l’air libre – était regardé comme un inconscient. Aujourd’hui, avec la multiplication des pratiques outdoor – notamment le trail – porter une tige basse en randonnée ne surprend plus personne. Mais à qui s’adresse-t-elle alors ? Ici, il y a surtout deux possibilités : d’un côté les tiges basses bon marché, plutôt molles, destinées à la petite randonnée – voire uniquement à la tonte du jardin pour les plus discount – contenteront les marcheurs occasionnels qui les useront en campagne, en forêt et sur des itinéraires faciles avec peu de dénivelé. De l’autre, les tiges basses plus chères et plus techniques, nettement plus rigides pour certaines, et orientées vers le trail ou le fast-hiking, qui feront le bonheur de ceux pour qui randonnée rime avec hors-sentier ou qui aiment autant marcher que galoper, sur le sentier ou le rocher. Et, si vous êtes entre les deux et que vous commencez à prendre un peu d’assurance dans votre pas, n’hésitez pas à tester une tige basse un peu sportive et stable sur des randonnées faciles. Vous pourriez y prendre vite goût et avoir envie de l’amener sur des parcours plus techniques ! Son avantage : elle est légère et fraîche. Inconvénient : pas ou peu imperméable et usure rapide.

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Ici quelques exemples de tiges basses : en haut à droite, chez Salomon, une petite chaussure souple et légère pour la petite randonnée. En bas à droite, un modèle déjà plus polyvalent de North Face. A gauche, chez Salewa, l’expression de la technicité dans une tige basse avec du maintien, de la précision et un ensemble semelle + semelle intermédiaire accrocheur et stable

La tige mid : les fabricants l’ont vite compris. Il y avait un marché à saisir entre le haut et le bas. Ils ont donc lancé la mid et, ma foi, l’idée est loin d’être mauvaise. Compromis parfait entre les deux autres formats, la tige mid essaie d’avoir la moyenne sur tous les tableaux sans forcément pouvoir prétendre à la perfection dans tous les domaines. Suffisamment haute pour garantir un minimum de maintien et pas trop lourde pour rester agréable à porter quand même, c’est la chaussure à tout faire par excellence. Attention aux premiers prix qui n’iront, généralement, pas plus loin que la petite randonnée. Ecrasez-la entre vos mains et testez la rigidité latérale de sa semelle intermédiaire (cf. plus haut) pour savoir un peu ce qu’elle a dans le ventre. Une bonne mid, un poil rigide mais pas trop, sera une compagne idéale pour de la rando itinérante où chaque gramme compte. Et, contrairement, à la tige basse, les fabricants proposent quelques modèles avec une base imperméable. Bref, c’est un peu la chaussure à tout faire.

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Quelques exemples de tiges mid avec, en haut, l’un de mes modèles préférés : la Terrex Fast Mid de chez Adidas, pur concentré de technologie pour un plaisir sur les sentiers – et en dehors aussi – hallucinant. Plus classique, en-dessous à gauche, la petite Lowa se cherche entre mid et haut mais reste une chaussure de randonnée et/ou de trek robuste et confortable. Chez Salomon, en bas à droite, on note tout de suite plus de souplesse et moins de tenue.

4. Cuir ou synthétique ?

A l’origine, le cuir était l’apanage de la chaussure de rando. Entretemps les ingénieurs se sont lancés dans une course à la réduction du poids mais aussi du coût, tout en bidouillant façon docteur Frankenstein pour expérimenter de nouveaux assemblages de matières. Si on peut toujours aujourd’hui reconnaître au cuir sa robustesse et son imperméabilité somme toute naturelle, on doit reconnaître que, côté poids, ça ne fait pas toujours dans la dentelle ! Si, au côté traditionnel de ce matériau noble et historique, vous préférez gratter quelques grammes pour plus de confort – et oui, le cuir, c’est un peu dur à plier aussi – et plus de vélocité, vous vous tournerez donc vers ces matières pleines plus synthétiques, voire carrément filetées qui vous donneront l’impression d’être plus dans un chausson que dans une coque inconfortable. Bon, j’exagère peut-être un peu car même les gros modèles tout cuir ont fait des progrès en matière de chaussant.

Le cuir, cette matière noble à l’origine des premières chaussures de randonnée, ne fait plus forcément l’unanimité chez des pratiquants à la recherche de légèreté et de polyvalence. Il rallie cependant encore tous les suffrages en matière d’imperméabilité

Mais quand même, il n’y a pas photo, on se sent quand même, généralement, naturellement mieux dans une chaussure mixte, mêlant le cuir au synthétique. N’oubliez pas que si vous allez marcher sur des terrains chauds ou dans des régions ou pays où le soleil a l’habitude de cogner dur, il faudra que votre chaussure soit capable de vous procurer un minimum de fraîcheur. Inversement, comme dit plus haut, si vous privilégiez à 200% le poids et la fraîcheur en partant sur des chaussures de constitution textile légère, ne soyez pas étonné de patauger dans celles-ci dès qu’une petite pluie ou une grosse rosée pointera le bout de son nez. Une fois de plus, il convient de se poser la question « que fais-je le plus souvent  » pour partir sur une matière plutôt qu’une autre.

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Si le tout cuir a encore ses adeptes, le randonneur contemporain plébiscite de plus en plus l’assemblage des matières pour sa chaussure de randonnée. Un bel exemple de ce que cela signifie avec ce modèle mid de chez Salomon.

5. Et le Gore-Tex ?

Ha ! Le Gore-Tex ! Le truc dont tout le monde parle sans toujours très bien savoir ce que c’est. La magie du marketing a fini par faire rentrer dans l’esprit du public que Gore-Tex = imperméabilité totale. Sauf que, dans la réalité, ce n’est pas exactement ça. Un peu comme dans l’exemple de Vibram, il faut se dire que la membrane Gore-Tex n’est pas la même d’une chaussure à l’autre. Déjà le Gore-Tex c’est quoi ? C’est une membrane imper-respirante. C’est à dire qu’elle tente d’empêcher l’humidité de rentrer tout en évacuant, au mieux, celle de l’intérieur de la chaussure vers l’extérieur. Sur le papier, le concept est quasi magique et les communicants y vont de leurs slogans accrocheurs genre « gardez désormais les pieds au sec ». C’est pas complètement faux, mais c’est pas non plus complètement vrai.

Idée reçue : le Gore-Tex signifie que je n’aurai jamais les pieds mouillés. En réalité une demie-vérité marketing (ou un demi-mensonge) qu’il convient de nuancer

Des membranes Gore-Tex, donc, c’est comme des fromages en France : il en existe quelques-unes. N’attendez pas la même efficacité entre une membre embarquée sur une chaussure technique à près de 300 euros et celle d’un modèle à moins de 100 euros. Oui, je sais, il y a marqué Gore-Tex sur les deux mais, pourtant, y’en a un des deux qui va finir par fonctionner beaucoup moins bien. Déjà, pour beaucoup, les membranes n’englobent pas toute la chaussure. Et puis il y a des questions de couches. Plus il y a de couches, plus c’est imper-respirant. Sur le terrain cela se traduit par un risque de saturation de la membrane qui va recevoir tellement d’eau qu’elle n’arrivera plus à échanger correctement. Et là, c’est le drame, l’humidité se répand insidieusement et, contre toute attente, le pied est mouillé. Vous aurez alors peut-être envie de retourner voir le vendeur pour lui aboyer dessus. Mais sachez qu’aucun Gore-Tex n’est infaillible dans la durée et que certaines conditions peuvent avoir raison de lui. Gardez également à l’esprit que le Gore-Tex n’aime pas les grosses chaleurs.

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Evacuer l’humidité interne tout en empêchant l’externe de rentrer : telle est la mission d’une membrane Gore-Tex, exécutée avec plus ou moins de succès selon les modèles

6. Le laçage

On continue d’analyser notre chaussure en magasin avec la partie « laçage ». Le laçage, mine de rien, c’est super important et j’ai pu observer, en magasin, que peu de gens lacent leurs chaussures avec soin. Entre le trop serré et le pas assez, il faut trouver le juste milieu. J’y reviendrai plus bas. Auparavant, un coup d’oeil aux différents styles de lacets et à quelques accessoires à repérer, complété par des explications d’usage.

Lacet classique : pas grand chose à ajouter. Ce sont les mêmes que ceux sur lesquels vous tirez sur vos chaussures de ville ou vos tennis. Enfin non, ce n’est pas exactement les mêmes matières, ni les mêmes formes. Certains sont plus résistants pour supporter qu’on leur tire dessus à longueur de temps. On privilégiera d’ailleurs les lacets ronds, que je trouve moins sujet à l’abrasion et à l’usure. Par contre serrez-les bien car ils se dénouent plus facilement aussi.

Laçage rapide :  un système qu’on a vu d’abord apparaître sur les chaussures de trail. Avec lui fini les noeuds : on tire sur la poignée et ça serre toute la chaussure avant de se bloquer et de se dissimuler dans un petit rabat intégré à la languette, en général. Les détracteurs affirment que ça casse trop vite. Pour l’avoir utilisé, vendu et loué, je serais plus nuancé. Le système n’est pas qu’un coup marketing et possède le gros avantage de serrer l’ensemble du pied de manière homogène. La sensation de maintien est très satisfaisante. Bref, c’est un bon système, surtout pour les marcheurs dynamiques et sportifs. Mais on ne le retrouve, pour l’instant, que sur des tiges basses, précisément orientées vers la marche active et le fast-hiking.

Les crochets auto-bloquants : sur les tiges mid et hautes, vous remarquerez probablement la présence de petits retours métalliques ou plastiques. Ils permettent de mieux verrouiller les lacets, qu’on croise en alternance dessus, avant de faire le noeud. Le plus intéressant, sur certains modèles, est placé en retrait du coup de pied et permet de bien caler celui-ci.

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A gauche, un laçage rond traditionnel. En haut à droite, le fameux laçage rapide chez Salomon. La cellule de verrouillage se dissimule ensuite dans un rabat situé sous la languette. En bas à droite, un exemple de laçage plat avec, comme sur la Salomon mid de gauche, les crochets autobloquants pour affiner le serrage, en particulier au niveau du coup de pied

7. Le pare-pierres

Plus ou moins robuste et dur, cet accessoire fixé à l’extrémité de la chaussure permet de protéger la boîte à orteils en cas de choc, notamment, comme son nom l’indique, contre des cailloux ! La plupart du temps, la semelle vient partiellement se plaquer contre lui en s’arrondissant du dessous vers le dessus de la chaussure. C’est un accessoire hautement recommandable lorsque vous pratiquez fréquemment la montagne ou les terrains accidentés.

8. La languette

La languette a son importance car c’est un élément qui contribue notamment au confort du coup de pied. Ajustez-la bien en essayant la chaussure. Vous noterez parfois qu’elle est rattachée au corps de la chaussure par un système de soufflets. Loin d’être un simple détail, cela permet de réduire le risque de voir de l’eau ou des cailloux se glisser contre votre gré à l’intérieur de la chaussure.

Une chaussure de rando, oui, mais pour quelle pratique ?

Bien. La chaussure, en tant qu’objet, n’a – presque – plus de secret pour vous. Mettons-la donc un peu de côté et parlons de vous. Car, pour trouver la bonne association – et outre le fait d’apprendre à mieux connaître votre pied – il va aussi falloir mettre dans la balance votre pratique et votre profil de randonneur et ce que vous attendez vraiment de votre chaussure. Autant de paramètres à ajouter à l’équation avant de décider d’essayer tel ou tel modèle.

Quelle est votre expérience de la randonnée ? Sur quels terrains évoluez-vous habituellement ? Autant de questions à se poser au moment de choisir votre future chaussure

Quelle est votre expérience de la randonnée ? Sur quels terrains évoluez-vous habituellement ? Autant de questions à se poser au moment de choisir votre future chaussure

Choisir sa chaussure en fonction de l’itinéraire

Selon que vous randonniez en campagne ou à la montagne, en forêt ou sur le littoral, sur du sentier généralement bien tracé ou sur du hors-sentier accidenté, avec beaucoup ou peu de dénivelé, vous ne choisirez pas la même chaussure. Idéalement, il faudrait plusieurs paires selon la rando qu’on entreprend mais, ça, c’est un peu exagéré. Globalement, on pourrait aboutir à une synthèse de ce type.

Chemin plat ou avec faible dénivelé, peu accidenté : l’idée sera de progresser sans être gêné par sa chaussure. On proscrit donc les « grosses » et les « hautes » pour leur préférer des tiges basses souples, voire des mids pas trop rigides. On affine avec son niveau de pratique.

Chemin varié avec dénivelé moyen, parfois accidenté : le cas de figure le plus généraliste, qui vise un maximum de polyvalence de la part de la chaussure. Pas encore trop technique mais plus vraiment non plus facile. Un profil qui peut même concerner certains itinéraires modérés de moyenne montagne. Pour ce type d’itinéraire on prendra, selon son expérience, soit des basses suffisamment rigides et costaudes, soit des mids déjà solides à un peu souples, mais capables de procurer une bonne stabilité latérale et de bien épouser le terrain. Les « grosses » ne sont pas encore la réponse la mieux adaptée, à moins qu’elles bénéficient d’un peu de souplesse.

Chemin varié avec beaucoup de dénivelé et souvent accidenté : nous voici dans le domaine de la montagne, ou quelque chose s’en rapprochant. Le pied a besoin de beaucoup de stabilité pour procurer des appuis sûrs – que lui procurera soit la chaussure, soit la nature de votre pied, procurée par l’expérience ; mais aussi de l’adhérence. Le choix de la tige basse sera réservé aux marcheurs expérimentés et sûrs de leur pas. On partira ici plus facilement sur une tige mid, qu’on choisira plus ou moins souple selon son niveau de pratique. Pour la plupart, la tige haute s’imposera pour assurer dans la majeure partie des situations.

Itinéraire technique et hors-sentier : à l’exception de quelques marcheurs-chamois capables d’évoluer sur ce type de terrain en chaussures légères, ce dernier cas de figure exigera directement le choix d’une tige haute et robuste capable d’accrocher dans les pierriers sans trahir l’appui du randonneur, de crocheter le rocher pour de courtes sections d’escalade facile, de dévaler dans l’herbe mouillée sans risquer de finir sur les fesses. La stabilité et la sécurité au détriment du poids. Les semelles seront la plupart du temps du genre étroite et sophistiquées.

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Evoluer hors-sentier ou sur des parcours techniques exigera, outre de l’expérience, une confiance aveugle dans votre chaussure. Pas question de s’aventurer n’importe où avec n’importe quoi aux pieds !

Cas particulier de la rando alpine : lors de certaines randonnées, il peut être prévu de rencontrer des « obstacles » qui seront plus proches de l’alpinisme que de la randonnée. Je pense notamment au franchissement de certains névés qui, selon la saison ou l’heure de la journée, pourra s’avérer redoutable. Dans tous les cas, dans ce cas de figure, une chaussure tige haute est quasi-obligatoire. En cas de neige molle, la hauteur de tige (surmontée d’une guêtre) et l’imperméabilité vous empêcheront d’avoir le pied mouillé. En cas de neige dure, la rigidité de la chaussure vous permettra de tailler des marches en frappant la neige avec l’embout ou le côté de la semelle, tout en vous assurant une bonne tenue de pied en dévers. En cas de neige glacée, seuls ces modèles pourront recevoir des crampons et garantir la stabilité latérale indispensable à la progression sur ce type de terrain.

Cas particulier du trekking : on a beaucoup parlé de la randonnée à la journée mais quid en cas de journées consécutives de marche ? Dans ce cas très précis où on fait encaisser au pied pas mal de contraintes plusieurs jours durant, il n’y a qu’un seul critère à privilégier : le confort. Pas question d’avoir mal aux pieds dès le 2ème jour. Bref, personnellement, je suis contre l’usage de tiges hautes rigides en trek, excepté dans le cas où vous prévoyez une ascension ou du cramponnage. Donnez du maintien et de la stabilité latérale à votre pied mais ne lui infligez pas une chaussure trop dure à plier. Bref, fonction du profil du trek et de votre aisance (voir ci-dessous) partez soit sur une bonne tige basse, aérée et dynamique, soit un modèle mid ou haut assez souple mais doté d’une belle semelle intermédiaire et d’une semelle moyennement épaisse. Veillez à ce qu’il soit assez respirant avec des matières mélangeant mesh et cuir ou nubuck.

En trek

Le choix de la chaussure pour le trekking souscrit à des paramètres différents que pour la simple randonnée à la journée. Abattre plusieurs dizaines, voire centaines, de kilomètres à pied impose de prendre les notions de confort et de souplesse au sérieux. Le reste vient après…

Choisir une chaussure en fonction de son expérience de la randonnée

Selon que vous soyez débutant en randonnée, marcheur occasionnel ou franc énervé du dénivelé, le choix va continuer de s’affiner. On va essayer d’aller un peu plus loin avec quelques profils types.

La descente, mètre-étalon du niveau du marcheur : je prends souvent l’exemple de la descente pour juger de l’aisance d’une personne. C’est le genre de terrain où on ne peut pas tricher. Il faut savoir poser ses pieds comme il faut, là où il faut, avec du dynamisme et de la fluidité. Le marcheur qui descend en petites foulées et le sourire aux lèvres n’aura forcément pas les mêmes chaussures que celui qui y va tranquillement et précautionneusement. Le moins on est à l’aise en descente, le plus on veillera à protéger sa cheville en augmentant la hauteur de tige et la stabilité latérale. Ne marchez surtout pas en tige basse si vous faites partie des gens qui descendent en crabe ! Et prenez des bâtons !

Vous êtes un débutant absolu (ou presque) :  vous avez envie de découvrir la randonnée, quelle bonne idée ! Il y a de fortes chances que vous fassiez vos premières armes sur des itinéraires faciles, avec peu de dénivelé. Visez la polyvalence, le confort et un minimum de maintien latéral, sans non plus exploser votre budget. Le facteur fréquence devrait compléter votre orientation en matière de choix de chaussure. Pour moi, une petite mid un peu souple et légère me paraît le choix le plus judicieux. Voire, si le terrain est définitivement très facile, une tige basse pas trop rigide, plutôt facile à plier mais qui tient bien le pied.

Vous connaissez la randonnée mais n’êtes pas encore à l’aise sur des terrains techniques ou en descente : en gros vous passez partout et à votre rythme tant que c’est du chemin. Vous pouvez réaliser des sorties de 5 à 6h avec jusqu’à 1000 mètres de dénivelé maximum si nécessaire. Par contre, dès que le sentier s’évanouit ou que la descente s’éternise ou se raidit (ou les deux) vous n’êtes pas à l’aise et ça se ressent sur votre manière de progresser. Dans ce cas de figure, une bonne mid moyennement rigide, pas trop lourde, avec une semelle large, est le choix le plus polyvalent.

Vous randonnez à l’aise sur tous les terrains et à un rythme modéré : bref, aucun type de chemin ne vous effraie plus. Vous pratiquez la montagne habituellement et effectuez des randonnées de plus de 1000 mètres de dénivelé. Le hors-sentier ou les terrains techniques vous sont familiers mais ce n’est pas ce que vous préférez. La descente, vous gérez : ni lent, ni rapide mais avec des appuis sûrs. Ici vous pouvez commencer à hésiter entre une tige haute pas trop rigide dotée d’une semelle accrocheuse et solide mais pas trop étroite, et éventuellement une tige mid ou basse bien dynamique, munie d’une grosse stabilité latérale. L’idée étant de ne pas non plus étouffer trop le pied et que celui-ci puisse plier encore largement, pour plus de confort. La chaussure sera également imperméable et équipée d’un pare-pierre.

Vous êtes un randonneur confirmé, à l’aise n’importe où, sentier, hors-sentier, passage rocheux : vous êtes plutôt du genre chamois, à galoper dans les descentes et à rechercher les passages délicats et difficiles. Vous ne concevez la randonnée que si l’itinéraire est spectaculaire et vous réserve des sections aventureuses à grand renfort de passages aériens, de chaînes et autres joyeusetés. Dans ce cas de figure extrême où le côté joueur, vif et à la fois sûr de la chaussure est une nécessité, vous oubliez les « grosses » ! Votre concentration et votre assurance doivent vous permettre de tirer le meilleur de tiges basses très très stables et accrocheuses, à caractère sportif bien trempé. Eventuellement d’une mid racée et très dynamique, hyper-stable latéralement elle aussi. Bien sûr vous pouvez apprécier ce genre de terrain en adoptant un rythme plus mesuré. Dans ce cas, une tige haute robuste, à semelle étroite, sera pour le coup recommandée. Dans tous les cas, l’imperméabilité sera de rigueur.

C'est parti pour la longue descente du couloir d'éboulis. Votre objectif : la ligne des arbres, plus bas !

L’aisance dans des descentes de plus en plus difficiles devra être votre indice de performance pour évaluer votre niveau et vous guider dans le choix des chaussures les mieux adaptées.

Essayer une chaussure : les sensations à rechercher

On approche du dénouement ! Maintenant, vous maîtrisez les éléments constitutifs d’une chaussure et vous avez cerné votre profil de randonneur, analysé votre expérience et défini l’usage que vous souhaitiez avoir de vos futures compagnes de marche. Cela vous a permis de repérer quelques modèles susceptibles de vous convenir. Reste à savoir si le chaussant de ceux-ci séduira également votre pied. Voici donc les règles à respecter pour essayer des chaussures de randonnée en magasin.

N’essayez pas toutes les chaussures du rayon : inutile de demander au vendeur de vider le stock du magasin ! Idéalement, réduire vos choix possibles à 2 ou 3 modèles est suffisant. Au-delà, vous perdrez la mémoire des sensations à l’intérieur des chaussures testées. Et, astuce utile, n’oubliez pas de venir avec vos chaussettes de rando pour l’essayage !

Le choix de la pointure : alors là c’est toujours un peu compliqué. Pourquoi ? Car (presque) aucun fabricant ne se cale sur la taille européenne pour concevoir ses chaussures. C’est soit la taille américaine (US) ou britannique (UK) qui fait référence. Mais comme toutes les échelles de conversion ne sont pas exactement les mêmes, ça crée vite des problèmes à l’essayage. Si chez les uns, par exemple, un 9 US donne un 42, chez d’autres ce sera un 43 ou encore un 42 2/3 ! Alors, pour éviter le casse-tête, il y a le Mondo Point, une échelle de taille universelle qui fonctionne de la manière suivante : mesurez votre pied du talon à l’orteil le plus grand. Vous obtenez une valeur en centimètres à laquelle vous ajoutez 0,5 : c’est votre taille Mondo Point. Dans mon cas, c’est 27,5 qui peut tantôt correspondre à un 41,5 ou un 42, selon le fabricant. En randonnée, il faut essayer de prendre un tout petit peu plus grand que votre longueur de pied, afin de ménager un chouille de place à l’avant, dans la boîte à orteils. Ci-dessous, un tableau que je trouve plutôt proche de la réalité.

Dossier chaussures : tableau de conversion

Bien essayer ça veut dire quoi ? Ne faites surtout pas partie de ceux qui se contentent de glisser le pied dans une pompe sans l’attacher pour tout de suite affirmer : « je ne suis pas bien » ! Faute grave ! Une chaussure s’essaye toujours fermée. C’est la base. Autrement le pied, n’étant pas calé, va sans chercher à comprendre venir se mettre en butée à l’extrémité de la chaussure, vous faisant croire que la taille est fausse. Attachez donc ces lacets pour permettre au pied de légèrement reculer et de trouver la place qui lui revient dans la chaussure. D’ailleurs, à propos du laçage : gardez à l’esprit que c’est le laçage qui finit d’ajuster le volume de la chaussure à votre pied. C’est la touche finale d’un bon maintien. Il faut donc le soigner, en fonction du type de lacets.

Laçage simple : c’est le grand classique pour un maintien de base. Si nécessaire, on tendra les lacets en partant du dernier croisillon et en remontant petit à petit jusqu’au premier. On donnera un petit coup sec sur chaque lacet avant d’entamer son noeud. L’idée du laçage c’est de maintenir et non de serrer : vous saisissez la nuance ? Elle est importante !

Laçage avec crochets autobloquants : les autobloquants, ce sont ces petits retours parfois métalliques, parfois plastiques, qu’on trouve au niveau de la tige haute. On les compte en paire, parfois seule, parfois en duo et même en trio pour les tiges les plus hautes. Leur mission : améliorer l’expérience de maintien, en particulier autour de la malléole pour les autobloquants situés en retrait au niveau du coup de pied. C’est plus précis et surtout ça tient bien. Comme pour le laçage classique, on commence par le bas et on remonte avant de croiser tour à tour les lacets derrière les autobloquants en donnant, à chaque fois, un petit coup sec. On finit par un beau noeud, voire un double noeud.

Laçage rapide : fini les lacets ! Une seule poignée qu’on tire et qu’on verrouille ensuite vient assurer le laçage de la chaussure. Terminé !

woman hiking tying shoelace on forest trail

Savoir bien lacer ses chaussures : tout un art qui pourrait bien tout changer sur les sentiers s’il était mal fait !

Les sensations dans la chaussure : vous voilà donc avec le pied dans la chaussure. Vous l’avez lacée. Et maintenant ? Disposez-vous de cette petite marge de sécurité à l’avant ? Il faut venir frôler le bout de la chaussure mais surtout pas le toucher (important car, en descente, le pied à tendance à légèrement glisser dans la chaussure. Or il n’y a pas pire sensation que de venir s’écraser contre le bout de la chaussure avec ses orteils…). Si c’est le cas, montez d’une demie pointure et recommencez. Quand ce détail est réglé, soyez bien à l’écoute de vos sensations en largeur et en volume. Même si elles ne sont pas encore excellentes, faites l’effort de garder les pompes un moment pour que le pied chauffe un peu à l’intérieur et que les sensations s’affinent. Marchez, courez, sautez et attendez bien 10-15 minutes pour dresser le premier bilan. L’idée de base est de se sentir maintenu mais pas serré. Nuance. Le maintien est la sensation d’être pleinement enveloppé par la chaussure, sans douleur ou point dur. Les points durs sont à rechercher sur la largeur du pied, le coup de pied et le talon. Ce dernier doit être quasi verrouillé : un petit décollement de moins d’un demi centimètre est toléré, pas plus. L’analyse du volume chaussant est capital. C’est là que vous saurez si le modèle et, plus largement, la marque peuvent aller de paire avec votre forme de pied. Suivez votre instinct et vos premières sensations. Ne réfléchissez pas trop. Au moindre doute, essayez un autre modèle pour pouvoir comparer.

Le facteur sac : un détail complique l’essayage d’une chaussure de randonnée. C’est le sac à dos, qui est absent la plupart du temps. Pourtant le poids de celui-ci va venir modifier vos appuis dans la chaussure, en écrasant davantage la voûte plantaire. Autrement dit, il peut y avoir un décalage entre le magasin et le terrain, de ce fait. Une solution peut consister à faire charger un sac à dos au poids que vous souhaitez pour accompagner votre essayage (8 à 10 kilos sont suffisants). Les vendeurs vous feront probablement les gros yeux, mais qu’importe !

Le prix doit-il être un élément décisif du choix de la chaussure ? Vous êtes drôlement bien dans cette chaussure que vous essayez depuis vingt minutes maintenant. Mais ce n’est pas le budget que vous étiez prêt à mettre pour autant. La bonne question à se poser alors est la suivante : quelle va être ma fréquence d’utilisation ? Si vous êtes parti pour marcher beaucoup avec votre pompe, ne vous posez pas davantage la question : craquez le budget, vous ne le regretterez pas une fois sur les sentiers. Le confort d’usage n’a pas de prix. Si, en revanche, c’est une utilisation ponctuelle, vous pouvez peut-être redescendre d’un cran et partir avec l’autre modèle où vous étiez pas mal aussi et qui vous correspondait pas mal aussi. Mais, si vous comptez user vos semelles régulièrement sur les sentiers après votre achat, ne partez pas sur un mauvais modèle ou un modèle qui ne vous convienne que moyennement pour une question de prix : ne faites pas d’économie sur votre confort ou votre maintien. La sanction interviendrait plus tard en randonnée. A ce sujet, évitez comme la peste les modèles 1er prix pour un usage sur le terrain régulier. Votre pied vous détesterait ! Et puis mieux vaut mettre une bonne fois le prix que de revenir acheter une pompe tous les ans !

Entre

Entre une chaussure à 300 euros et une autre à 49 €, il y a des années-lumières d’écart. Votre expérience à un prix qu’il faut savoir payer. Et la règle vaut dans les deux sens. Débutant absolu ou randonneur occasionnel : nul besoin de faire un trou dans le budget pour aller goûter au plaisir de la randonnée ! Et entre ces deux extrêmes, dites-vous qu’il y a des centaines de possibilités !

Un mot sur les accessoires

Impossible de vous laisser sans toucher un mot de quelques accessoires complémentaires qui vont de l’utile à l’indispensable.

Les chaussettes : on met souvent le prix dans la chaussure pour totalement négliger la chaussette. Un peu comme si ce n’était pas important. Fatale erreur ! La chaussette contribue à 100% au confort du pied dans la chaussure ! Les points à prendre en compte : son volume et ses matériaux. Oubliez les chaussettes épaisses : elles rajoutent du volume dans la chaussure et respirent très très mal. Privilégiez des chaussettes techniques, aux matériaux étudiés et hybrides qui vous donneront du confort et de la respirabilité pour garder le pied au sec et limiter les frottements. A titre personnel, je ne jure que par les chaussettes de chez X-Socks, peu importe le modèle. Ces gens-là sont brillants et perpétuellement en avance dans leur domaine. Je les connais depuis le début des années 2000 et je n’ai jamais été déçu. Sans compter que leurs produits sont incroyablement résistants. Tout ça mériterait un article à part entière.

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Le catalogue X-Socks est incroyablement fourni pour le trek et la rando. Ici on peut apprécier la construction avec des matériaux différents adaptés aux besoins et/ou contraintes de zones spécifiques du pied. Sans oublier un procédé respirant qui tient les pieds au sec du début à la fin. Le tout avec un minimum d’odeurs.

La semelle intérieure : ne vous y trompez pas, la semelle dite de propreté insérée d’office à l’intérieur de la chaussure ne sert absolument à rien en matière de soutien plantaire ! Elle est juste là pour isoler le pied du fond brut de la pompe, voire elle dispose de quelques fonctions respirantes pour limiter les mauvaises odeurs. En dépit de son côté parfois préformé à l’image de votre voûte plantaire, elle n’a aucune fonction de soutien. Il suffit de l’extraire et de la plier facilement d’une main pour s’en convaincre. Pourtant le soutien plantaire est un élément essentiel du confort : pied creux ou pied large, beaucoup ont besoin de ce soutien pour que leur appui et le déroulé dynamique du pied fonctionne sans douleur et à plein rendement. Et seule une semelle plus rigide – préformée ou sur mesure – est en mesure de vous apporter ce confort supplémentaire. Si vous faites partie des gens qui ont toujours mal sous les pieds (tensions, sensations de fourmillements notamment), il est fort probable que l’usage d’une semelle spécifique soit indispensable. Direction votre revendeur habituel pour lui demander si, par hasard, il pratique le bootfitting, autrement dit la personnalisation du chaussant. La marque incontournable pour la réalisation de semelles sportives : SIDAS. Là aussi, j’essaie de vous pondre un dossier complet sur ce thème qui me tient à coeur.

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Les deux cas de figure classiques de la voûte plantaire : le pied creux et le pied plat. Dans les deux cas, on imagine bien qu’une semelle de propreté classique et plate comme une limande est incapable de soutenir correctement la voûte. Forcément, ça crée des contraintes douloureuses pour le pied d’abord, pour le reste du squelette ensuite au fur et à mesure que les tensions remontent le long du corps

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Un exemple de produit SIDAS avec cette semelle 3Feet pour pied creux. Déclinées en différentes tailles et selon trois niveaux de pieds creux ou plats, ces semelles permettent de renforcer le soutien plantaire et de réduire les risques de fatigue du pied. Elles préviennent également des pathologies traumatiques au niveau des genoux, du bassin et de la colonne en rééquilibrant la posture du marcheur. La solution sur-mesure demeure la plus efficace.

La sandale : je me devais de dire quelques mots sur la sandale de randonnée. D’abord parce que je la pratique. Ce n’est ni insensé, ni inconscient. Aujourd’hui les modèles de ce type ont de très grandes qualités, tant en terme de maintien que d’accroche. La sandale offre de la légèreté et un toucher de pied d’une précision extraordinaire. Même sur des terrains techniques, je ne jure que par elles. Mais cela rejoint encore une fois la notion d’aisance et d’expérience. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire le dossier complet que j’ai réalisé sur ce thème : la sandale et la chaussure.

En conclusion

Vous le voyez, c’est un sacré chantier que de choisir sa chaussure de randonnée ! Bien se connaître et être à l’écoute de ses pieds va définitivement être nécessaire pour ne pas se tromper. Mais mieux comprendre la chaussure en tant qu’objet devrait vous permettre aussi de vous sentir moins perdu face à la multiplication des modèles et à la pression des vendeurs. J’espère que cet article vous aura donné des clefs pour gagner en autonomie dans le choix de vos chaussures. Je ne l’ai pas écrit pour vous recommander tel ou tel modèle mais plutôt pour vous dire qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises marques. Il y a seulement des volumes qui vont mieux vous correspondre puis des modèles qui s’adapteront mieux que d’autres à votre expérience et à votre pratique. A vous désormais de savoir les identifier. Cet article reste en perpétuelle évolution. Je ne manquerai pas de le mettre à jour si je m’aperçois que j’ai oublié des détails importants ou que les choses évoluent en matière de chaussures de randonnée. D’ici là, bonnes randos à toutes et à tous avec, je l’espère, la satisfaction d’avoir trouvé chaussure à votre pied ! N’hésitez pas à me poser vos questions !

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144 Comments

  1. Alex Répondre

    Comme d’habitude, David, ton article est pertinent et complet . Vaste chantier en effet .
    Petite expérience perso : Après avoir été déçu par des chaussures hautes GORE-TEX pourtant assez (voire très) chères, lors d’une rando de plusieurs jours dans les Vosges, par forte chaleur (temps caniculaire), où j’ai récolté quelques ampoules… j’ai eu envie d’essayer les chaussures de trail et je n’ai, jusqu’à présent, pas été déçu. Preuve du confort éprouvé : je n’ai même plus envie de les enlever …immédiatement, sitôt la journée de rando terminée. Seul souci : je n’ai jamais testé la « sensation » d’une longue marche par temps pluvieux…. mais j’ai entendu dire qu’il existe des chaussettes imperméables, qui peuvent apporter un confort … à voir .
    Concernant tes chaussettes, j’utilise la même marque de temps en temps, mais je dois avouer, bien aimer également, la marque « Monnet », une société Française, dont je trouve le modèle « trek expert » quasi parfait (renforcé là où il faut et très fin ailleurs, afin de sécher rapidement) . Pour compléter, ne pas hésiter non plus (en prévention) à utiliser de la pommade anti-frottement Akiléïne Nok. Moi, avec tout ça, je suis prêt !

  2. Alex Répondre

    Détail important et COMPLEMENTAIRE : J’ai « succombé », il y a quelques années à l’achat de bâtons de rando, repliables et en alu (de marque Française également). Les bâtons, avant de les utiliser, on imagine souvent qu’ils ont été conçus à la base, à destination des randonneurs(ses) âgé(es)… jusqu’au moment où on les teste sur une journée . Me concernant, le coup de foudre a été immédiat, et depuis, je ne peux plus m’en passer … Au moment de l’achat de mes chaussures de trail, j’avais quelques appréhensions concernant le maintien de la cheville, mais avec l’expérience ET les bâtons, je suis rassuré.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Alex,

      Oui tu as raison de parler des bâtons. J’en fait une rapide mention à un moment mais l’objet mériterait qu’on s’y attarde dans un article plus complet.

  3. Laponico Répondre

    Roh ce pavé !!! Mais c’est super interessant, là celui qui cherche trouve chaussure à son pied, c’est vraiment un bon tuto pour savoir de quoi on parle…bon, et les sandales huaraches, on en parle ?
    Sinon, les chaussettes est aussi vachement important, je l’ai vu pour ma part sur celles pour le trail, perso j’adore celles en mérinos, mais Xsocks faudrait sur le test !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Mais oui carrément ! Les chaussettes, en effet, c’est un élément fondamental du confort et du bien-être du pied. D’autant que celui-ci est très sollicité dans nos activités. Les gens ne se rendent pas compte à quel point la chaussette peut faire la différence et changer leur rapport au chaussant. Ce n’est pas un simple accessoire, loin s’en faut !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Merci Anne-Christine, j’espère que cet article vous sera utile dans le choix de vos futures chaussures de randonnée ! Il est fait pour en tout cas !

  4. thomas françoise Répondre

    Je viens de lire avec intérêt votre article sur le choix des chaussures de randonnée.
    Il existe beaucoup de sites internet qui en proposent, mais on ne peut pas les essayer….
    Il y a les grands magasins de sport, mais le conseil est limité…
    Ma fille de 21 ans a eu un accident sérieux au pied l’année dernière. Le conseil très avisé de spécialistes est donc plus que nécessaire pour trouver LA paire qui lui convient. Elle est disposée à se déplacer s’il le faut à Paris (ou ailleurs) pour trouver les bons conseils.
    Je me permets donc de vous demander si suite à votre article,vous pouvez conseiller quelques revendeurs et conseillers très sérieux qui prennent vraiment le temps de trouve la paire de chaussures adaptée à chacun.
    D’avance merci.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Françoise,

      Les vendeurs ont de vraies responsabilités face au client. Equiper une personne en chaussures techniques exige de la rigueur et de l’expérience, ainsi que du savoir-faire pour comprendre les besoins de la personne et analyser son pied. Autant de compétences que peu de jeunes vendeurs possèdent dans les grandes enseignes du sport. Je ne sais pas où vous habitez et je suis loin de connaître l’ensemble des magasins de France. Il y a un magasin appelé Expé où les vendeurs sont de vrais spécialistes, très pointus. Il n’y en a que 9 en France. Voici leur répartition : https://www.expe.fr/fr/stores/stores/ Si vous habitez aux alentours de Grenoble (ou que vous avez l’occasion d’y passer) je peux vous recommander un magasin en particulier. J’y ai bossé entre 2001 et 2006. Ce sont des gens très sérieux, spécialisés dans le pied de longue date. Il s’agit du magasin Sport 2000 dans la galerie commerciale de Chamrousse 1750. Vous demandez Franck (le patron) ou Alexandre (son adjoint) de ma part. J’espère que ces quelques conseils pourront aider votre fille dans le choix de la bonne chaussure.

  5. edouard Répondre

    Bonjour,
    merci pour ce beau sujet et toutes les informations que j’ai pu apprendre.
    je me permets de vous contacter il y a six ans j’ai eu une fracture de l’os naviculaire avec une torsion et une entorse au niveau du pied gauche depuis j’arrive à faire des randonnée de trois heures maximum avec une douleur pendant deux à trois jours ensuite. J’aimerais trouver une bonne chaussure pour pouvoir faire plus de rando et avoir moins de douleurs. j’ai des bonnes semelles orthopédiques pour mon pied creux. La difficulté se fait souvent dans la descente. je suis sur Lyon avez-vous un magasin ou une ou des chaussures à me conseiller ou des marques. merci beaucoup de votre retour je vous souhaite une belle journée. Édouard

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Edouard,

      C’est tout de suite un peu compliqué quand les douleurs font suite à un traumatisme d’ordre médical. Ca dépasse le cadre des semelles « sportives » en général. Et c’est rigoureusement impossible comme ça, à distance, sans voir le pied et sans être avec la personne au moment de l’essai, de vous orienter vers une marque ou un modèle. Je vous invite à trouver un magasin de bootfitting sur Lyon ou alentours. Quand je dis alentours, ça peut être dans une station en montagne où on trouve des gens compétents la plupart du temps. J’ai un nom à vous donner à Chamrousse mais il vous dira peut-être la même chose que moi par rapport au fait que votre ancienne fracture a modifié le squelette et ses appuis et que, du coup, l’aspect médical risque d’interférer un peu trop. Les bootfitters ne sont pas des médecins et vice-versa. Mais vous pouvez, à l’occasion, au moins poser la question, ils seront sûrement de bon conseil. Le magasin en question s’appelle Sgambato Sports, c’est à Chamrousse 1750 (enseigne Sport 2000) et il faut demander Franck ou Alex. En espérant que cela puisse vous aider !

  6. AlainM51 Répondre

    Je rajouterai juste un commentaire sur les semelles: après 2ans d’utilisation d’une marque reconnue et assez chère, je me retrouve avec des semelles totalement dégradées au niveau du talon (problèmes de supination). Or, je découvre à cette occasion qu’elles ne sont pas ressemelables!!! Résultats: 170€ sur 2 ans…dur, dur.
    Donc:
    1. se renseigner si la chaussure est ressemelable, dans le cas d’usure accélérée ( gomme tendre, terrains difficiles,…)
    2. prévoir des semelles de correction en cas de marche « anormale ».
    2.

    1. Aurélie Crèvecoeur Répondre

      Bonsoir, je me permet de vous adresser ce message. Usant très vite des semelles Vibram, je me demande de quelle semelle parlez-vous exactement « semelles de correction en cas de marche anormale »
      Je vous remercie d’avance.

  7. Müh Répondre

    Merci à vous toutes et tous, pour un néophyte comme moi j’apprends beaucoup en vous lisant.
    J’ai en tête de faire une randonnée de plusieurs jours, voir une semaine, et je me renseigne tout en commençant mon entrainement.
    J’ai 65 ans et je ne voudrais pas que ma semaine se transforme en douleurs de toutes sortes.
    Je compte faire ce voyage au mois d’avril me disant que la température devrait être la plus adaptée,
    Que choisir comme sac à dos?
    Que mettre dans ce sac?
    Quel vêtement de pluie à avoir?
    Je pense m’arrêter dans des auberges, ou existe t’il des endroits sympa (GR65) départ de Sainte Foy la Grande.
    Excusez moi de toutes ses questions et certainement d’autres auxquelles je ne pense pas.
    Bien fraternellement
    Jack

  8. houot Répondre

    très bon article très fouillé mais quelle complication pour trouver la bonne chaussure qui va bien.j’en suis là il faut que je change mes chaussures car pieds de plus en plus sensibles mais quoi prendre?

    1. Jeannot Répondre

      Bonjour
      Excellent article
      En effet ne pas se tromper en chaussure n’est pas facile et rester 20 minutes en magasin c’est pas évident pour l’essayage.Actuellement j’ai de bonnes chaussures heindel mais en descente j’ai les pointes des orteils qui touchent et ce n’est pas agréable, donc prendre une 1/2 voir une mesure plus grande serait une bonne initiative.

      1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

        Merci pour votre retour ! Prendre 1/2 ou 1 pointure au-dessus est un peu, à mes yeux, à double-tranchant également en fait. Il faut savoir que la demie pointure n’est pas un ajout en longueur mais un ajout en volume, très léger, mais qui donne cette sensation d’être « plus grand dans la chaussure ». La pointure au-dessus c’est, en revanche, du volume et une taille un peu plus longue. Le résultat final va donc dépendre énormément du volume du pied concerné. Un pied un peu large va plus facilement se « verrouiller » au niveau du coup de pied et de la largeur de la chaussure. Du coup, dans le cas de la descente, il devrait approcher le résultat dont vous parlez, à savoir éviter le phénomène désagréable des orteils qui touchent. Par contre, le pied un peu plus fin risque lui de glisser davantage et d’accentuer le phénomène. D’où l’importance de l’analyse de son pied sous toutes les coutures et de la manière dont il va se « mouler » à l’essayage dans la chaussure. D’une manière générale, on ne prend que rarement la chaussure pile à sa pointure. On garde la marge de sécurité de la demie-pointure (ou donc plutôt du demi volume) au-dessus, a minima, voire de celle du dessus dans le cas des pieds les plus forts.

  9. Nathalie Répondre

    Merci pour votre article = parfait. J ai marché pendant des années en souffrant atrocement aux pieds avant d aller chez « expe » Lyon = le vendeur m a tout simplement dit que je avais un pied large.!!! Depuis je ne sais plus ce qu est une ampoule. La solution était pourtant si simple….

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Oui, à Expé, ils sont calés. Ce sont de vrais techniciens et des pratiquants outdoor. Tous les magasins devraient disposer de personnels aussi compétents pour des produits aussi techniques que les chaussures. Malheureusement ce n’est pas le cas partout…

  10. Balva Bernard Répondre

    Super article, merci.

    Combien de km peuvent marcher des salomon haut de gamme GTX 4D acheté hors solde a 180.00 euro. (Modèle actuel quest 4D 2 GTX)
    Sur circuit balisé terrain sablonneux, quelques racines et caillasses soit dans les basses Vosges donc pas plus de 700 mètre de dénivelés sur 20 km,
    avant que les semelles ne se décollent sur le pourtour de l’avant pieds à la hauteur des orteils. Le dessous est encore en bon état.
    Mon ami randonneur a acheté la même chaussure 3 mois après moi même problème.
    Je tiens cependant à préciser que cette chaussure est très agréable à porter, jamais de blessures.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      En kilomètres je ne saurai pas vous dire Bernard. Ce qu’il y a de sûr c’est que Salomon est en général plébiscité pour son confort mais rarement pour sa durée de vie. Ce qui me paraît logique. Ce sont des modèles fabriqués en grandes quantités, avec des cahiers des charges très stricts. C’est un produit grand public, que le facteur « marque » fait vendre assez cher derrière je trouve. L’usure ou le décollement de la semelle chez Salomon c’est un grand classique. En général je déconseille aux personnes qui ont un usage très régulier et très technique.

  11. Sylvie Répondre

    Bonjour, je viens de m’offrir mes premières bonnes chaussures de rando. Etant randonneuse occasionnelle (3h de rando par semaine avec max 300 à 400m de dénivelé hors vacances -> Haute-Savoie), je n’avais jusque là acheté que des chaussures à prix moyens dans une grand enseigne sportive. J’étais donc très heureuse de m’offrir enfin de vrais bonnes chaussures. J’ai été dans un magasin spécialisé de très bon conseil (1 pointure au-dessus, ne pas toucher le bout de la chaussure en descente), j’ai hésité un moment entre un modèle tout en synthétique et un modèle en cuir… j’ai finalement craqué pour le cuir et je me suis empressée de les utiliser le lendemain pour 3h de rando… Résultat des courses, je me retrouve avec ma 1ère ampoule et les pieds un peu meurtris… Ma question est la suivante, la chaussure doit-elle se « prêter » ? ou ai-je mal choisi ? je suis assez déçue car j’ai choisi d’y mettre le prix et si pendant les 2 premières heures j’étais très bien dans mes chaussures… la dernière heure a été difficile… 🙁

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Sylvie,

      A vue d’oeil comme ça, passer du synthétique moyenne gammme au cuir de meilleure qualité, ça passe forcément par une augmentation de la rigidité de la chaussure. Forcément, c’est nouveau pour le pied et c’est beaucoup plus contraignant. Il réagit donc par des douleurs jusque là inconnues. Comme il est expliqué dans l’article le choix de la chaussure obéit à deux impératifs : quel usage vais-je en avoir ? le volume de mon pied correspond-il au volume de la chaussure ? Dans votre exemple (rando de 300/400m de D+ max et 3h en moyenne, j’imagine sur du bon sentier ?) la question de la nécessité d’intégrer de la rigidité à votre chaussure se posait ? Pourquoi rigidifier celle-ci ? Il y a moyen de monter en gamme sans nécessairement monter en rigidité. Peut-être cela aurait-il été suffisant ? Pouvez-vous nous dire quel modèle d’ailleurs vous avez acheté ? Déjà ça permettra de « lire » le programme de la chaussure en question avant toute conclusion.

  12. Jessica Répondre

    Bonjour, je tenais à vous dire que votre article est très intéressant et très complet.
    Je ne fais de randonnées que très occasionnellement mais j’ai pour habitude de marcher plusieurs heures lorsque je suis en voyage. J’ai toujours porté des chaussures inadaptées (type chaussures de ville style reebok classic…) car je ne souhaitais pas investir dans une « paire de rando que j’allais mettre 3 fois dans l’année ».
    Forcée de constater que je n’ai plus le choix car lors de mon dernier séjour j’ai fini avec les pieds congestionnés et des douleurs au dos assez insoutenables…
    A part un intersport avec de jeunes vendeurs pas du tout expérimentés question marche, je fais appel à votre savoir.
    Quel genre de chaussures et même de marque conseillerez-vous pour une pratique occasionnelle de rando? Je précise que j’ai les pieds larges ( halux valgus assez prononcé).
    Je vous remercie par avance

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Jessica,

      Merci pour ton retour sur l’article. Le choix d’une chaussure est tout aussi essentiel en voyage. Mine de rien, sans parler de randonnée, tu as pu constater qu’en voyage, on marche beaucoup pendant la journée. En général, quelqu’un qui cherche une paire de chaussures assez polyvalente pour, par exemple, partir en voyage et marcher autant en ville que sur de petites randonnées, je lui conseille une tige basse, avec une bonne semelle intermédiaire pour l’amorti. Un modèle qui enveloppe bien le pied mais qui reste assez souple pour pouvoir dérouler sans que ce soit trop rigide. Il faut éviter les premiers prix en général au confort approximatif et aux matières qui s’usent vite. Mais pas non plus la peine de viser le haut de gamme. Aux alentours des 130 euros, tu commences à trouver de très bons modèles. Dans ton cas, je t’aurais fait essayer différentes marques pour essayer de caler au mieux ton pied large. Ca aurait pu être chez Salomon, par exemple une X-Alp, ou bien chez Meindl (c’est allemand, c’est assez large en général et c’est robuste) la Portland GTX. Histoire d’avoir un troisième choix, j’ajouterai chez North Face la Hedgehog qui est pas mal. N’hésite pas à me solliciter si tu as encore besoin d’infos ! Je réponds avec un peu de décalage en général mais je réponds toujours 😉

  13. JPM Répondre

    Bonjour,

    Je m’apprête à parcourir 1200 km sur les chemins de sit Jacques d’une seule traite. Au mois d’octobre. Je suis à la recherche d’une chaussure légère mid confortable et surtout adaptée au pied large. Pouvez vous ma conseiller svp?

    Jpm

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour,

      Quand je vendais de la pompe et qu’on me disait « pied large », je pensais de suite à Meindl. C’était la référence pour la largeur. Y’avait de la place dans ces chaussures. Et puis c’était de l’allemand, du solide. Depuis y’a eu quelques retour SAV, puis des signes de défaillance de temps en temps. La marque a perdu un peu de sa superbe mais produit encore de la bonne pompe. Après c’est un peu lourd (dans les 960g la paire). Mais des modèles comme la Nebraska Mid GTX ou équivalent devraient savoir gérer dans votre cas. Mine de rien, vous allez leur coller 1200 bornes d’un coup. Y’a aussi Lowa – toujours de l’allemand – qui fait des pompes robustes et agréables à porter sur la durée. La Taurus II GTX, à 980g la paire, entre dans la même catégorie poids que la précédente, en plus synthétique. Le vrai robuste, chez Lowa, c’est la Renegade (un classique) mais qui pèse trop lourd dans votre cas. Imbattable pour le poids avec ses 420g la paire, vous avez sinon l’ Adidas Terrex AX3 Mid GTX. Là c’est du léger et on sait qu’on va pouvoir avaler de la borne avec une chaussure fraîche et dynamique. L’inconvénient ça risque d’être son usure prématurée au regard de votre aventure… Dur d’être bon dans tous les domaines pour une chaussure qui va devoir partir d’un coup aussi longtemps. Il y aura toujours un compromis à faire. C’est votre pied qui décidera au final car il y aura forcément un chaussant avec lequel vous aurez un meilleur feeling qu’un autre. Et ça, à mes yeux, c’est l’essentiel quand on s’apprête à partir plusieurs mois sur les chemins !

    2. mari Répondre

      Bonjour, pour avoir testé pas mal de chaussures de randonnée , je trouve que la lowa renegade est une pantoufle comparé aux autres modèles que j’ai pu essayer. La dernière randonnée que j’ai faite avec , j’ai marché une dizaine d’heures et fait 1700 mètres en une journée et à la fin je n’ai même pas pensé à les enlever tellement c’est confortable. C’est mon avis j’espère que cela pourra vous aider.

      1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

        Bonjour Mari,

        Je confirme tout le bon ressenti que j’éprouve à l’égard de cette marque et de ce modèle en particulier. Il n’en demeure pas moins – et c’est l’un des points-clés de cet article – que, malheureusement, le volume chaussant Lowa ne pourra pas convenir à toutes les formes de pied. Même si certains modèles émergent au-dessus du lot par leur qualité et leur efficacité dans l’usage, il faut confirmer par le test de l’essayage. Merci de votre retour d’expérience en tout cas !

  14. Camille Répondre

    Un grand merci pour votre article, extrêmement complet et captivant ! C’est assise dans mon salon, chaussée de mes Salomon X Ultra acquises aujourd’hui même (au terme d’un essayage de plus d’une heure dans une grande enseigne), que j’ai pu mettre en pratique chacun de vos conseils. Le premier étant de faire confiance à ses sensations, je réalise que j’ai peut-être choisi une paire un peu trop rigide au regard de mon profil de marcheuse (à l’aise, joueuse, endurante mais pas du tout casse cou ni expérimentée surtout avec un sac sur le dos) et de mon besoin (je me lance pour quelques semaines sur les chemins de Saint Jacques avec sac à dos).
    A rechercher la polyvalence, je crois que je me suis un peu oubliée dans cette histoire. Malgré un grand confort du chausson et de l’amorti, je rains que le modèle choisi soit un peu lourd. J’ai par exemple essayé des Merrel dont le chausson m’a enthousiasmé, mais que j’ai laissé de côté à cause de leur tige basse, pas assez polyvalent selon moi si je les utilise en montagne à l’occasion.
    En bref, pour une randonnée de type trekking (Saint Jacques/GR plus exigeant/montagne), impliquant de porter son sac à dos, pensez-vous que je puisse me permettre un peu plus de souplesse et de légèreté que les Salomon X Ultra ? Des Merrel en montante par exemple ? Ou des Salomon dont le chausson me plaît, mais un peu plus légère ?
    Et auriez-vous un magasin à me recommander à Paris ? Je ne connais pour le moment que les grandes enseignes et le Vieux Campeur (ou je n’ai pas encore été craignant des tarifs trop élevés).
    Un grand merci pour vos partages et vos conseils et vous souhaite bonne route !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Camille,

      Désolé pour ma réponse tardive. Je n’ai pas trop pu assurer le courriel du blog ces dernières semaines et je m’en excuse ! Alors alors, je vais essayer de vous répondre fonction des éléments que vous me communiquez. Alors, pour commencer, il y a deux modèles de X Ultra et vous ne m’avez pas dit duquel il s’agissait ! Car il y a une différence de poids entre la version tige basse et la version Mid ! Au regard de vos indications sur la rigidité du modèle et son poids, que c’est la Mid que vous avez prise. Le problème de viser la polyvalence c’est qu’on finit par douter que la chaussure soit efficace sur des terrains ciblés. Mais celui a qui il faut d’abord faire en premier confiance, c’est au pied. Et ça, les marques ont tendance à le faire passer après. La chaussure reste un outil qui vient compléter le pied. Pour ce que j’en pense, il ne faut pas mettre un Saint-Jacques dans le même sac qu’un trek en montagne. Pour Saint-Jacques, il faut penser léger. Une tige basse sera suffisante. Mais une tige basse de qualité. Le fait que ce soit bas ne doit pas faire peur. Si vous avez confiance en vous en vous qualifiant de joueuse et endurante, la tige basse un peu rigide latéralement et avec un bon amorti passera très bien sur du terrain à la Saint-Jacques. En montagne, en revanche, si vous ne vous pensez pas casse-cou ou expérimentée, monter un peu la tige avec une chaussure Mid sera plus rassurant. Si vous n’avez pas l’intention d’acheter deux paires de chaussures, le mieux, à mes yeux, est de conserver la Mid, certes un peu plus lourde sur du trek à la St-Jacques mais que vous pourrez utiliser en montagne ensuite. L’inverse (la tige basse en montagne) ne sera pas vrai au regard du profil de randonneuse que vous me décrivez. Quant au choix de la marque, Merrell ou Salomon, ensuite, même combat à mes yeux : du confort assurément, c’est leur savoir-faire. Mais une durée de vie que je trouve limitée. Ce sont deux marques qui s’usent trop vite à mes yeux et c’est souvent décevant sur ce point. Sur un conseil magasin je ne saurais pas vous dire sur Paris. Je suis en province et je n’ai pas de contact avec des pros sur la capitale. Bonne rando à vous !

  15. RAFFALLI Marie Répondre

    Bonjour, j’ai essayé plusieurs modèles et pour le moment rien acheté, mon souci : un pied long et fin, 39,5 femme. Quand la longueur est satisfaisante il y a du vide autour de mon pied même en serrant lrs lacets. Savez vous si certains modèles ( mid plutôt) conviennent mieux aux pieds très fins ? Merci

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Marie,

      Ce n’est pas tant une question de modèle qu’une question de marque et de chaussant. A mes yeux, un 39,5 femme n’est pas encore long ! Vous êtes encore dans la moyenne. J’ai chaussé des femmes, à l’époque, qui faisaient du 41 ou 42. Là ça devenait un vrai défi de trouver le bon modèle. C’est plutôt la finesse de votre pied qui nécessite d’être traitée en priorité. J’aurais tendance à vous conseiller de partir sur des marques de chaussures italiennes, connues pour leurs chaussants plus fins que les marques allemandes, françaises ou américaines. Ce serait Asolo, Garmont ou Scarpa. Regardez aussi du côté de Salewa (qui n’est pas italien). Ensuite dans le choix du type de chaussures j’aurais tendance à vous orienter plutôt que vers des « mid » vers des basses assez solides, type chaussures de rando d’approche ou de fast-hiking. Pourquoi ? Car en général elles sont taillées en pointe et conviennent bien aux pieds fins ou peu larges. Enfin, sur le choix de la taille, ne visez pas trop grand. En Mondo-Point, demandez à essayer du 25.5 ou du 26.0, max. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez encore besoin d’infos ! Bonne journée 🙂

      1. CACO Répondre

        Bonjour,
        Merci pour tous ces renseignements.
        Nous sommes en 2021, y a t’il eu des améliorations depuis 2019 concernant les pieds fins.
        Je suis dans le même cas que Marie, essayé plusieurs marques dont salewa, scarpa et effectivement le lassage bien tiré et toujours bcp de place pour les orteils donc mon avant pied bouge. on me dit que la sportiva conviendrait!
        Pointure 25cm.
        Besoin pour mi-juin 2021 GR20 en entier et en autonomie complète donc sac de 11kg.
        Avez-vous une idée du modèle en MID avec semelle intermédiaire car je préfère sentir la forme du sol?
        Merci par avance

        1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

          Hello Caco,

          Désolé pour le retard de réponse. J’ai du mal à répondre aux nombreux mails et commentaires que je reçois en cette période où le rédactionnel, le montage et la préparation des tournages battent leur plein. Surtout que je ne peux pas apporter une réponse définitive à cette question. Il faut garder à l’esprit que donner un conseil en matière de chaussure implique d’avoir entre les mains d’une part le modèle de chaussure et, de l’autre, le pied de la personne concernée. Or je n’ai ni l’un ni l’autre. Et j’ai quitté le circuit des marques depuis 2015 donc je ne connais plus tous les modèles du marché. Je pourrais me fier à leurs fiches techniques mais je n’ai pas confiance. Ça reste un document commercial, le même que sur les communiqués de presse.

          Donc est-ce que je peux abonder dans le sens qui dit que La Sportiva te conviendrait ? Malheureusement je ne peux pas ! Le faire ce serait un peu comme écrire l’horoscope 🙂

          Par contre, un petit tuyau de système D : si tu sens que tu as encore de la place au niveau de la boite à orteils mais que le reste est bon, essaie juste de doubler la semelle de propreté à l’intérieur. Ça va légèrement remplir le volume chaussant et ça pourrait bien corriger cette sensation.

          Pour le reste, tout ce que je peux te dire c’est pas la Mountain Trainer de Salewa : je l’ai poncée en quelques semaines, dégouté 🙁

          J’espère que tu trouveras ton bonheur !

      2. Yves Répondre

        Bonjour

        Les merell moab gtx mesh se décolle de la semelle nubuck se désagrège sur 2 paires hommes femmes même chose plus décollage pare pierres.
        J’ai des Lowa renegate pas étanches grosse pluie mais bonnes
        Des hedgecog north face pare pierre se décolle sinon randonnée dans les vosges
        Tiennent le coup.
        Je vais voir plutôt des semi rigides montantes type asolo madame faisait 40 kms par jour en rando tous terrains elles sont bonnes.

        Je pense que le goretex bof préfèrerai du cuir ou nubuck
        Il faut prendre au moins une pointure de plus que le pied le plus grand.
        On peut toujours ajouter une semelle gel si un côté trop grand plus chaussettes rando jamais d’ampoules
        A mon sens il faut investir des montantes c’est dans les 200 plus pour des montagnes au moins 300 400 je pense sinon je sais pas ce qu’on ramasse et ça revient plus cher

  16. ines Répondre

    Bonsoir,
    Merci pour vos conseils sur ce blog.
    Je vais faire quelques visites de ville en France et en europe et je cherche des chaussures polyvalentes pour visiter (marche sur beton) et faire des randonnées moyennes
    J’ai vu les North Face venture fast hide (j’aime bien cette marque) . J ai des merrel mqm flex mais je trouve qu’elles n’accrochent ps suffisamment sur les terrains caillouteux
    auriez vous d’autres modèles à proposer en sachant que j’ai un pied fin mais large, je chausse 38
    MERCI pour vos conseils, peut être aller voir au vieux campeur pour les conseils aussi cordialement

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Inès,

      Difficile, derrière mon clavier, de vous orienter précisément vers une marque ou un modèle. Les meilleurs conseils peuvent être donnés quand j’ai le pied sous la main ! Sans compter que je n’ai pas la possibilité d’évaluer tous les modèles de chaussures qui sortent chaque année ! Néanmoins, en terme de polyvalence – et même si je trouve qu’en durée de vie ils pourraient s’améliorer – je peux, sans prendre trop de risque, vous conseiller également de regarder du côté de chez Salomon qui, en matière de polyvalence, sont plutôt pas mal. Après, on aime ou pas leurs semelles Contagrip. Quant au Vieux Campeur, ça dépend des villes. Vous pouvez tomber sur un très bon vendeur comme sur un très mauvais ! Ecoutez son discours : s’il est hésitant ou s’il parle trop de lui, vous pouvez zapper !

      1. jane villeteau Répondre

        Bonjour,
        Votre article sur les chaussures est très intéressant mais je reste un peu perdue parce que le problème est que je commence à collectionner les chaussures de randonnée ,et aucune ne me va vraiment ,les vêtements on les essaye ,çà va ou çà ne va pas le problème est réglé, j’ai acheté plusieurs paires de chaussures qui me conviennent bien au magasin,chez moi, et quand j’ai commencé à faire quelques kilomètres c’est là que les douleurs ou la gène apparaissent et là trop tard pour échanger les chaussures! Finalement il faudrait pouvoir les louer et les essayer un moment avant de voir si elles conviennent…

        1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

          Eh oui quel casse-tête les chaussures en effet. L’étape du magasin demeure essentielle. Et la capacité du vendeur à bien cerner votre pied et aussi à bien connaître ses modèles est capitale. Louer ce serait compliqué. La chaussure se déformerait et ça fausserait tout d’une personne à l’autre. Cela se fait dans certaines stations estivales. Mais ce n’est qu’une option peu fiable.

  17. IGNACIA VALBROS Répondre

    Bonjour,

    Merci beaucoup pour votre réponse.
    J’ai effectivement vu les salomon femme x ultra 3gtx en 39, elles paraissent avoir un talon assez important mais elles sont plus efficaces que les north face, dans les sentiers escarpés. Par contre ces dernières maintiennent mieux les pieds qu’une baskettes et peuvent aussi être utilisées pour les marches cool, sans difficulté de terrain je pense.
    C’est vrai que la chaussure idéale n’existe pas ou alors il faut vraiment beaucoup chercher et essayer plusieurs modèles et prendre le temps.
    Merci encore bien cordialement

  18. Florian Répondre

    Bonjour, merci pour cet article très complet et très intéressant.
    Pour ma part je n’arrive pas à trouver chaussure à mon pied. Je fais de la rando de montagne (a la journée) pendant 2 semaines tous les ans, avec des dénivelés assez marqués.
    J’ai depuis 3 ans des asolos qui me paraissent très rigides (un modèle gris et orange) que j’avais pris après m’etre fait une énorme ampoule le 1er jour avec des chaussures neiges décathlon.
    Cette année je viens de me faire une ampoule au talon gauche à la 1ere randonné, qui s’est empirée à la 3eme rando, malgré de bonnes chaussettes et un pansement seconde peau. J’ai l’impression d’avoir le pied et surtout le talon très fin, vers quelle marque de chaussure puis je m’orienter? Voir même peut être prendre des chaussures femmes? Et peut être une paire moins rigide?
    Merci pour vos conseils

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Florian,

      Un premier élément de réponse, au regard de ce que tu m’écris, vient déjà de ta fréquence de pratique à mon avis. Ton pied, que tu laisses donc tranquille dans des chaussures souples 50 semaines par an, se retrouve pendant deux semaines coincés dans une chaussure rigide, en montagne, à faire des efforts qu’il ne fait pas le reste du temps. Normal qu’il soit contrarié et qu’il te le dise avec ces ampoules ! Se dire que la chaussure parfaite qui ne fera pas d’ampoule à son pied existe est un mythe. Le pied a besoin de trouver sa place dans une chaussure. Les premières sorties seront toujours marquées par de petites contrariétés : ampoules ou irritation ou gêne quelconque. Surtout avec des pompes rigides où le pied va se battre pour trouver sa place ou, au contraire, s’échapper. J’ai du mal à valider la rigidité à tout prix en randonnée. On pense à la cheville mais pas au reste du pied. A quoi bon être tenu si c’est pour souffrir ailleurs ? Donc, ouaip, moi déjà je descendrais de quelques crans en matière de rigidité. Donne une tige plus souple à ton pied pour l’aider à trouver sa place. Et protège ton talon en amont avant de le blesser. Une ampoule c’est du frottement et de l’échauffement. Il doit donc y avoir des micro-mouvements du pied dans la chaussure. Cela peut aussi venir du serrage. Sans pouvoir voir et toucher ton pied, je ne me lancerai cependant pas dans un diagnostic. Par messages interposés, ce serait du charlatanisme de te suggérer des marques ! Indépendamment de la question du chaussant, ce genre de modèles chez Adidas ou chez Scarpa pourraient, je pense, correspondre à ta pratique.

      1. Florian Répondre

        Bonjour, merci pour votre aide, je reviens avec un peu de retard. Mes chaussures sont des asolo revert, je serre bien les lacets, avec une bonne chaussette de randonnée (anti ampoule), mais le talon reste très glissant, et je n’échappe pas aux ampoules qui me pourrissent la vie.
        Mon objectif est de faire le GR20 en septembre, quel type de chaussure (marque?) pourrait convenir?
        merci

        1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

          Salut Florian,

          Comme je l’explique dans mon article, ma capacité à aider une personne à trouver chaussure à son pied – héritée de mon expérience de longue durée en magasin – n’est efficace uniquement si j’ai le pied de la personne en question entre les mains ! Je ne peux donc faire que des interprétations en fonction des éléments que tu me donnes. Si je résume : tu es en Asolo Revert – un chaussant intermédiaire, tirant sur le fin – tu serres à fond mais ton pied glisse encore dedans, surtout au talon, t’occasionnant des ampoules ? J’en conclus que ton pied est plus fin que le chaussant de la pompe et qu’il l’est d’autant plus car le pied s’étrécit légèrement pendant l’effort. Première idée : caler une petite talonnette sous la semelle de propreté de ta chaussure. C’est un truc que je faisais pour surélever légèrement le talon et ainsi combler un peu le volume de la pompe. Tu peux déjà essayer ça, c’est la solution à moindre coût. Sidas fait de bonnes talonnettes. Autrement, faut passer sur un chaussant plus fin et regarder du côté de Salewa, Scarpa ou Garmont des modèles dans la même catégorie que la Revert. Voilà ce que je peux déjà te dire pour faire avancer la résolution de tes problèmes d’ampoules !

    2. Chris Répondre

      J’ai le même type d’expérience que toi, une fois par an 15 jours de randonnées assez intensifs : résultat ampoules mais depuis que j’ai acheté les salomon QUEST 4D 3 GTX + chaussettes fines de marque Monnet treck air, je n’ai plus de problème d’ampoule.
      Cela fait 5 ans maintenant que chaque année je chausse mes salomon , je viens même de me racheter la même paire.

  19. Laetitia Répondre

    Bonjour,
    Je vous remercie pour votre article extrêmement bien documenté et carré. Je me permets de vous écrire car je suis actuellement dans une sorte d’impasse. Je suis depuis 10 ans une fana de randos, plutôt moyenne montagne et type volcans. J’ai toujours porté du tige basse, gamme haute de chez décathlon (j’entends les cris de douleur à la lecture). Quasiment jamais d’ampoules, et une cheville plutôt solide. Il faut savoir que je supporte très mal les chaussures tige mid ou haute (douleurs).
    Et puis la lumière fut, j’ai décidé d’enfin prendre des chaussures adaptées à ma pratique, à la veille d’un mois en Nouvelle Zélande. J’ai été dans un magasin spécialisé (sport aventure) sur Bordeaux, et j’ai essayé pas mal de chaussures. Je suis très bien dans des salomon ultra 3, mais il semble que pas adapté suffisamment pour ma pratique. Dans les tiges basses, pas d’autres chaussures vraiment conforts (lowa et salewa, bof bof). Puis j’ai essayé les lowa renegade en mid et les la sportiva trk trango. J’ai eu un ressenti plutôt agréable, mais j’ai peur d’avoir mal à long terme avec des chaussures montantes.
    J’aimerais votre retour, savoir si vous auriez des chaussures tige basses à me conseiller pour ma pratique et si tous les pieds peuvent s’accomoder de chaussures montantes ?
    Merci et encore merci !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Laetitia,

      La difficulté c’est qu’à force d’essayer, on se perd dans les sensations et on ne sait plus quoi choisir. On essaie de se projeter, d’anticiper sur l’usage des chaussures, de se mettre en condition au moment de l’essayage mais rien ne remplacera jamais l’épreuve du terrain pour le matériel. On peut cependant limiter les risques en se connaissant bien et en connaissant bien son pied. À la lecture de votre message, j’ai l’impression que votre pied n’aime pas se sentir trop enfermé ou oppressé. C’est sans doute la raison pour laquelle vous supportez bien les chaussures Decathlon ou les Salomon avec leurs chaussants généreux et passe-partout. Et, à l’inverse, que vos sensations dans les tiges basses Salewa, entre autre, soient bof bof car le chaussant est beaucoup plus proche du pied. Et le pied n’aime pas forcément ce qui est nouveau en sensation, ni qu’on lui colle de trop près quand il n’a pas l’habitude. Reste que je ne connais pas votre pied, je ne l’ai pas entre mes mains. Une question à poser serait également : lors de voyage en Nouvelle-Zélande pensez-vous utiliser ces chaussures tous les jours, pour les randos comme pour l’urbain ? Si c’est le cas, oubliez les chaussures montantes et privilégiez le confort d’une tige basse avec un programme un peu technique. Comme je ne connais pas votre pied, je ne peux pas vous recommander spécialement un modèle mais vous pourriez regarder quelque chose de similaire à une Hike Up GTX chez Millet ou bien une Adidas Terrex Swift R2 ou encore, chez Asolo, une Pipe GV. Prenez le temps de les garder le plus longtemps possible au pied en magasin avec la bonne chaussette, autrement dit une chaussette peu épaisse qui ne rajoute pas du volume dans la chaussure. Le concept c’est le maintien. Maintenu est différent de serré. Le maintien est une sensation de contact et de confiance, sans douleur. Restez à l’écoute de vos sensations au fur et à mesure de l’essai. Le pied doit chauffer dans la chaussure. Car, pour répondre, à votre dernière question, si tous les pieds peuvent s’accomoder de chaussures montantes oui – reste à savoir si c’est le programme qui leur convient – ils ne s’accomoderont pas, en revanche, à toutes les marques de chaussures montantes. Et la théorie est valable pour les mid et les tiges basses aussi ! J’espère que vous trouverez ce qu’il vous faut. Et n’oubliez pas que votre pied semble habitué à la « largeur ». Ne rejetez donc pas immédiatement tout ce qui vous semble aller à l’encontre de cette habitude ! Bonne chance 🙂

  20. Pascal Répondre

    Bonsoir, article avec foule de renseignements. Me concernant, j’ai pratiquement une pointure d’écart entre les deux pieds!! Que puis-je faire dans ce cas? Est il possible de trouver une enseigne qui vende des pointures séparément? Et en plus j’ai les pieds fins, pas mal de soucis pour trouver une paires adéquat. Merci pour votre réponse.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Pascal,

      Effectivement vous êtes dans une situation délicate. Malheureusement aucune enseigne ou aucun magasin ne vous proposera de dépareiller deux paires pour en reconstituer une seule avec une pointure différente à chaque pied. Votre priorité consiste à gérer votre pied le plus fort. Et une marque proposant un volume chaussant étroit pour s’adapter à vos pieds fins. Je vous recommande de regarder du côté des italiens (Garmont, Scarpa, La Sportiva) ou éventuellement de Salewa. Oubliez les Salomon, Merrel ou Meindl. Attention aux demies pointures exprimées en pointure Mondo (les chiffres 26, 27, 28,… qui correspondent à votre longueur de pied en cm) : par exemple un 27 (sensiblement du 42 européen) et un 27,5 donnent la même longueur mais avec un demi-volume en plus chez le 27,5. Le +0,5 n’est donc pas plus grand mais plus spacieux. Ensuite il faut gérer l’excédent de volume de votre pied le plus fin. Une bonne solution serait de caler une sorte de semelle de propreté plus épaisse en-dessous de la semelle de propreté vendue avec la chaussure. Cela comblerait pas mal le volume. On peut aussi juste caler ou ajouter en plus une talonnette sous cette semelle de propreté. Dans tous les cas, l’idée c’est de réduire le volume pour « tromper » le chaussant et l’adapter à votre pied le plus fin. Dernier détail : la chaussette, qui vous fera gagner quelques millimètres dans ce volume. En espérant que vous trouverez une solution finalement !

      1. Olivas Répondre

        Bonjour un énorme merci pour cet article qui me permet de savoir ce que j achète! Merci aussi pour le suivi des messages eux aussi riches en enseignements.
        Je veux des chaussures pour moyenne montagne pour voyager en pays chaud froid en mode routard. Pied large. Donc Lowa ou Meindl. Faillit craquer pour des Salomon Gore Tex mais apparement c est un attrape nigaud ce Gore tex si on ne met pas le prix :). Budget 150€. Suis en Autriche-Allemagne en ce moment et c est dingue le choix qu ils ont!

        1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

          Bonjour !

          Merci pour ce petit commentaire. Alors par contre là je suis en tournage pendant 40 jours – jusqu’à début octobre – puis en montage intensif – jusqu’à début novembre – donc très compliqué de répondre à tous les mails et demandes pendant cette période. J’essaierai de répondre aux messages de manière plus détaillée après cette période de bourre, donc courant novembre. Merci de votre compréhension !

          1. Olivas

            J ai finalement pris des Lowe Gordon GTX et je les adore je les mets tout les jours même en citadines! Le Gore tex me va
            bien car j ai les pieds toujours au sec! A tester l’été. En tout cas j’ai trouvé ma marque je n achèterais plus que des Lowe! Encore merci!

  21. Raffaello Répondre

    Bonjour,

    Tout d’abord merci pour cet article ultra-complet et instructif !

    Je pars en Nouvelle Zelande pour 1 an avec au programme beaucoup de randonnées et ce sous des climats variés.
    Je souhaite partir vers des MID et je dois avouer que la Terrex Fast Mid me fait de l’oeil, cependant je crains qu’elles ne se comportent pas très bien avec un temps pluvieux.
    Auriez-vous un top 5 de vos MID préférées en terme de confort, polyvalence et résistance à la météo ?

    Merci d’avance,
    Très bonne journée,
    Léo

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Léo,

      Cool la NZ ! J’aimerais y aller mais c’est tellement loin et maintenant que je suis papa, c’est chaud de caler ce genre de trip 🙂

      Alors, pour ce qui est de la Terrex, perso, moi je la kiffais cette chaussure. J’ai eu la chance de l’essayer quand elle est sortie la première fois. J’ai fait toute une saison de Carnets de Rando avec elle aux pieds et je ne voulais plus la quitter. Le chaussant était top et le rendu sur le terrain hyper joueur. L’amorti talon, notamment, était top confort et l’accroche bien intense. Mais elles se sont usées assez vite je trouve. Trop vite. Sentiment confirmé après l’achat d’une seconde paire que j’ai trouvée un cran en-dessous de la première niveau fabrication. Bizarre. J’ai pas retenté l’expérience depuis. Je vois que Lionel Tassan l’utilise dans toutes ses aventures alpines et ne tarit pas d’éloges dessus. Et je le sais honnête (c’est un grimpeur/skieur/alpiniste assez costaud). Depuis je marche en sandales, haha, pour de vrai. Mais j’adore les pompes et j’ai quand même l’occasion d’en mettre de temps en temps.

      Ces derniers temps, j’étais abonné chez Salewa, des autrichiens. J’aime bien leurs chaussures d’approche. Côte Mid, leur produit phare c’est la Mountain Trainer mais la membrane Gore-Tex n’est qu’un Extended Confort et c’est bof par gros temps de pluie, dommage. Mais c’est souvent le problème des MID qui sont soit-disant Gore-Tex mais que c’est une membrane peu efficace, surtout respirante mais pas tant imperméable. Et les fabricants ne mettent pas de quelle membrane il s’agit très souvent. Ils indiquent juste « Gore Tex » et voilà. C’est un problème inhérent à la MID. J’en retiens trois à te conseiller plus que d’autres : la Vetta GTX chez les italiens de Garmont, la Drifter GV Evo chez Asolo qui propose une membrane Gore-Tex Performance et non Extended Confort et aussi l’Air Revolution Ultra GTX chez Meindl dont j’ai eu de très bons échos quant à son imperméabilité.

      Voilà pour une possible sélection. Evidemment, il reste à prendre en compte la question du volume chaussant qui doit encore convenir à ton pied !

      Bonne recherche et bons treks 🙂

      David

  22. Marie Répondre

    Bonjour,
    Je suis une marcheuse du dimanche, petites randos de 3-4h (sur des sentiers de montagne, habitant Grenoble) et j’ai les pieds TRES sensibles : douleurs diverses, parfois sur les côtés ou au talon mais surtout au niveau des orteils avec, au bout de 2h de marche en moyenne, une sensation de brûlure, d’engourdissement, comme si le sang ne circulait plus bien alors que je peux quand même les remuer…
    Je chausse du 38 et même avec du 39, ça ne change rien.
    Je ne peux pas me permettre de mettre très cher dans des chaussures de marque, hélas, et je me demandais si prendre un modèle de chaussures de rando pour homme ne pourrait pas me permettre d’avoir des chaussures plus larges, plus confortables et résoudre ce problème « circulatoire ».
    Qu’en pensez-vous ?
    Merci !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Marie,

      De ce que je lis, j’aurais tendance à penser que ce n’est pas la chaussure (taille ou modèle) qui pourra changer quoi que ce soit à ce problème. Ce serait à confirmer par l’examen du pied avec les bons outils mais cela ressemble à des soucis de soutien plantaire. Et, face à cela, aucune chaussure ne règlera le problème. Il faudrait, si cela était confirmé, pouvoir intégrer à la chaussure une semelle spéciale qui vienne soutenir la voûte. Je vous invite à vous rapprocher de boutiques de sports disposant d’un espace boot-fitting afin qu’un technicien puisse examiner votre soutien plantaire et, le cas échéant, apporter une solution. Une fois ce problème réglé, il faudra ensuite trouver la chaussure disposant du volume chaussant le plus adapté à votre pied.

  23. Rochedy Répondre

    Bonjour,
    après avoir tenté des merrel qui n’ont pas tenu un mois en rando mélangée de chemins puis de sentiers de montagne j’ai changé d’approche avec des scarpa zodiac. Dures, j’ai mis un bon mois en les portant chaque jour (je vis en campagne de moyenne montagne) pour m’habituer et depuis, au pieds je les oublie tant le pied et elles se sont entendus. Elles me sont idéales pour des treks sur cailloux, rochers par exemple. Pour des randonnées mixtes j’ai aussi une paire de technica makalu tige haute, très agréables à porter en montagne. Pour un magasin de bon conseil Vertige montagne, à Gap (Hautes-Alpes) m’a été très correct.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Merci pour ce retour d’expérience ! En général, je ne suis pas fan de ce que fait Merrel. C’est très grand public et ça manque de précision. Les semelles sont trop tendres, les chaussures trop souples. Ce n’est, en plus, pas un volume chaussant qui correspond à mon pied. Je sais que c’est plébiscité par mal d’utilisateur/trices mais je n’en fais pas partie. Je comprends que vous ayez tout de suite mieux accroché sur Scarpa, dont le degré de finition est autrement meilleur. Pas la même tenue non plus. Je ne connais pas les Zodiac mais j’aime bien ce que fait cette marque. Les italiens sont bons en matière de chaussures. Merci, enfin, pour le partage d’une bonne adresse de magasin sur Gap : je suis sûr qu’elle intéressera nos lecteur/trices des Hautes-Alpes ! Bonne continuation et bonnes randos à vous 🙂

  24. AdriGold Répondre

    Bonjour.

    J’envisage de faire le GR54 ou tour des Ecrins, pour me réaliser à l’avenir le GR20. Je prévois de le faire en une semaine (à quelques jours près), en bivouac tente; soit plus de dix heures de marche par jour. J’ai un rythme élevé et suis dynamique car jeune: descentes souvent en courant. Ce GR est présenté comme technique et en haute altitude.

    D’après votre article, il faudrait prendre une « chaussure de type basse aérée et dynamique ou une tige mid souple » ou encore « tiges basses très très stables et accrocheuses, à caractère sportif bien trempé. Éventuellement d’une mid racée et très dynamique, hyper-stable latéralement elle aussi ».

    Pensez-vous qu’il s’agit du bon modèle de chaussure pour les randonnées type GR20, GR54, TMB, GR58? lorsqu’on randonne à un rythme élevé pendant longtemps?

    Auriez-vous des modèles en particuliers qui reviennent souvent pour ce type de description?

    Merci pour votre article exhaustif.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour,

      Actuellement en tournage j’ai un peu de mal à suivre pour répondre aux commentaires sur le blog et je m’en excuse ! Pour faire le plus court et le plus simple : en fait ça dépend de son profil de randonneur. Le randonneur bien sportif qui a le pied sûr peut sans trop de souci s’engager sur des treks, même alpins, avec ce genre de chaussures. En ce qui me concerne j’ai fait le GR20 avec mes sandales et je ne le regrette pas. Mais c’est ce que j’aime, ça correspond à ce que je cherche. Le seul bémol de ce style de chaussures c’est l’impact du portage. Plus on se charge plus ces modèles peuvent avoir un peu de mal à encaisser le poids. C’est pour ça que je mentionne l’importance de la stabilité latérale, pour que le modèle encaisse le surpoids. Si la chaussure est trop molle ou la semelle trop tendre, avec du poids par dessus, ça peut changer la donne. En matière de modèles, je ne suis pas assez à la page de ce qui est sorti en 2020 pour conseiller un modèle plutôt qu’un autre. En général, quand je cherche ce profil de chaussures, je regarde du côté des italiens ou autrichiens : Salewa, Garmont, Scarpa, La Sportiva. Plus allemand mais valeur sûre : Lowa. Prenez le temps d’essayer surtout, ne commandez rien sur le web ! Bons treks alors 😉

      Amicalement,

      David

  25. Claire Répondre

    Bonjour,

    Pour ma part, j’ai utilisé pendant presque deux ans (après une vieille paire légère de Technica parties en poussière), une paire de chaussures polyvalente d’alpinisme semi-rigides pour tout faire, randonnées, alpinisme facile, via ferrata, marche en raquettes. Ce sont les Zodiac Tech de Scarpa, modèle qui n’a été vendu que deux ans puis remplacé par la Ribelle, plus chère, plus lourde, plus rigide et plus haute. Mes Zodiac Tech sont super, confortables, légères pour des chaussures d’alpi et même pour de la rando (1260 g la paire en 41.5), pas trop hautes, pas trop rigides, bien stables, accrocheuses, pas froides en hiver dans la neige, pas chaudes en été.

    Je les utilise avec des chaussettes qui contiennent 40 % de laine mérinos (achetées dans les 6 euros sur Aliexpress. Ne cherchez pas, ils ne les vendent plus). La laine mérinos, il n’y a pas mieux et pas seulement pour les chaussettes : pas d’odeur, pas de sensation d’humidité ni de surchauffe, car elles sont thermo-régulatrices. Confortables par moins 5 comme par 30 degrés.

    Fin août 2019, j’ai acheté une paire de chaussures de randonnée tige haute Meindl, pour ne pas toujours user mes Scarpa, mais je les trouve plus chaudes, moins confortables et, dès que j’ai un prétexte (terrain accidenté, cailloux…), je mets mes Scarpa. En plus, mes Scarpa sont équipées d’une mini-guêtres qui m’évite d’avoir des cailloux dans la chaussure. Efficaces à 100 %.

    J’ai remarqué que mes deux paires de chaussures toutes deux en cuir et équipées de Goretex étaient plus ou moins chaudes en été. J’en ai conclu que le Goretex de mes chaussures d’alpi était de meilleure qualité et donc plus respirant que le Goretex de mes chaussures de rando Meindl.

    Autre chose : je n’ai jamais d’ampoules avec mes Scarpa, même après une course d’alpinisme de presque 14 h d’affilée, en plein mois d’août. Tout ça pour dire qu’on peut trouver des tiges hautes confortables et ni trop lourdes ni trop chaudes.

    Merci pour cet article.

  26. Christian Florisoone Répondre

    Bonjour,
    Super article très intéressant, pour ma part 1,80m 75kg, je pratique la rando moyenne montagne régulièrement (affilié ffr et adhérent d’un club). Mon pb : pied très fin , plat et long (45). Difficile de trouver chaussure à son pied. J’utilise des technica qui arrivent au bout. Auriez des marques vers qui le tourner ?
    Merci
    Christian

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Christian,

      Navré avec les tournages qui s’enchaînent j’ai du mal à gérer les réponses aux questions posées sur le blog dans les temps ! Alors pour être parfaitement honnête, sans avoir votre pied entre les mains ça reste quand même compliqué de répondre à la question. Ma réponse restera toujours trop générale. En général, j’associe le chaussant pieds fins aux marques italiennes : tout ce qui est Scarpa et Garmont plus spécifiquement. Ce sont des marques qui bossent pas mal pour l’escalade et la chaussure d’approche donc ils ont la culture du « proche du pied ». Et ça va en général bien avec les pieds fins. Pour l’aspect « pied plat » ce n’est pas vers une marque qu’il faut regarder mais vers un détaillant SIDAS qui pourra vous faire une semelle sportive sur-mesure qui gérera le soutien plantaire. Aucune marque de chaussure ne prend cette partie en compte, se contentant d’inclure ce qu’on appelle une semelle de propreté simple qui ne peut s’adapter ni aux pieds creux, ni aux pieds plats.

  27. MOURNAT Répondre

    Bravo pour ces explications très complètes !
    Je pratique depuis peu dans les Pyrénées, sorties de 5/6 h maxi, dénivelé 700/800 m, sentiers souvent caillouteux, avec dévers et gros soucis de stabilité en descente raide et même montées (chevilles et jambes très fines pour 1.84m de taille), 2 à 3 rando par mois par beau temps.
    Prix souhaité moins de 200 € pour des modèles tiges basses ou « mid ».
    Etant un peu perdu sur le choix, pouvez-vous m’éclairer ? Bâtons indispensables ?
    Merci par avance.

    Y.MOURNAT
    40140 SOUSTONS

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Yves,

      La stabilité sera donnée par plusieurs facteurs : la qualité de la semelle intermédiaire, celle de votre appui, le soutien plantaire et, accessoirement, la finesse de l’adhérence de la semelle. Sans oublier l’ajustement du volume chaussant à votre pied. Le choix d’une tige basse, à mes yeux, ne se fera que si vous estimez avoir une bonne foulée à la descente, être à l’aise dans le choix de vos appuis, être fluide et dynamique. Si c’est le cas et en fonction de ce que j’ai expliqué dans l’article pour choisir une chaussure, des modèles comme la Salewa Moutain Trainer, la Garmont Dragon Tail, la La Sportiva TX 4 ou la Millet Trident GTX devraient très bien s’en tirer. Si ce n’est pas le cas, une Mid avec une tige un peu plus haute sera plus adaptée. Dans ce cas, pourquoi pas quelque chose – et une fois encore après vérification du volume chaussant – comme la Scarpa ZG Lite GTX, la Millet Hike Up Mid GTX, la Asolo Magnum GV ou encore la Lowa Ferro Pro GTX. En espérant que vous trouverez chaussure à votre pied ! Mais n’oubliez pas : essayage indispensable avant tout achat !

  28. DOMINIQUE ETCHEPARE Répondre

    Bonjour et vraiment un grand merci pour cet article !!!
    Je marche une heure par jour dans les forêts des landes (donc plutôt terrain plat et sabloneux) avec des adidas pour jogging en lambeau et j’envisage de faire le chemin de compostelle mais sans doute par petites étapes.
    j’ai 61 ans et j’ai été opérée de la hanche il y a deux ans. J’étais très sportive avant ce problème de hanche, et le repos forcé que j’ai été obligée de respecter m’a un peu démoli mes muscles.
    Je cherche des chaussures de marche et j’hésite entre la Adidas terrex ax3 mid gtx ou la north face : w activist mid futurelight. Je fais du 38.5 voire du 39, et j’habite dans une petite ville où le seul choix est décathlon ou intersport. Donc ce sera un achat sur internet.
    A votre avis, quelle est la meilleure ? Merci d’avance pour votre réponse !!!

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Dominique,

      Je me rends compte que j’étais passé à côté de votre commentaire et, par extension, de votre question. J’en suis bien navré et j’espère que ma réponse sera toujours utile. Comme je le dis dans l’article, l’achat par internet est toujours délicat. Vous avez bien noté que la notion de volume chaussant est prioritaire, nonobstant les qualités intrinsèques de tel ou tel modèle. L’Adidas ou la North Face peuvent être la chaussure adaptée que vous recherchez, il n’en demeure pas moins qu’on ne peut pas savoir à l’avance si leur volume chaussant conviendra à votre volume de pied. L’effet Cendrillon, comme je l’appelle. Mais j’ai également bien noté que, par rapport à votre lieu d’habitation, le choix dans l’essayage était limité. Pour répondre à votre question, entre les deux modèles, ma confiance irait naturellement davantage à l’Adidas, plus outdoor que la North Face qui présente un profil un peu plus « urbain » et « tendance » sur le papier. J’ai aussi déjà eu des Terrex par le passé et leur accroche m’avait agréablement surpris. Les séries suivantes s’étaient montrées cependant plus décevantes question finitions. Je parle de ça il y a déjà plus de cinq ans. Je ne sais pas où en est Adidas avec sa chaussure outdoor de référence. Dans tous les cas, essayez à domicile longtemps pour apprécier le chaussant et n’hésitez pas à les renvoyer si ça ne va pas !

  29. Carole Répondre

    Bonjour,

    Article très utile, doit me racheter une chaussure pour 20 j de trek en haute altitude, les précédentes, confortables haute-tige mais trop larges car pieds très fins, donc suis tombée et 5 points de suture au milieu de nulle part ! actuellement, pour des randos à la journée de plus de 1 000 m de dénivellé sur sentiers, j’utilise des baskets trail tige-courte, confortable et stable sauf sur névé en début de saison !
    je conseille donc aussi de bonnes chaussettes fines et des bâtons sauf pour parcours aérien et rocheux où les mains sont utiles. Quel style de chaussures me conseilleriez-vous pour mon prochain trek (plus de 1000 m par jour avec sac à dos et plus de 4 000 m altitude) Merci beaucoup

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Carole,

      Désolé pour le retard de réponse. En hiver je lâche un peu le blog et je passe parfois plusieurs semaines, voire mois, sans rien à écrire avant de reprendre aux beaux jours. Alors donc quel conseil je pourrais vous donner par rapport à votre dernière question ? Vous évoquez la haute altitude (+4000m) et de forts dénivelés (+1000m). Il y aussi la question du portage à prendre en compte : le sac sera-t-il lourd ou pas ? On est sur quel terrain également ? Plus de 4000 ok mais terrain rocailleux, sec ou neige ? Ça a son importance ! Y aura-t-il de l’alpi ou c’est un trek sur chemins qui passe juste par de hauts cols ? En gros vous allez faire quoi exactement ? J’essaie de vous répondre après ces éléments de réponse !

  30. Alex Répondre

    Bonjour, et merci pour toutes ces explications.
    Je suis un randonneur confirmé à proximité du parc du Mercantour en alpes maritime (06).
    Je marche sur les sentiers de montagne à fort déniveler et très accidenté tous les jours pour aller travailler environ 4 km aller-retour et 4 km aller-retour de plus sur bitume.
    Je marche également pour le plaisir, je totalise donc environ 250 km par mois.
    J’ai l’habitude de prendre des chaussure de randonné vribram / gore tex/ Tige hautes que je trouve très confortable et ne m’empêche pas de descendre en courant ou bondissant.
    Je grimpe également paroi rocheuse et arbres hors sentier pour le franchissement.
    J’ai toutefois un gros problème et c’est ce qui m’a amené à vous lire.
    Le bout de mes semelles se décolle toujours et parfois au bout de quelques semaines…
    Mon budget se situe entre 100-150 €
    Que faire?
    Y a-t-il des solutions hormis la super glu, ou des causes qui accélère ce phénomène?
    J’ai également une douleur sous la voute plantaire du pied droit.
    j’ai acheter une semelle dite « semelles orthopédiques » je sent une différence mais reste insuffisante.
    Je vous remercie pour vos conseils.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Alex,

      Je vois le problème que tu soulèves. Ça m’est arrivé également. Je mets ça sur le compte de mauvaises finitions. Un vrai problème contemporain. Même sur des chaussures qu’on paye parfois jusqu’à 200 euros. Je suis de plus en plus consterné par l’usure extrêmement rapide de certaines zones. Ça frôle l’indécence. Les économies se font jusque dans la quantité/qualité de la colle utilisée pour la fabrication des chaussures. C’est franchement décevant. Et c’est ce qui fait que je marche le plus souvent avec des sandales (cf. l’article à ce sujet). Pas de solution à te proposer donc. Le problème vient de la fabrication. Et on ne va pas commencer à dire que c’est la faute de l’usager parce qu’il tire trop sur sa chaussure en l’exposant dans des terrains complexes ou en l’utilisant pour grimper sur des rochers. En revanche, ton problème en voûte plantaire m’évoque invariable un problème de soutien plantaire. Les semelles dites orthopédiques en question sont des demi-solutions car leur moule un peu général ne peut forcément convenir à tous les pieds. Un pied est unique et les semelles doivent l’être aussi pour être d’une quelconque aide. Déjà il faudrait un diagnostic exact, pour savoir quelle semelle il faudrait pour commencer à imaginer une solution. Je te recommande de te rapprocher d’un atelier de boot-fitting, spécialisé dans le pied, qui pourra poser ce diagnostic et t’orienter vers la meilleure solution.

  31. denis gavard-pivet Répondre

    quelles chaussures ( marques ) me proposez vous pour les crapahuts aux champignons dans des forêts de moyenne montagne parsemées de friches ( donc chevilles à maintenir et protéger ), à savoir que j’ai un coup de pied fort . Les sorties ne représentent que 5/6h maxi, donc peu de kms mais beaucoup de pièges ( racines , bois mort ). Je recherche bien sûr confort et qualité vu mon âge ( 75 balais).
    Merci pour votre aide à un vieux croûton.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Denis,

      Je suis actuellement en congé. Je reprends le boulot et le blog le 8 mars. Je vous réponds à ce moment-là, dans la mesure du possible ! Bien à vous 😉

  32. Melanie Répondre

    Merci pour cet article très complet. Je me lance enfin pour faire de la randonnée sur plusieurs jours (au moins 1 semaine) après plusieurs expériences de randonnée à la journée, voire 2 jours mais pas plus. J’ai pu trouver de précieux conseils à travers votre écrit. Merci encore

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Merci Mélanie ! Top si ces quelques conseils peuvent être utiles ! Bons premiers pas dans l’itinérance 🙂

  33. Pierre Répondre

    Bonjour et merci pour cet article très complet et qualitatif.

    Randonneur habitué des treks de 7 à 10 jours au moins 1 fois par an avec D+ moyen de 1500/jour et sac à dos de 10 à 15kg (majoritairement autonome avec tentes et popote), j’utilisais précédemment des Salomon tige basse très confortables qui ont rendu l’âme en 2018 dans les Dolomites sur la Alta via1 (magique, à faire absolument).

    J’ai donc acheté il y a 2 ans des Meindl Borneo (tige haute) qui m’ont complètement attaqué la peau et les tendons au-dessus des talons à cause de la tige que je trouve extrêmement rigide. Résultat : des ampoules énormes et des douleurs atroces qui ont failli me faire arrêter un trek en plein milieu.

    Heureusement, j’avais pris une paire de running qui m’a sauvé la vie (mais qui n’a pas survécu à la rando).

    La 1ere année, j’ai mis ça sur le compte des chaussures qui étaient neuve et donc qu’il fallait « faire » pour les assouplir.

    Cependant, la 2e année, j’ai acheté de la crème Nok que j’ai mis religieusement tous les jours 1 mois avant la rando (et pendant la rando tous les matins), des chaussettes double-peau, des Compeed et des semelles faites par un podologue.

    Rien n’y a fait, les douleurs et les ampoules sont revenues dès la première montée. Et ce, peu importe le laçage.

    Vu le prix que j’ai mis dans ces chaussures, ça m’embêterait de les mettre à la poubelle après 2 ans et même pas 300km au compteur.

    Auriez vous une idée pour atténuer la douleur ressentie et les ampoules ?

    Sinon, je pensais partir sur une tige mid pour conserver un maintien correct, bonne imperméabilité et un meilleur confort. Peut être les Quest 4 GTX mais d’après les tests que j’ai vu, l’imperméabilité n’est pas optimales pour des treks longs et traversée de névés/rivières

    J’ai un pied assez fin, pointure 43-44 pour 1m88 et 82kg.

    Merci pour votre aide !
    Pierre

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Pierre,

      Ha mais oui je vous rejoins entièrement pour ce qui est des Dolomites. Mon coup de coeur éternel des 20 dernières années !

      Pour parler pied et plus spécifiquement des vôtres : de ce que je lis, je me pose une question que je vous aurais posée en magasin. Pourquoi, alors que vous étiez si bien dans vos Salomon tige basse être passé sur des tiges hautes lourdes et rigides comme les Borneo ? Comme il est dit dans l’article, c’est le pied qui parle. Visiblement, le chaussant Meindl (ajouté à l’augmentation +++ de la rigidité) ne lui a pas convenu. Il n’y a aucune crème, aucun accessoire, rien qui ne puisse faire que votre volume de pied puisse du jour au lendemain s’ajuster dans un chaussant qui ne lui convient pas. Vous avez des kilomètres au compteur en tige basse, avec une certaine souplesse : votre pied s’y est adapté. J’ai un peu le même souci : j’ai passé tellement de temps en sandales que lorsque je dois mettre des chaussures normales pour les besoins du taf, je souffre invariablement. Si vous devez définitivement passer sur des « grosses », allez-y en douceur pour tout ré-apprendre à votre pied : la première étape pourrait être, comme vous l’évoquez, de passer d’abord sur un modèle « mid » à la rigidité intermédiaire. On a vu que le chaussant Salomon semblait vous convenir. C’est un premier indice. Cependant je vous rejoins sur la qualité des Quest. C’est peu durable et, comme souvent chez Salomon, consommable à 100%. Ce qui n’enlève rien au confort immédiat de la chaussure. Juste regrettable qu’elle tienne si peu de temps. Côté imperméabilité, à mes yeux, le problème n’est pas qu’assujetti à Salomon. Pour finir, vous donnez l’indice « pied fin » vous concernant. À mes yeux « pied fin » + « Meindl » ne font pas bon ménage : je faisais partir sur du Meindl, à l’époque, des pieds au contraire plutôt large. Vos Bornéo devaient avoir un excédent de volume par rapport à votre pied. D’où les ampoules. Je ne suis plus dans le circuit aujourd’hui et j’ai moins les modèles en tête mais, globalement, j’avais tendance à recommander des marques italiennes pour les pieds fins. Vous devriez tenter les essais avec des Mid un peu typées « approche » ou « fast-hiking » de chez Asolo ou La Sportiva ou encore Scarpa ! Bonne quête ! Amicalement, David.

  34. Charlotte Dauwe Répondre

    Bonjour! J’ai du mal à trouver une chaussure adéquate. Je souhaite un modèle résistant, imperméable confortable, retenant bien la cheville pour de la randonnée en montagne/trek.
    J’ai les pieds fins, petits (taille 35.5) et creux, et un léger alus valgus! avez vous un modèle qui combine pieds fins et très petits? merci!

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Charlotte,

      Au niveau des critères, je pense que votre liste est la même que la plupart des gens à la recherche d’une chaussure de randonnée ! Le critère confortable, on peut le trouver car c’est une question de volume chaussant adapté. Le critère « je ne prends pas l’eau » est déjà plus fluctuant. L’imperméabilité est relative. Elle dépend de la qualité de la membrane, de sa répartition sur la chaussure et de la hauteur de cette dernière (on peut avoir une membrane imperméable sur une tige basse, ça n’empêchera pas l’eau de rentrer par le passage cheville !). Le dernier critère « résistance » est, à mes yeux, le plus difficile à trouver. Peu de chaussures actuellement sont construites pour résister dans le temps. Sinon, il n’y a plus de consommation. Aucun fabricant n’a d’intérêt aujourd’hui à ce qu’un(e) utilisateur/trice conserve un modèle dix ans. Les chaussures s’abîment très vite, même quand on les paie cher et c’est bien triste. Tout dépend ensuite de votre fréquence d’utilisation, évidemment. Dans mon cas, c’est une paire par an en ce moment. Accablant.

      Je me rappelle, quand j’étais vendeur, que les clientes avec des petits pieds tout fins avaient toujours des difficultés à se chausser. Pourquoi ? Parce que le 35/35.5 c’est la limite entre le volume junior et le volume femme adulte chez les fabricants. On est dans les extrêmes de pointure et c’est précisément là que les marques ont le moins de choix. Comme je l’ai souvent dit dans ce topic, instinctivement, quand j’entends « petit » et « fin », je pense à marques italiennes. Les Scarpa, les Garmont, les La Sportiva, les Asolo. Exceptionnellement, côté autrichien, les Salewa. Chez Lowa aussi : c’est un peu plus large comme volume mais par contre côté résistance/imperméabilité, on est carrément pas mal. Je ne peux pas vous en dire vraiment davantage car je n’ai ni votre pied, ni d’éventuelles chaussures, dans les mains. Travailler à distance pour dire « prenez tel modèle » ne mène pas à grand-chose. Mais regardez déjà dans les marques précédemment citées, je pense qu’il y a votre future chaussure.

      Quant à la question de l’Hallux Valgus, on est dans le médical là ! Je sais qu’il existe des correcteurs mais leur choix et leur usage restent, à mes yeux, soumis à l’avis d’un médecin spécialisé dans le pied.

      Bien à vous !

      David

  35. alain Répondre

    bonjour

    excellent article très détaillé .
    j’ai un pied très large et en chaussure de ski notamment je ne prend que Salomon , en chaussure de rando j’ai encore de vieille chaussures tout cuir qui ont été super pendant des années mais la elles sont cuites .
    je suis dans le Mercantour et je recommence à faire de la rando , petite pour l’instant pour se remettre en forme après une rupture du tendon d’Achille .
    je vois que vous conseillez des Meindl ou des lowa pour pied fort , mais qu’en est il des Millet ou des Lafuma , avez vous un conseil la dessus .
    je suis un petit gabarit 1m 66 pour 75 kg en ce moment ,( il faut vraiment que je retourne marché en montagne )

    en tout cas félicitation pour l’article et bonne montagne , peut être se croisera t on par chez moi

    bien cordialement

    et comme on dit , c’est en bas de la montagne que l’on la voie le mieux
    mais c’est d’en haut qu’il y a la plus belle vue

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Alain,

      En complément de la réponse que j’ai postée suite à un autre message de votre part, je vous donne juste mon avis concernant Lafuma. Lafuma a été partenaire de la FFRandonnée l’espace de deux saisons. On a donc été équipés par eux sur le tournage de Mon GR Préféré, excellent laboratoire de test pour le matos dans la mesure où on enchaîne 40 jours de tournage bien sportifs. Et c’est globalement très décevant, surtout les chaussures, mal finies, au chaussant approximatif et à l’usure prématurée. Je ne vous recommande pas. Il faut qu’ils bossent davantage parce que là, ils sont loin du compte face à la concurrence. Du moins pour les randonneurs/ses à la recherche de chaussures robustes et à la technicité éprouvée. Pour les autres, pourquoi pas…

      Au plaisir de vous croiser dans le Mercantour !

      Amicalement,

      David

  36. alain Répondre

    bonjour

    je viens de lire votre article sur les sandales , cela ma bien plu , moi qui suis très très souvent pied nu dehors dans la campagne ,( hors châtaigniers ).
    les chaussures cuir vintage dans l’article ce sont celles même qui sont bien fatiguées et que je dois changer .
    il n’y a pas d’article dans le Mercantour , il faut y venir .
    c’est un endroit magique , pour moi surtout la Gordolasque ,… la montagne magique…

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Re-bonjour Alain !

      Effectivement il n’y a pas d’article sur le Mercantour. Un comble ! Pourtant je le connais bien ce massif mais je l’ai surtout parcouru avant l’existence du blog ! Et quand j’y suis revenu depuis, c’était toujours pour autre chose que Carnets de Rando. J’y ai notamment tourné un épisode de l’Instant Passion Rando en 2016 puis, en 2018, un épisode de Mon GR Préféré consacré au GR52. Toujours un plaisir de marcher dans ce beau massif des Alpes-Maritimes !

  37. Albert Alain Répondre

    bonjour

    bonne description des problèmes , merci à vous pour votre expertise .
    j’ai un pied plutôt large , je fais du 42 et si je prend des tong en 42 le pied est plus large que la tong .

    j’ai vu que vous parlez de la marque mendel mais que pensez vous de la bouthan ou de la G treck 5 de chez millet ils parlent de volume intérieur conséquent , cela veut il dire large ? .

    je vais en essayer mais je ne voudrais pas m’éparpiller pour rien .
    j’ai toujours eu des chaussures de randonnée tige haute , mais bon , on peut changer , je ne pense pas avoir à porter un sac aussi lourd qu’avant .

    votre blog est vraiment très bien , cela donne des envies de rando et des idées .

    bien à vous Alain

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Alain,

      Ces deux modèles chez Millet, c’est déjà du « lourd » ! Gros maintien dans les deux cas. Pour la G Trek 5 on flirte même avec la chaussure d’alpinisme. Perso, je n’arrive plus à mettre ce type de chaussures : trop lourd, trop rigide pour moi. J’ai mon déroulé de pied qui est bloqué et je perds ma sensation de toucher de sol. Ce n’est pas le programme que je recherche. Mais bref, là n’était pas votre question.

      Quand ils parlent de volume intérieur, ils évoquent en fait l’espace global de la chaussure, largeur comprise. Dans le cas de la G Trek 5 livrée avec deux semelles il est écrit, je cite, « il est possible de retirer l’une des deux pour s’adapter aux pieds plus larges ». Ça en jette sur le papier mais c’est un peu plus complexe que ça dans la réalité.

      Déjà, les semelles en question, ce sont de simples semelles de propreté. Plates toutes les deux comme des limandes. Aucune technicité particulière. En enlever une (ou deux) ça va en effet forcément libérer du volume intérieur, c’est logique. Mais pas non plus beaucoup. C’est très nuancé comme sensation. Et c’est surtout les gens qui ont du volume au niveau du coup de pied que ça va favoriser. Un peu moins les pieds larges comme le vôtre. Alors bien sûr ça reste une variable d’ajustement si la chaussure vous va pas mal mais qu’il vous manque un p’tit quelque chose pour être vraiment au top dedans. Mais ça reste du bricolage à mes yeux. Mieux vaut trouver le bon volume chaussant tout de suite que d’enlever des semelles intérieures en espérant que ça aille mieux !

      Je ne sais pas si depuis Millet a fait évoluer son chaussant mais j’ai eu des pompes d’alpinisme de cette marque que je n’ai jamais pu porter. J’ai pas du tout un volume de pied compatible à la marque sur leurs modèles rigides et hauts et je m’étais blessé au niveau du tendon d’Achille. Mais c’est mon pied, attention ! Le vôtre c’est le vôtre et le mieux est encore d’essayer avec les sensations que je décris dans l’article. Mais je serais vous, si vous estimez encore largement bien tenir sur vos deux pieds et que le poids du sac a tendance à se réduire, je testerai des chaussures un tout petit peu moins rigides. Après c’est aussi une question d’habitude et quand le pied a l’habitude d’une sensation, c’est parfois dur de le faire partir sur autre chose.

      Amicalement,

      David

  38. Yannick LAURENT Répondre

    Bonjour David,
    Tout d’abord merci et bravo pour la qualité de vos articles que je lis avec attention et intérêt.
    Je partage beaucoup de choix de matériel avec votre article et je voudrais avoir votre avis sur les lacets en silicone pour la randonnée en montagne et randonnée alpine ?
    Je viens d’acheter des Lacets Gorilla Tribe pour la randonnée
    https://www.gorilla-tribe.com/lacets-sport/34-lacets-silicone-marche-rando-chaussures-hautes.html
    Je les ai utilisé chez moi mais je ne les ai pas encore utilisé en montagne car j’ai de l’appréhension : ils sont si souples et la sensation de maintien est très différente des lacets classiques.
    J’ai les ADIDAS TERREX Swift R2 Mid Gore-Tex, que vous appréciez également, j’ai 40 ans et un bon niveau de pratique.
    Je pense à votre avis sur des randonnées alpine niveau T4, comme par exemple la voix normale du Rocher Blanc à Belledonne que j’apprécie bien
    https://www.camptocamp.org/routes/45940/fr/rocher-blanc-combe-madame-voie-normale-

    J’espère pouvoir avoir votre retour.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Yannick,

      Merci pour votre message ! Voici mon avis sur les deux points évoqués.

      1. Les lacets silicone : alors, d’une manière générale, je suis toujours assez dubitatif sur ce type d’accessoire. Le process de consommation actuel est toujours à la recherche du gadget un peu tendance censé super affiner les sensations et le confort. Il faut de la nouveauté et, à ce jeu, il y a des créatifs très fortiches. La question serait donc : le lacet silicone entre-t-il dans la catégorie des gadgets à la c** ou bien révolutionne-t-il la pratique ? Comme je ne l’ai pas essayé je me contenterai d’une analyse en amont. C’est encore un truc qui arrive du trail donc pour des chaussures basses hyper légères et souples où la question de maintien est encore plus essentielle et précise qu’en rando. Ça peut avoir du sens pour le trail. Mais j’avoue que, pour la rando, ce degré de précision me paraît superflu :-/ D’autant que ça ne devrait pouvoir s’associer qu’à des chaussures légères et souples (sur le dessus). Peut-être le/la marcheur/se qui a un profil dynamique, entre le runner et le marcheur, dans l’esprit un peu speedhiking, pourra s’intéresser à cet accessoire pour gratter de la précision en toucher de sol. Mais le commun des mortels devrait pouvoir, je pense, s’en passer à l’aise !

      . Le Rocher Blanc : je l’avais fait il y a longtemps, quand j’habitais encore à Chamrousse. Par la voie décrite sur le topo Camp to Camp. Je me souviens de la super vue sur les Rochers d’Argentière. Et de la caillasse ! De mémoire le haut c’est que du caillou partout ! En vrac ici, plus compact là. Mais ça se fait bien. J’ai pas souvenir d’avoir galéré ou d’avoir trouvé l’itinéraire plus technique que ça. La cotation se réfère principalement à la recherche d’itinéraire parce que, dans tous ces cailloux, c’est pas toujours simple d’évaluer le passage le plus évident. Mais comme ça passe à peu près partout dans cette grande face nord-ouest, peu importe ! Après ça fait une sacré purge depuis Fond de France, pas loin de 2000m de D+ je crois ? Faire l’étape au refuge de Combe Madame n’est pas une mauvaise idée. En tout cas, là-haut, y’a du très gros panorama ! Belledonne dans toute sa splendeur !

      Amicalement,

      David

  39. Flux Répondre

    Bonsoir David !

    Merci pour cet article fort complet. ça aide à y voir un peu plus clair ! Je suis allée au vieux campeur après l’avoir lu , pour essayer de trouver chaussure à mon pied, mais je suis revenue bredouille…
    Rien ne m’a vraiment convaincue , et c’est vrai qu’au bout de 6 ou 7 paires différentes essayées, difficile d’y voir clair…

    J’ai les pieds longs et fin , taille 40, et je suis mince, donc je ne cherche pas quelque chose de trop lourd pour moi. Avant je marchais avec une paire montante en cuir souple/textile ( style nubuck avec un effet un peu rembourré ) ,datant des années 90 que ma mère m’avait donné. En cherchant un peu , elle ressemblaient un peu à des vieilles tecnica , mais je ne crois pas que c’était exactement cette marque.

    Bref, je les ai beaucoup, beaucoup porté dans pas mal de situations : St jaques, randos de plusieurs jours sur les sentiers côtiers bretons, voyages en Europe où il faut beaucoup marcher dans les villes plus aller bourlinguer à gauche à droite, excursions en forêt pour cueillettes etc, montage d’expo, et de temps en temps des sentiers plus durs en montagne où je me fait entrainer par plus sportifs que moi .. ! ( mais je suis à l’aise hein ! juste un peu lente dans les passages à escalader )
    Elles prenaient l’eau au bout d’un moment mais je m’en accommodais.

    Si je t’ai bien compris tu me conseillerais plutôt des tiges basses..
    Mais en fait j’aime vraiment bien être tenue à la cheville, et en haut du pied. J’aime que les lacets serrent là haut, que la languettes se plaque à l’avant de la cheville.. Toutes mes chaussures de ville sont montantes, je ne mets jamais rien d’autre… Et c’est encore mieux si elles ont des petits bourrelets matelassées qui entourent mes chevilles (fines).
    Et puis j’ai cru comprendre que les chaussures tiges basses s’usaient plus vites, et je ne roule pas sur l’or.. donc je préférais investir sur du long terme..
    En plus de ça au magasin, j’ai essayé des modèles scarpa basse et j’ai trouvé que ça compressait vachement l’avant de mon pied, ce à quoi je ne suis pas habituée.. Et j’ai trouvé que beaucoup de paires avaient des semelles super rigides.. Bon c’est peut-être juste parce que ce sont des modèles neufs, mais je me suis pas sentie très à l’aise dedans. Enfin c’était difficile de savoir pour moi !

    Est-ce que tu aurais des marques, des modèles à me conseiller ?

    Belle soirée,

    Flux

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Flux,

      Désolé d’avoir tardé à répondre, c’est un peu difficile de gérer les nombreux mails et commentaires en même temps que le boulot ! Alors de ce que je lis je crois deviner que ton pied, habitué à un chaussant spécifique, peu oppressant et confortable, s’est évidemment rebellé en s’insérant dans des chaussants beaucoup plus précis et rigides. On peut être surpris parfois par la rigidité de certaines tiges basses. Si tu as essayé un modèle avec un programme un peu technique – style chaussure d’approche – c’est la sensation que tu as pu avoir.

      Dans ton cas, tes critères sont le poids (léger), le confort (éviter la sensation trop proche du pied) et la polyvalence d’utilisation (sans viser des programmes trop techniques). Le tout associé à un volume chaussant pour pied fin.

      Alors oui on pourrait partir sur une tige basse. Mais je sens que, par habitude du pied, les essais n’ont pas été concluants. Et comme je le dis souvent, c’est le pied qui parle et qui a le dernier mot. Alors pourquoi pas rester dans le mid, histoire de rassurer ton pied habitué à être entouré, sans forcer sur le poids ?

      Je ne suis plus dans le circuit aujourd’hui. Ça signifie que je ne connais plus les modèles qui sortent, dans le sens où je ne les ai plus en mains. Et, plus important encore – et malgré les indications que tu peux me fournir – je n’ai surtout pas ton pied ! Cependant, au regard de tes explications et critères, je peux tenter de te donner trois pistes en MID.

      La première chez Lowa. Pas forcément pied fin comme chaussant mais j’apprécie la fiabilité et le confort de cette marque. La collection 2021 offre de nouveaux modèles mais, à ta place, j’essaierai chez eux quelque chose comme la Zephyr GTX.

      La seconde chez Asolo qui taille pas mal fin en général et qui a fait ses preuves en matière de durabilité. C’est mieux que d’autres. Largement. On est sur un modèle qui est assez similaire, je pense, à tes anciennes chaussures. Par son programme et son chaussant. C’est la Landscape GV.

      Enfin, dernière proposition, la Canyon Point chez Columbia. Le chaussant devrait approcher pour ton pied. Bonne polyvalence mais je suis moins confiant, par rapport aux deux autres, sur la durabilité.

      J’espère que tout ça t’aidera un petit peu ! N’hésite pas à nous dire ici la suite de tes aventures en recherche de chaussures 😉

      Amicalement,

      David

  40. Lefebvre alexis Répondre

    Je vous remercie pour cet article de qualité . C’est vraiment un plaisir de lire vos précieux conseils . J’ai cependant une petite question à vous poser . Début juillet je fais le gr20 en mode randonnée tranquille sans trop doubler d’étape et je cherche des chaussures adaptées. J’ai essayé la tx5 de la sportiva que je trouve trop rigide et robuste. C’est pourquoi je suis intéressé pour la souplesse et le confort de :
    – meindl portland goretex
    – Merrell moab 2 goretex
    – Salomon x ultra 3 goretex

    Je vous remercie par avance pour votre aide

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Alexis,

      Déjà désolé pour le retard de réponse. Je galère à répondre aux nombreux commentaires dans cette période où le rédactionnel, le montage et la préparation des tournages de la saison 2021 bat son plein. Je prends vite énormément de retard et je m’en excuse.

      Ensuite, pour te répondre, c’est pas si simple. D’abord parce que je n’ai pas ces modèles en mains et que leur fiche technique est insuffisante pour se faire un avis complet. Ensuite et enfin parce que je n’ai pas ton pied non plus sous la main ! Et ça compte aussi !

      Cependant, à vue de nez, voici ce que j’en pense :

      – Meindl : la réputation de qualité de la marque allemande a pris du plomb dans l’aile. Les retours en SAV sont plus nombreux qu’avant. C’est moins fiable que ça n’a été. Et je reste avec une image de « chaussant large » pour cette marque.

      – Merrel : le plus polyvalent en chaussant et usage de ta sélection pour moi. Pas la meilleure durabilité mais aucun des trois modèles n’est vraiment un bon élève sur ce critère. Mais ça devrait suffire pour faire le GR20 en mode tranquille.

      – Salomon : Salomon c’est beaucoup de marketing. C’est une usine à gaz pour consommateur outdoor. Perso je suis pas fan. Après c’est confortable, on peut pas le renier. Mais ça s’abime vite. De mémoire la X Ultra doit être la plus rigide de ta sélection. Donc, potentiellement, la moins souple.

      J’espère que tu trouveras ton bonheur ! Bon GR20 😉

  41. Jeanne COYARD Répondre

    Bonjour
    Merci beaucoup pour votre article bien complet !
    Je fais malheureusement partie des personnes mal conseillées…
    J’ai acheté des Columbia une demi pointure de plus que ma pointure , a la montée aucun soucis mais plat talon qui se soulève et descente talon soulève et pieds touchent le bout….. Quand je l’essaye chez moi pas de soucis non plus, un doigt derrière chaussure fermée…. Dois je les ramener et en acheter d’autres ?

  42. LECLERCQ Répondre

    bonjour,

    J’aide un berger de transhumance, je cherche des chaussures de chasse imperméables
    pour semaine entière bivouac de transhumance 1200 brebis début juin et fin octobre

    Je traverse les crêtes des Cevennes composées de drailles de dalles glissantes de schistes (forets, genets, pierraille), et refait 2 à 3 traversées régulières en mai, juin, octobre sous pluies torrentielles (épisodes cévenols).
    J’apprécie les chaussures hautes qui tiennent la cheville.

    Ayant un pied très creux, sujet à des tendinites au tendon d’achille et une triple aponévrosite plantaire multimodulaire : j’ai besoin de chaussures confortables. j’apprécie les chaussures hautes qui tiennent la cheville

    Que me conseillez vous ? Pouvez vous me répondre par mail. merci
    Bien cordialement
    Monsieur Marie Camille

  43. Beone68 Répondre

    Merci pour cet article fouillé et qui n’a pas de parti-pris (plutôt rare) !
    J’ajouterai éventuellement un point: il faut essayer la chaussure sur plusieurs petites randonnées, avant de partir avec pour une semaine ! Ca semble évident dit comme ça, mais je vois plusieurs messages dans les commentaires posté en avril ou mai « je cherche une chaussure pour faire le GR20 en juin ». Ben c’est trop tard ! Il fallait y penser avant pour:
    – trouver la bonne chaussure sans pression (pour éviter le « bon ben c’est pas l’extase cette chaussure mais je n’ai rien trouvé d’autre et il me faut des grolles pour cette rando dans un mois)
    – une fois la chaussure trouvée, la faire à son pied et valider sur 1/2 puis 1 journée, puis plusieurs jours, qu’elle ne cause pas de soucis (points durs, voir ampoule).
    Avoir des soucis de chaussures sur une randonnée de plusieurs jours, c’est se gâcher le plaisir à coup sûr, voir gâcher les vacances de ses proches (mauvaise humeur, retard, changement d’itinéraire voir abandon).

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello !

      Merci pour avoir pris le temps de laisser un commentaire et pour ces quelques ajouts utiles à l’article ! Il n’y a jamais trop de conseils quand il s’agit de parler de chaussures ! Quant au parti-pris, en effet, c’est pas trop le genre de la maison lol ! Le blog ne vit pas de la publicité et n’est pas prêt de le faire 🙂

  44. Apolline Répondre

    Bonjour,

    Je vous remercie pour l’article hyper complet et le temps pris à répondre aux commentaires, c’est vraiment très précieux.

    Je recherche une paire de chaussures basses, précises et un peu stables, mais aussi avec du dynamisme (j’aime marcher rapidement et avancer :).
    Je marche depuis plusieurs années avec des Scarpa (Epic gtx), ok sur quelques heures mais de plus en plus inconfortables à mesure que les distances augmentent. Après vous avoir lu, je réalise qu’avant le pied large, Scarpa n’est peut-être pas la marque idéale pour moi.

    Ma réflexion est donc la suivante : éviter les marques italiennes au chaussant étroit, peut-être éviter aussi les chaussures « approche » car plus fines et relativement rigides, et m’orienter vers une chaussure un peu plus typé « trail » pour davantage de réactivité. Mais dans ce cas, je tombe sur des marques (Salomon, Adidas…) qui sont moins qualitatives et ont moins de durabilité.
    Est-ce que le manque de durabilité est automatique avec une chaussure moins rigide, basse et dynamique ?
    Est-ce qu’il existerait des marques qui combineraient les 2 ? (Les modèles bas Lowa par exemple me semblent moins axés précision et dynamisme…)

    Merci beaucoup et merci encore pour tout votre travail !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Apolline,

      Effectivement les marques italiennes ont tendance à chausser étroit même si un élargissement tirant vers un pied plus standard se fait sentir ces dernières années. Les chaussures d’approche, quant à elles, cherchent leur inspiration du côté des chaussons d’escalade par rapport à leur usage, tout en se réclamant du dynamisme d’une pompe de trail et de la rigidité d’une chaussure de rando. Un programme pertinent mais où on peut vite se sentir aussi à l’étroit selon son pied. Dans cette catégorie vous pourriez tenter votre chance du côté de Salewa que je trouve encore assez ouvert en matière de chaussant. Par exemple avec la WildFire GTX ou la Speed Beat GTX. C’est une alternative mais ça ne résout pas nécessairement la question de la durabilité. Ce chapitre est un vrai enjeu. Plus une pompe embarque de la technologie, moins elle me paraît robuste. Les matériaux qui la constituent s’usent vraiment rapidement. Il n’y a pas de solution que je connaisse. Mais je ne connais pas tout et ça c’est rassurant. Qui dit robuste dit souvent plus lourd. C’est compliqué d’être bon sur les deux tableaux. Après il y a celles qui sont mauvaises sur les deux et là c’est pire. Si vous cherchez plutôt quelque chose de dynamique, restez dans la pompe d’approche ou de speed-hiking en tige basse. Faites un trait sur le solide : c’est du consommable à renouveler, selon votre usage, tous les deux ans ou tous les ans. Vu le prix, c’est un peu du racket :-/ Mais trouvez un chaussant qui vous convienne par contre. Si Salewa ça le fait pas, ce sera vers Meindl qu’il faudra regarder. Peut-être avec la SX 1.1 Lady GTX ? La quête du Graal continue ! Bonnes randos à vous !

      Amicalement,

      David

      1. Apolline Répondre

        Bonjour David,
        Merci infiniment d’avoir pris le temps de me répondre.
        J’ai essayé plusieurs modèles en boutique, dont la Lowa Explorer lo (pas assez emboitante au niveau de mon talon qui avait tendance à bouger) et la Salewa ms mtn trainer lite (vraiment pas mal, chaussant effectivement assez large pour moi, rigides donc stables mais avec un déroulé de pied que j’ai trouvé très correct).
        Au final j’ai trouvé mon bonheur (enfin j’espère !) avec la Aku rock dfs. Le chaussant est top pour mon pied, elle est un poil moins rigide que la Salewa et la semelle est moins haute donc elle donne l’impression d’être plus proche du sol, ce que j’apprécie. Et elle a un système de double laçage qui permet d’ajuster l’avant sans toucher à la cheville, et dans mon cas de donner de l’espace au niveau des orteils.
        Pour la durabilité… on verra 🙂
        Reste à tester tout ça cet été sur les sentiers.
        Merci encore pour les conseils !

  45. Elisa Pasche Répondre

    Bonjour,

    Je suis une marcheuse expérimentée mais occasionnelle (je fais plusieurs semaines de montagne chaque été depuis mon enfance). J’ai les pieds larges, en particulier l’un des deux qui a une légère excroissance osseuse à la base du petit orteil.
    J’ai eu un temps une paire de Meindl haute que j’ai adorées, le confort et la fonctionnalité parfaite après des années de cloque et de souffrance. Lorsqu’elles ont été trop usées, j’ai voulu reprendre une paire similaire, mais celle que l’on m’a conseillé en magasin m’a coûté une fortune mais ne convient pas du tout à mon pied, j’ai des cloques affreuses dès que je m’en sers. Je ne me fie plus aux vendeurs de mon magasin local depuis.

    De plus, j’ai depuis eu l’occasion de tester des chaussures basses, et sachant que j’ai de l’aisance sur les terrains montagneux et que j’apprécie la légéreté pour me déplacer rapidement, je pense vraiment me diriger dans cette direction.

    Après avoir soigneusement lu votre article, je suis confortée dans cette idée. Par contre, je ne sais pas quelle rigidité favoriser, sachant que je cherche une paire me permettant de faire de la haute montagne surtout, mais que mon pied passe la majeure partie de l’année dans des chaussures citadines sans rigidité. L’autre critère majeur sur lequel je m’interroge étant donc la largeur de l’avant de la chaussure. A ce sujet, on n’a jamais su m’informer là-dessus en magasin, mais je pense avoir le talon plutôt fin. Les cloques que j’ai se font d’ailleurs toujours sur le haut du talon, où je n’arrive pas à limiter les frottements quel que soit le serrage de la chaussure.

    Auriez-vous donc des conseils à me donner ?

    1. Elisa Pasche Répondre

      Pour le modèle Meindl que j’ai actuellement mais qui ne me convient pas, il s’agit de celui-ci https://meindl.de/3083-31/, c’est le Meindl Air Revolution Ultra je crois.

      Quand aux chaussures basses j’ai testé pendant plusieurs jours les Salomon XA PRO MOVE GTX W, qui m’avaient été recommandées par un vendeur semblant assez compétent dans un autre magasin. J’ai eu moins de cloques, mais très régulièrement des fourmillements dans le pied ayant l’excroissance, allant jusqu’à des douleurs, comme si la chaussure était toujours trop serrée. Et lorsque je tentais de la déserrer, retour des cloques immédiat.

      1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

        Bonjour Éliane,

        Je suis désolé je suis actuellement en tournage longue durée et je ne peux pas gérer mes nombreux messages. Veuillez m’en excuser. Je reviendrai vers vous dès que possible.

        David

  46. Elisa Pasche Répondre

    Pour le modèle Meindl que j’ai actuellement mais qui ne me convient pas, il s’agit de celui-ci https://meindl.de/3083-31/, c’est le Meindl Air Revolution Ultra je crois.

    Quand aux chaussures basses j’ai testé pendant plusieurs jours les Salomon XA PRO MOVE GTX W, qui m’avaient été recommandées par un vendeur semblant assez compétent dans un autre magasin. J’ai eu moins de cloques, mais très régulièrement des fourmillements dans le pied ayant l’excroissance, allant jusqu’à des douleurs, comme si la chaussure était toujours trop serrée. Et lorsque je tentais de la déserrer, retour des cloques immédiat.

  47. marc willimes Répondre

    Bonjour,
    J’ai 35 années de randonnée derrière moi. J’ai longtemps marché avec des Raichle full cuir à tige montante avant de passer, pour les petites randos à plat sur des chaussures type trail.
    L’année passée je me suis cassé la cheville sur un sentier d’île bretonne avec des baskets au pied. Sale fracture de la malléole externe (type weber B) avec 9 semaines d’immobilisation et 6 mois de rééducation. Même aujourd’hui ma cheville peut devenir douloureuse n’importe quand m’obligeant à porter une attelle souple.
    Bonne idée, je repars en suisse cette année mais resterai sur sentiers avec peut-être un peu de névés.
    Comme je dois retrouver une paire de chaussures, j’hésite. Tige haute ou moyenne ? Après ce que j’ai encaissé je n’ai pas envie de prendre le moindre risque.
    Qu’en pensez-vous?

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Marc,

      Désolé pour cette réponse après la guerre. J’étais en tournage de longue durée jusqu’à encore avant-hier et j’ai dû couper avec la messagerie et les réseaux faute de temps suffisant à leur consacrer. Je ne sais donc pas si ma réponse sera encore d’actualité mais je m’y risque.

      Forcément dans votre cas on joue la carte de la sécurité et on blinde la cheville pour lui permettre en douceur de retrouver de la plasticité. Il restera toujours des séquelles d’une blessure pareille de toute façon. J’opterai donc pour une tige haute mais pas nécessairement pour une chaussure rigide derrière. Je garderai de la souplesse en déroulé de pied mais je chercherai de la stabilité avec une semelle intermédiaire assez dense. Et puis bien sûr on n’y pense pas forcément parce qu’on cause chaussures mais j’emporterai deux bâtons pour garantir des transferts d’appuis complémentaires.

  48. Sophie H. Répondre

    Merci pour ces explications, ça va bcp m’aider dans mon shopping. Je suis à la recherche de chaussures pour pieds plutôt creux et larges à l’avant… Ce n’est pas facile… Il y a tellement de choix et les vendeurs n’ont pas toujours l’air très renseignés. Je suis une bonne randonneuse, je m’aventure un peu partout mais occasionnellement. Une marque à me recommander?

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Sophie,

      Comme il est écrit dans l’article, pas vraiment de mauvaises marques (même si certaines apportent un travail de finition plus soigné que d’autres) : c’est vraiment votre pied qui décide de tout. On est réellement dans Cendrillon. Les boîtes à orteils un peu larges sont généralement à chercher du côté des marques de l’Est et aussi américaines : les Meindl, les Lowa un peu, les North Face parfois. Salomon coche un peu toutes les cases et s’adapte à pas mal de situations de pieds mais sont souvent mauvais dans la durée. Je ne suis plus dans le circuit depuis un moment et, si mes conseils en matière de soin à apporter à l’essayage demeurent, je ne connais plus les derniers modèles. Par contre pour la question des pieds creux, ça se joue au niveau de la voûte plantaire. Les marques n’ont plus rien à voir là-dedans : c’est vers un fabricant de semelles qu’il faut se tourner !

  49. H11 Répondre

    Bonjour , très bon article et les commentaires sont très instructifs , j’aurais une question.

    J’ai essayé 3 paires de chaussures , deux mid de rando , une trail basse , chaussettes techniques , taille au dessus de mes chaussures de ville ( 40 > 41 ) , mais je me retrouve toujours avec des petits frottements au talon et coup de pied et toujours des douleurs aux orteils ( j’ai perdu l’ongle du troisième doigt de pied ) , pourtant je serre convenablement la chaussure pour la descente et la taille au dessus est supposé me laissé assez d’espace pour ne pas toucher le bout de la chaussure , j’ai constaté aussi que la circonférence de mon pied était sans doute plus large que le chaussant habituel ( 24,5 à gauche , 25 à droite )

    Est ce la cause de tout mes maux ? j’ai également les pieds assez creux , me tourner vers des tailles 42 serait il judicieux ? ou bien me tourner vers des chaussants dit ‘larges’ et peut être investir dans une semelle ?

    Merci.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello !

      À vue d’oeil c’est sans aucun doute un problème de volume chaussant non adapté. C’est la « zone forte » du pied qui doit déterminer le volume. En général les pieds creux ont toujours des coups de pied marqués. Dans ton cas il y a l’air d’y avoir aussi une largeur différente d’un pied à l’autre. Dans tous les cas, il faut récupérer du volume et ajuster ensuite les zones (talon, boîte à orteils) qui pourraient souffrir de cet excédent de volume natif (avec par exemple une talonnette sous la semelle si ça bouge un peu au niveau talon). Concernant le pied creux, augmenter la pointure n’y changera rien. C’est une question de voûte plantaire et seule une semelle adaptée pourra la résoudre. Garde la chaussette technique c’est toujours du bonus !

      1. H11 Répondre

        Bonsoir , et merci , pour répondre à ton message , j’ai acheté des semelles superfeet et des chaussettes xsocks , mais rien n’y fait , j’ai des merrell basses de chez D4 , et toujours des douleurs aux ongles des pieds , échauffements sur l’extérieur du talon et du gros orteil , je suis un peu désemparé car ça me gâche mes sorties , passer sur de l’artillerie lourde avec des lowa renegade ?

  50. Madeleine Répondre

    Bonjour et merci pour vos conseils, femme aux pieds étroits Hugh ! Mondo Point 25, Je trouve difficilement à me chausser, je pratique la randonnée modérément, environ une douzaine d’heures par semaine en plaine (Dordogne). En tout cas vous m’avez bien fait rire, j’aime beaucoup vos commentaires et votre humour que je pratique aussi, autant que la rando. Madeleine

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Madeleine,

      Content que cet article ait pu être utile et, au passage, ait pu vous amuser ! C’est toujours ça de pris dans cette époque où la légèreté et la sérénité sont facilement éclipsés par d’autres émotions moins joyeuses.

  51. Olympias Répondre

    Bonjour et merci pour votre article excellent !

    J’avais une question … Pour information, je fais en chaussures de ville un 38 fin, mais assez régulièrement un 37, j’ai 25 ans et les chevilles qui ne sont ni larges ni particulièrement fines non plus. J’ai récemment acheté des scarpa marmolada pro hd, et voilà qu’en 39, avec mes chaussettes techniques (Monet, T.37-38), elles me compriment les pieds en terme de volume (pas de longueur), avant même d’être réellement fermées … Le 39,5 serait donc le bon, d’après ce que vous nous avez dit des demi-taille dans les réponses aux commentaires ? J’ai un doute. Je les avais essayé, et il me semblait qu’elle ne maintenait pas parfaitement mon talon .. Comment expliquer ces difficultés à me chausser ? Devrais-je rester sur le 39 et attendre que le cuir s’attendrisse ?

    Merci d’avance pour vos réponses !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Olympias,

      Une solution – à tester – serait de passer le 39,5 en installant une talonnette sous la semelle de propreté. Comme ça tu récupères l’excédent de volume que tu peux ressentir au niveau de la cheville. À l’époque, avec les accessoires dont je disposais, c’est ce que j’aurais tenté en magasin avec ton pied.

  52. Alain Répondre

    Bonsoir
    Merci pour vos articles , je me remets à la randonnée après de longues années d’interruption.
    Je vais faire le GR20 sud fin juin , j’ai acheté des chaussures Salomon Quest 4 gtx tige haute , après avoir essayé et testé plusieurs marques , qu’en pensez vous ?
    Car j’ai lu que la semelle Contagrip n’était pas top , je finis par ne plus savoir quoi faire
    Mon pied fait 26cms de long et de largeur médium sur foot sizer Sidas donc je pense une largeur normale , je porterais un sac de 10kg
    Merci d’avance pour vos conseils

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Salut Alain,

      Désolé du retard de réponse. Je suis beaucoup en tournage à cette époque et c’est compliqué de gérer les messages. Alors écoute, à mes yeux, Salomon fait du bon matos sauf qu’il ne vit pas longtemps. Mais quand même ça devrait passer le temps de ton GR20 ! Faut savoir que le terrain corse est bien abrasif. La semelle va prendre tarif dans la partie nord. Mais quand même pas au point de se décoller ou de se trouer. Elle va juste s’user et ça sera peut-être visible quand tu arriveras à Conca. J’ai eu du Contagrip par le passé. Ça accroche relativement bien, voire très bien. Juste ça s’use plus vite qu’une autre. Bref tranquillise toi : ta Quest 4 fera très bien l’affaire car, en dehors de cette question de l’usure, ça reste une très bonne chaussure, ultra confortable 🙂

  53. Lina Répondre

    Bonjour,
    je tenais premièrement à vous remercier pour cet article d’une grande qualité, j’ai beaucoup appris!
    Je souhaiterais vous demander votre avis car je part en septembre faire le chemin de Compostelle (camino del norte) et je souhaiterais dès à présent m’acheter les chaussures afin de les tester et de les faire à mon pied durant l’été.
    Je pensais choisir des chaussures de type trail, à tiges basses, afin que cela soit moins lourd et plus agréable. Mon problème est que ma cheville droite est fragile et que j’ai eu des entorses à répétitions dessus.
    Quels types de chaussures me conseillez vous pour concilier longue randonnée et hyperlaxité de ma cheville? Auriez vous des idées de modèles à me conseiller?
    Merci d’avance pour l’aide que vous pourrez m’apporter et encore merci pour cet article,
    Bonne soirée.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Lina,

      Ça me fait plaisir que cet article aide les gens à mieux comprendre la problématique du pied et de la chaussure en randonnée. Ça ne remplacera jamais un conseiller en magasin mais au moins ça donne des bases. Alors Compostelle, à quelques étapes près, c’est beaucoup de chemins larges et de route. C’est vraiment roulant à 90%. Il faut donc éviter le poids et les chaussures qui tiennent chaud. La chaussure de trail est en effet légère et aérée. Le hic, à mes yeux, c’est qu’elle s’use vite et qu’elle n’a pas forcément un très bon maintien. Moi je serai toi je partirai plutôt vers des tiges basses de la famille « fast-hiking » ou « speed-hiking ». On les appelle aussi chaussures d’approche. La semelle intermédiaire garantit déjà une bien meilleure stabilité latérale et ce sera bien pour ta cheville. Tu complètes obligatoirement avec des bâtons pour mieux répartir le poids et soulager tes appuis. J’ai pas de modèles en particulier à te conseiller. Toutes les marques ont leurs chaussures d’approche. Ça va dépendre de ton pied. Moi généralement j’ai mes préférences pour les Scarpa, Salewa, Garmont, La Sportiva, Millet aussi. Évite Salomon qui se fatigue également trop vite par rapport à ton périple. Bon Camino à toi 🙂

      David

  54. Catherine Répondre

    Bonjour,

    Merci pour cet article particulièrement éclairant ! Je suis tombée dessus en faisant des recherches parce que je m’interroge sur les chaussures que je viens d’acheter. Peut-être auriez-vous un avis ?

    Cela fait trois ans que je marche avec des Salomon (X ULTRA 3 WIDE MID GORE-TEX plus précisément), dans la catégorie « à l’aise sur tous les terrains à un rythme modéré » en rando en étoile. Je suis montée avec jusqu’à 3000 m en étant partie de la vallée à 750 m le matin. Clairement, elles ne sont pas super adaptées pour ce genre de rando. Très vite on sent le moindre cailloux, l’adhérence, en particulier par temps humide, est plus que médiocre et elles n’ont même jamais été imperméables. Mais j’y ai toujours été bien : jamais la moindre ampoule, aucune douleur, rien de rien, étant précisé qu’après m’être bêtement acharnée à porter des ballerines et à crisper le pied pour les tenir à gauche, j’ai une douleur qui est apparue à l’avant du pied (un peu comme la sensation de marcher sur un caillou) et revient de temps en temps, en fonction de la dureté des chaussures que je porte. Mais jamais avec ces Salomon.

    Cet été, j’envisage de traverser l’Autriche – 1000 km environ et 48 000 m D+ comme D- – sans spécialement me presser, soit environ deux mois deux mois et demi, avec un sac que j’essaie de limiter à 10kg compte-tenu de mes 48kg. Le terrain sera évidemment varié sur cette distance, sans dépasser les 3000 mètres toutefois. J’ai donc entrepris de racheter une paire de chaussures pour avoir une semelle un peu plus adhérente et qui me permette de ne pas sentir la moindre aspérité sur le chemin.

    Le vendeur du magasin spécialisé dans lequel je suis allée s’est immédiatement focalisé sur la nature du terrain, assez alpine il est vrai, et (ne) m’a grosso modo proposé (que) des chaussures d’approche. Le choix était relativement restreint en plus vu que je voulais rester en mid (toutes mes tentatives de montantes ont été un échec jusqu’à présent à cause de points de pression douloureux au début du mollet). Me voilà donc repartie avec des Garmont Vetta GTX, sans être franchement emballée : je n’y suis pas mal c’est vrai, mais je ne dirais pas pour autant qu’elles sont confortables. Je les ai toute de suite trouvées quand même bien dures, même s’il y a sans doute pire. J’ai un peu de mal du coup à me projeter sereinement sur 1000km, d’autant qu’en sortant du magasin, j’avais une sensation pas très agréable sous le pied gauche mais comme j’ai essayé plusieurs paires, dont certaines encore plus dures, je ne pourrais pas désigner celle(s) à incriminer. Pourtant à écouter le vendeur, auquel j’avais parlé de mon problème à ce pied, seul ce type de chaussures est adapté à ce que je veux faire.

    Je ne sais vraiment pas quoi en penser : est-ce que ma crainte est infondée et vient juste d’un manque d’habitude des chaussures de ce type ? Est-ce qu’il y a une chance que je m’y fasse ou vaut-il mieux ne prendre aucun risque sur la distance que j’envisage et repartir sur quelque chose de plus souple (mais quand même pas autant que les Salomon, si ça existe), sans doute pas adapté aux étapes alpines, mais qui me laissera peut-être plus de chances de faire cette rando jusqu’au bout ?

    Avez-vous un avis ou un retour d’expérience ?

    Merci beaucoup !

    Catherine.

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Catherine,

      Navré avec les tournages et le terrain je n’ai absolument pas pu gérer le courrier du blog. J’arrive donc après la guerre et je repars déjà demain sur le terrain pour de nombreuses semaines. J’espère que tu auras pu trouver des réponses à tes questions en prélude à ton périple estival. Quand on change de chaussures on est beaucoup – trop – à l’écoute du moindre problème. Ça fausse un peu la donne. Il faut laisser le temps au pied et au modèle de cohabiter. Le temps également à la chaussure de se déformer et de prendre du volume. Ça ne signifie pas que le(s) problème(s) vont à chaque disparaître. Mais le terrain et le temps peuvent aller dans ton sens. Clairement la Vetta est quand même pas mal rigide et je comprends que tes sensations soient différentes que dans ta Salomon. Maintenant de dire que seul ce modèle pourra le faire, c’est un peu exagéré lol 🙂 Bon donne des nouvelles de ton voyage pour savoir si le choix était le bon quand même !

  55. Val Répondre

    Bonjour David,
    Super article bien documenté et objectif
    Mes pieds me font des misères et j’essaie de retarder l’opération qui m’attend (fort hallux valgus + orteils en griffe) en testant des alternatives (chaussures, semelles, …).
    Je traîne depuis plusieurs années sur les chemins de randonnée des hautes alpes et hautes pyrénées des meindl borneo, mais je les supporte de moins en moins (fortes douleurs avant pieds – orteils) malgré les semelles orthopédiques.
    Je devrais peut être tester un modèle plus souple mais qui maintien bien le cheville (fracture malléole) ?
    J’ai bien conscience que « seule » l’opération résoudra (peut-être ?) mes douleurs.
    En attendant, j’essaye toujours de randonner un peu.
    Alors, si vous avez une piste pour un modèle susceptible de me convenir….
    Encore merci pour vos articles et bonne continuation !
    Val

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Val,

      Désolé de n’avoir pu répondre plus tôt. Trop de tournages et de terrain loin de chez moi sans possibilité de gérer mails et messageries. J’ouvre le courrier tard donc. Dans ton cas clairement le facteur médical prend le dessus. Te recommander un modèle ne me paraît pas possible pour deux raisons : la première c’est que sans avoir ton pied entre les mains j’aurais l’impression de faire de l’approximatif. La seconde c’est que je ne suis plus dans le circuit de la vente depuis des années et que je ne vois plus passer les nouveaux modèles. Mes conseils sont donc donnés pour permettre aux marcheurs/ses de se sentir moins perdus lors de l’essai de chaussures. Dans ton cas il faudrait pouvoir faire des essais avec des modèles dotés d’une bonne semelle intermédiaire – garante de ta stabilité – en tige haute mais pas forcément trop rigide cependant. Compléter avec des bâtons me paraît également essentiel. Regarde chez Lowa ou Garmont, éventuellement Asolo qui a élargi un peu son chaussant.

  56. Anne Répondre

    Bonjour,
    Merci pour cet article très complet.
    Je souhaiterais vous demander votre avis concernant le type de chaussures que vous pensez le plus adapté à mes besoins car je suis un peu perdue devant le choix de chaussures qui existe.
    Je suis une marcheuse occasionnelle, peu expérimentée. Je vais faire des randonnées en famille en montagne cet été, donc à priori sur des chemins et sans difficulté technique particulière. Mon questionnement vient du fait que j’ai les pieds extrêmement sensibles et que j’ai une hyperlaxité des chevilles assez marquée. J’ai donc tendance à me les tordre facilement et j’ai de mauvais souvenirs de randonnées sur l’île de la Gomera où j’ai failli tomber plusieurs fois en descente dès qu’il y avait quelques cailloux parce qu’une de mes chevilles se tordait…
    A votre avis quel type de chaussures devrais je choisir ?
    Merci d’avance pour vos conseils !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Anne,

      Désolé de ma réponse tardive car je suis beaucoup sur le terrain et sans l’ordi pour gérer le site et sa messagerie. Pour vous c’est a minima un format mid, une tige haute pas trop rigide étant le mieux. Il faut aussi prévoir une semelle intermédiaire plutôt rigide pour améliorer la stabilité du pied. Compléter avec des bâtons me semble indispensable. Comme vous pratiquez occasionnellement oubliez les tiges hautes trop lourdes et techniques qui seront inconfortables. Regardez du côté de chez Lowa un modèle comme la Renegade GTX. Ou chez Salomon une Quest 4D au chaussant qui séduit beaucoup d’utilisateurs/trices. Une large préférence pour la première si le chaussant convient à votre pied.

  57. lepors Répondre

    bjr,
    j’ai eu plusieurs entorses de chevilles en 10/21 avec fracture et dernièrement l’autre cheville c’est un ligament non rompu mais bien distendu.. je travaille en kiné et chez moi..
    je dois m’acheter une chaussure de rando moins lourde et moins chaude que mes salomon tige haute d’hiver que choisir ?
    Merci de me conseiller une rando plus légère qui protègerait les chevilles si elles doivent être protégées?

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Arlette,

      J’étais en vacances et je n’ai donc pas pu répondre à votre demande. Mon article est une synthèse pour identifier les points clés au moment d’acheter une chaussure et une tentative pour faire entendre la notion de chaussant et de volume propres à chaque marque. En revanche j’ai quitté le métier de vendeur il y a déjà plus de dix ans. Je ne suis donc pas à la page par rapport aux modèles qui sortent aujourd’hui. Et conseiller à distance me semble vain dans tous les cas. Il faut le pied de la personne entre ses mains et des modèles récents à disposition pour commencer à orienter un choix. Je ne suis pas un marabout et je me trouverais peu responsable en citant un peu au hasard, sans les avoir jamais vus ou manipulés, des modèles pour votre pied.

  58. JF A Répondre

    Bonjour, un grand bravo pour votre article et tout vos « bons » conseils. J’ai 72 ans et je reprends la rando après 17 ans d’abstinence. Je me suis évidemment entièrement re-équipé pour des randos à la journée. Sac 30l j’aurais pu prendre 20l mais pour pouvoir randonner en demi saisons ou même hiver il fallait un peu de place. J’ habite Nice, donc randonnées toute l’année. J’ai pris des bâtons, et oui à mon âge, j’en ai besoin pour les grimpettes et pour plus d’assurance dans les descentes vu que mes genoux se rappellent à mes bons souvenirs. Les chaussures, ah les chaussures… »le » problème essentiel. D’après vos commentaires, je pense avoir fait un bon choix : Technica Starcross, qui réunie pas mal de vos conseils pour l’usage que j’en fais, c-à-d randos régulières moyennes, mais finalement peut-être un mauvais choix car je m’aperçois que la voûte plantaire me fait mal ( j’ai les pieds creux). J’ai donc rajouté des semelles « Airr Sofsole Performe » et ce n’est pas mieux, auriez vous un conseil, il serait le bienvenu. Je suis désappointé, mais cela n’empêche pas ma bonne humeur quand je randonne sur les sentiers de notre merveilleux arrière pays niçois et encore bravo pour vos conseils. Cdlt, JF A

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour !

      Ha cette voûte plantaire c’est un peu la galère quand on a le pied creux ou plat. La semelle Airr Sofsole Performe ça a l’air d’être un produit générique, bien pensé mais probablement pas assez personnalisé pour un soutien efficace de la voûte. À l’époque où je bossais dans le milieu, selon l’analyse que je pouvais faire du pied de la personne, je lui recommandais un produit soit générique comme celui-ci, soit une semelle sur mesure pour aller plus loin dans le confort d’utilisation. Pour ça il faut s’adresser à des experts en boot-fitting (c’est le nom de la spécialité qui gère les problèmes de soutien et de pied dans le sport-loisir). En général il y a des ateliers associés à des enseignes comme Chullanka, Le Vieux Campeur, Approach. Évitez les Decathlon, Intersport ou Sport 2000 qui sont mal formés ou pas formés du tout pour intervenir sur ces questions. Il faut prendre le temps d’examiner le pied pour un vrai diagnostic. Impossible d’acheter juste une semelle seul et de régler facilement le problème. Il y a toujours un(e) bonne interlocuteur/trice quelque part qui attend pour votre pied pour le bichonner !

      Amicalement,

      David

  59. Rigolette58 Répondre

    Bonjour,
    Je rencontre le problème dit de « l’ongle noir », dû au choc mécanique du pied contre la chaussure. Quel modèle de chaussures privilégier pour éviter ce problème ?
    Merci pour votre aide.
    Cdt,
    Jacqueline

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Jacqueline,

      Face à ce problème, je ne connais pas personnellement de modèle de chaussures spécifiquement adapté à en venir à bout, désolé.

  60. Chloé Répondre

    Bonjour,merci pour cet article
    Je suis actuellement en recherche de chaussures de rando pour un voyage à la Réunion
    Étant 100% débutante je ne voudrais pas y mettre un budget trop conséquent sachant qu’après je ne les utiliserai certainement plus
    Mais je souhaiterais tout de même des chaussures ayant un bon maintient et une bonne accroche au sol sachant qu’apparemment les sols sont souvent humides et glissants là bas
    Si vous avez des modèles à me conseiller (sachant également que j’ai le pied large)
    Merci à vous
    Chloé

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Chloé,

      La Réunion, effectivement, ça peut être bien gras ! J’en ai fait l’expérience en 2018 lors d’un tournage pour MonGR Préféré et j’ai eu l’impression d’être dans le Raid Gauloises 🙂

      Alors mon article pour aider à trouver chaussure à son pied est d’abord là pour donner des clés à l’essayage, qu’importe le modèle. Et j’insiste sur le fait que le conseil ne peut se faire à distance. J’ai été vendeur et ce serait aller au sens inverse de ce que je dis que de proposer aux utilisateurs/trices du blog des modèles sans avoir vu et tenu physiquement le pied concerné entre mes mains.

      À défaut donc de citer des modèles – sachant qu’en plus de ça je ne suis plus dans le métier donc je n’ai plus accès aux modèles et aux nouveautés comme en magasin pour en évaluer le programme et la qualité – je peux néanmoins te recommander quelques points indispensables pour ton usage : la semelle devra disposer d’un grip suffisant donc d’un bon crantage, élaboré et épais pour bien évacuer la boue et l’humidité. Opte pour une semelle intermédiaire solide et plutôt ferme sans être trop rigide cependant. Oublie la chaussure tige basse et pars de suite sur du mid voire du haut. Gore-Tex indispensable également. Des petits détails comme une languette « à soufflet » c’et-à-dire disposée de manière à empêcher des éléments extérieurs de se glisser dans la chaussure sont un plus. Pour le gabarit pied large oublie les marques italiennes (Scarpa, Asolo par exemple) mais regarde plutôt chez Meindl ou Lowa ou encore Salomon et Merrell pour des prix plus doux. Côté budget justement, ce sera difficile de briguer qualité et tenue en-dessous des 150 euros je pense. En-dessous, fonction des conditions sur place, je ne réponds de rien ! D’autant que si tu es débutante, le terrain et le dénivelé à La Réunion peuvent vite rendre l’expérience difficile fonction des itinéraires que vous choisirez de parcourir…

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Excellent ! Ça devrait carrément intéresser les lecteurs/trices qui m’interrogent à la suite de leur lecture sur les modèles de chaussures qui pourraient leur convenir !

  61. OUF Déborah Répondre

    Bonjour,
    Moi je pars au Népal début Avril pour 5 jours de trek avec entre 4/6h de marche par jour et 600/800 de D+ par jour.
    Je suis a la recherche d’une bonne paire de chaussures, mais je n’arrive pas a trouver un magasin qui sais renseigner et qui connais son métier.
    Je suis une femme, pied large, fort, je chausse du 43 chaussures de Ville
    J’ai eut auparavant des Salomon, j’étais tres confort dedans, puis elles étaient usées donc j’ai du les changer.
    puis j’ai acheté des lowa Innox Pro GTX Lo, mais cette dernière bien mais trop glissante,
    Pas assez polyvalente

    Là je vais au Népal, mais je veux des chaussures que je puisse utiliser lors de randonnées dans ma région (Normandie) et j’ai pour projet d’aller a Madère…

    Je suis allé dernièrement chez Intersport, il y avait les : Meindl Salerno Gtx
    J’ai essayé en 44, hyper confort et agréable
    Mais sur quel type de terrain sont elles conseillé ? Et assez lourde et peur habitué au tige haute.

    Merci pour votre aide sur des marques et/ou modèles et j’irai tester en magasin
    Mais je suis vraiment perdu

    Déborah

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Deborah,

      Alors comme je l’explique souvent en réponse dans les commentaires sur cet article, il n’est pas évident pour moi de conseiller aujourd’hui tel ou tel modèle et ce pour plusieurs raisons :

      – malgré le soin que chacun peut apporter à la description de son pied, le conseil n’est jamais aussi qualitatif que lorsque le conseiller dispose physiquement du pied en question entre ses mains et qu’il peut l’analyser et le mesurer en direct
      – je ne travaille plus en magasin depuis maintenant plus de 10 ans et, si je garde une connaissance théorique du chaussant de la plupart des marques datée de cette époque, les choses ont depuis largement pu changer. Par extension, je ne connais plus les modèles qui sortent aujourd’hui autrement que par leur présentation technique sur les sites marchands et qui n’est, ni plus ni moins, que le recopiage de leur fiche produit.

      La seule chose qui ne varie pas avec le temps, c’est la méthode pour s’auto-analyser et savoir quels critères observer lors de l’essayage d’une chaussure. Et c’est ce que je me suis efforcé de décrire avec le plus de précision possible dans mon article. Une sorte de guide à usage de l’acheteur/se pour y voir plus clair, en particulier lorsque le conseil n’est pas terrible en magasin.

      Vous me donnez des indications importantes dans votre message : pied large, pied fort. C’est déjà un début qui, si je me réfère à mon expérience de l’époque, tend à me faire éliminer un certain nombre de marques qui ont tendance à chausser « trop étroit ». À l’époque, Meindl faisait partie des marques recommandées pour les pieds larges et forts. La fiche technique de la Salerno indique que la chaussure est classée en tige mid et non en tige haute comme vous le pensez. Le mid est un bon compromis, rassurant sans être excessivement lourd. Elle est donnée à 370g par le fabricant. C’est correct. Un chouille plus lourde (440g) mais un poil plus technique et, par extension, accrocheuse, il y a également chez Meindl la Tonale Lady GTX qui, en finition, me parait aussi plus solide. Les deux me semblent des modèles parfaitement recommandables pour un trek au Népal.

      Je conseillais beaucoup à l’époque la Lowe Renegade GTX Mid. Fabrication robuste, confort et accroche. Pour la montagne et les treks, j’ai toujours eu d’excellents retours par les clientes.

      Dans tous les cas, reportez-vous bien aux conseils d’essayage décrits dans l’article. Prenez le temps et laisser votre pied se familiariser avec le modèle. C’est essentiel. Et n’achetez pas sur internet ! Jamais ! Bien trop risqué.

      Bonne continuation dans votre achat de chaussures, en espérant que vous trouverez le bon modèle pour vous accompagner sur les chemins du Népal !

      Amicalement,

      David

    2. Vincent DANION Répondre

      Bonjour,
      J’ai moi-même acheté en septembre des Lowa Sirkos Evo GTX LO et je les trouve également beaucoup trop glissantes. Je suis déjà tombé deux fois alors qu’avec les Renegade je n’avais pas eu le problème.
      Ce modèle est à mon avis adapté uniquement aux terrains secs.
      La boue d’un hiver pluvieux en Ile-de-France est fatale aux côtes sinon…

  62. Georges Répondre

    Bonjour
    Quelqu’un peut il me conseiller une ou 2 marques de SANDALES de randonnées svp, j’ai pieds larges + halgus valgus
    Merci beaucoup !

        1. Georges Répondre

          Désolé de vous embêter de nouveau.
          Mais je me posais la question de la gêne causée, peut être, par la lanière qui passe (apparemment) entre les 2 orteils sur la lizard hex h20.
          Ça ne gêne pas ?

          1. carnetsderando Auteur de l'article

            Bonjour Georges,

            La « lanière » en question passe entre le gros orteil et le depasus. Elle ne m’a jamais posé de souci. Ni échauffement, ni marque, ni gêne d’aucune sorte. J’ai toujours trouvé ce modèle très bien conçu et agréable à porter. Je ne peux pas garantir que ça fonctionne sur tous les pieds bien sûr mais, contrairement à d’autres modèles ou d’autres matières, ce système reste au-dessus du lot. Pour info j’ai également rédigé un article consacré à l’usage des sandales en randonnée qui pourra peut-être vous rassurer dans votre futur choix : https://www.carnetsderando.net/la-sandale-et-la-chaussure/

            Au plaisir !

            David

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