Col Tronchet : du ski de rando pépouze dans le Queyras

Ils sont quatre à garder le passage de Ceillac vers l’Ubaye. Quatre cols comme autant de portes pour s’évader du Queyras vers les Alpes-de-Haute-Provence. Entre la Tête de Girardin et le Rocher de l’Eissassa, le col Tronchet est l’un d’eux. Une jolie petite course pour tourner le dos aux domaines skiable et nordique qui prolongent la petite commune vers le sud-est du massif et ainsi s’offrir une parenthèse montagne entre deux tranches de ski alpin. Un objectif idéal pour des skieurs/ses plus vraiment néophytes mais néanmoins pas encore totalement rodé(e)s avec la pratique du ski de randonnée. Et je vous raconte ici pourquoi.

Difficulté montée : moyen | Niveau ski : assez facile | Distance : 14 km | Dénivelé : 970 mètres | Durée : 5h30 (raquettes) – 4h15 (ski de rando) | Carte : IGN TOP25 1/25000è 3537ET – Guillestre et 3637OT Mont Viso

QUAND ON NE PEUT EN CHOISIR QU’UN…

Il y a toujours un peu de frustration embarquée avec les bagages au moment de nos traditionnelles vacances d’hiver dans le Queyras. À la joie des retrouvailles, ressentie dès l’entrée des Gorges du Guil, se mêlait insidieusement le sentiment diffus qu’on aurait à repartir sans avoir pu faire le millième de ce que le massif avait à offrir en matière de ski de randonnée.

Tel était le tribut à payer pour voir grandir notre petite. Raphaèle et moi prenions, il fallait le dire, notre rôle de parents très à coeur et le temps concédé à voir les progrès de Ambre sur les skis et à glisser avec elle sur des pistes vertes et damées, n’avait rien de perdu à nos yeux.

Un séjour à Ceillac en hiver allait forcément de pair avec des regards tournés vers des sommets qu’on ne pourrait atteindre faute de temps. Pas évident de conjuguer la grammaire du ski à celle des enfants…

Nos envies de montagne se retrouvaient donc remisées à un plus tard insaisissable. Excepté le jour du joker, carte magique et à usage unique où Ambre pouvait être gérée, à la fin de son cours, par les amis avec qui on partageait nos vacances.

L’occasion attendue religieusement pour aller un peu plus loin que nos 2h30 autorisées chaque jour par les leçons de ski, créneau forcément limitant pour une pratique intensive du ski de randonnée comme tout(e) passionné(e) peut légitimement se le représenter.

En chemin vers le col Tronchet : en arrière-plan le val de Ceillac posé sous le col de Bramousse

ATTENTION, UN COL PEUT EN CACHER UN AUTRE

Après le col Girardin, l’an passé, c’était donc son voisin oriental, le col Tronchet, qui se retrouva élu destination de l’année pour notre one-shot queyrassin de l’hiver. Une course à la durée contenue qui, si elle nécessitait un peu de physique, ne requérait cependant que très peu de technique.

Raphaèle était en effet encore en phase de rodage et les larges espaces pris dans le fer-à-cheval formé entre la Tête de Girardin et la Montagne de la Riche offraient un environnement rassurant et généreusement ouvert pour perfectionner sa technique de virage encore un poil hésitante en dehors des pistes.

Le mois de février était maintenant bien amorcé et toujours pas l’ombre d’un flocon depuis notre arrivée. La saison 2023 prenait une fois de plus le chemin de ces hivers secs et bien ensoleillés forcés de capitaliser sur des chutes de neige bien trop espacées dans le temps.

C’était une belle journée qui s’annonçait quand on donna le coup d’envoi de la patiente traversée du vallon du Mélezet qui conduisait jusqu’à la Riaille. Un échauffement obligatoire pour tous les skieurs prétendant à un objectif situé de ce côté de la frontière définissant le Queyras d’un côté et la Haute-Ubaye de l’autre.

Ambiances solitaires dans le creux des cuvettes enneigées s’étirant sous le col Tronchet

UN GOULET SINON RIEN

On évoluait sur le stade grandeur nature des amateurs de ski nordique qui, en longs pas glissés ou chassés, tournaient en boucle depuis Ceillac sur des lignes dédiées à leur style de pratique.

Il en était ainsi jusqu’au Fond de Chaurionde, terminus de la route l’été mais, à cette saison, mélezin obstrué de neige au-delà duquel seul raquettes et peaux de phoques pouvaient prétendre poursuivre leur chemin.

On entendait glisser, pas loin, les semelles des skieurs de piste lancés à toute bombe sur le schuss final de la piste rouge bien raide qui dévalait depuis les hauteurs du lac Sainte-Anne, 400 mètres plus haut.

Nul ne prêta attention à nos deux silhouettes camouflées par l’ombre des mélèzes lorsqu’elles tournèrent le dos au domaine skiable pour enfin pénétrer l’enceinte sacrée de la montagne.

J’aimais férocement ce moment où se refermait la porte des activités humaines, lorsque les sons de la Nature se réappropriaient légitimement l’espace en se mêlant au léger frottement de nos peaux sur la neige.

Franchissement du thalweg entre le Fond de Chaurionde et les espaces du vallon de Tronchet

Ou plutôt sur la glace. La neige fraîche restait effectivement un concept ici, sous les mélèzes de ces versants nord où le soleil peinait à entrer. Je progressais en tête et, à vrai dire, un peu au hasard d’une trace qui n’en était pas véritablement une.

Le relief grossier et la végétation brouillonne de cette goulotte étroite où j’avais l’impression que la montagne se refermait sur nous ne facilitait de surcroit pas la fluidité du rythme.

Ici la neige était dure et figée en grosses bosses creusant le fond d’un goulet où ni Raphaèle, ni moi n’espérions avoir à croiser quiconque

Le sentier d’été restait évidemment invisible et je me laissais finalement guider par ce thalweg gelé qui me paraissait être le seul axe possible pour espérer sortir, plus haut, dans les Prés de Tronchet. Puis les versants, jusqu’alors étouffants, furent progressivement repoussés à distance suffisante.

Tenu en respect de ce couloir réservé au galop du torrent le reste de l’année, le mélèze reprenait désormais ses aises dans un espace où la trace de l’ouvreur/se pouvait à nouveau s’accompagner d’une certaine liberté. Le verrou était franchi.

Le soleil retrouvé alors que la sortie du goulet se profile désormais

DES VALLONS EN LIBERTÉ

Je fis une pause pour laisser Raphaèle me rejoindre. Autour de nous l’espace s’était mis à reculer et des versants drapés de blanc s’imposaient. Une ancienne trace, figée dans le gel, y dessinait un sillon dont la netteté s’évanouissait ensuite en direction du sud-ouest. Devant nous s’étirait désormais un vallon étagé que venait achever un moutonnement de creux et de bosses déposé à l’aplomb du col.

Les espaces ouverts sous le col Tronchet constituaient un lieu d’accueil inondé de lumière et au sein duquel la progression se faisait sans risque.

En levant la tête à droite, on repèra un skieur se déplaçant en traversée sous l’arrondi formé par les falaises de Tête de Favière. Sans doute allait-il chercher un passage autorisant la bascule par Peillane sous le vallon de Sainte-Anne. Un itinéraire de connaisseur qui semblait requérir un engagement dont ni l’un, ni l’autre ne nous serions sentis capables.

Les falaises dégringolant sous la Tête de Favière et des versants latéraux offrant à qui le veut bien de belles opportunités de descente.

C’était là, dans ces vallons espacés et peu pentus où le seuil de vigilance pouvait enfin être abaissé à un niveau raisonnablement bas, que nous préférions évoluer. On pouvait s’y abandonner librement à la montagne, s’y laisser avaler par son immensité apaisante, sans craindre ni l’avalanche, ni le mauvais choix. Ici la direction à suivre ne souffrait pas l’hésitation et les pièges tendus par la neige paraissaient inexistants.

Je savais Raphaèle en proie à une forme de bonheur extatique et je la regardais glisser devant moi en hurlant sa joie en silence aux sommets qui l’entouraient. C’était là qu’elle aimait être, là où elle trouva, un jour, ce qu’une part d’elle-même réclamait depuis toujours.

Davantage que moi encore, elle ne vivait que pour ces instants, rendus d’autant plus précieux qu’ils étaient rares. Et aucun autre langage que celui de nos regards échangés dans ces secondes suspendues n’était nécessaire pour en traduire la force.

L’espace retrouvé en progressant en direction du col Tronchet, au fond et au centre de la photo

AU PIED DU MUR

Nous approchions maintenant du mur défendant l’accès au col. Un rempart ne dépassant pas les 35° d’inclinaison, mais néanmoins sujet aux plaques et considéré comme le passage délicat de cette course.

L’ombre bleutée caractéristique d’un versant privé de soleil s’y retrouvait ainsi qu’une couche de neige plus épaisse et encore à peine transformée. La trace s’y élançait à coup de grands segments reliés entre eux par une série de conversions parfaitement nettes.

Je sentis une vague de fébrilité gagner Raphaèle. Les habituelles inquiétudes au sujet de la descente l’assaillaient alors que la pente forcissait à l’approche du col. Ce n’était cependant pas le moment d’y penser et je gardais un oeil sur elle le temps de nous extraire de la partie la plus raide.

À la sortie d’une dernière conversion, une courte traversée nous remit plus haut dans l’axe du col et nous permit de jaillir au soleil sur les derniers mètres de la pente plus couchée qui rejoignait celui-ci. La difficulté était maintenant derrière nous.

Après la sortie de la dernière conversion, lors de la traversée finale vers l’aplomb du col. Derrière s’aperçoit le Pic des Heuvières

Le stress de l’ascension se dissolut instantanément dans l’espace du col Tronchet. Le visage crispé de Raphaèle s’effaça derrière le masque de la réussite, prélude à la joie, plus immense encore, accompagnant la découverte du paysage révélé.

Le col Tronchet n’était peut-être pas l’endroit le plus ouvert du Queyras mais on y profitait néanmoins d’une vue gratifiante et à la hauteur de l’effort consenti pour l’atteindre.

Derrière la courbe des falaises descendant de la Tête de Favière, la masse du Pic des Heuvières imposait sa présence forte dans le dos de Raphaèle, courbée dans un ultime effort. Plus loin encore, celle de la Pointe de la Saume nous renvoya au souvenir de cette randonnée décisive au col de Colette Verte – voir Queyras sauvage : Randonnée dans le Val d’Escreins.

Les tout derniers mètres avant l’arrivée au col, peu après la sortie du mur

Côté Ubaye, le vallon de Tronchet apparaissait comme une page blanche attendant qu’on y dessine des courbes. Derrière lui, le bloc solide formé par l’Aiguille de Chambeyron kidnappa notre attention, avalant l’ogive formée par l’Aiguille Pierre André, un monument de l’escalade en Haute-Ubaye.

Singulière vision que celle de l’Ubaye qui venait se superposer à notre souvenir printanier du vallon de Mary parcouru en été au premier jour d’un mémorable trek dans ce secteur

En hiver, un suaire blanc et brillant recouvrait les chapelets de lacs qui s’égrènaient dans ces immenses espaces adossés à l’Italie. L’appel du virage s’y faisait tout aussi fort. Pas question cependant de basculer de ce côté pour être à l’heure pour récupérer Ambre à Ceillac.

La descente vers l’Ubaye, de l’autre côté du col, et le bloc de l’Aiguille de Chambeyron

PLACE À LA GLISSE

D’un geste désormais assuré que ne venait pas entraver la relative douceur de l’air, on retira nos peaux avec soin avant de les faire disparaître dans nos sacs. J’espèrais secrètement que la neige ne serait pas trop lourde sous le col.

L’absence de régularité dans la pratique rendait en effet mes cuisses inaptes à de longs enchaînements de virages. Et ce n’était pas le poids de mes vieux Bandit B3 qui allait me faciliter la tâche.

Raphaèle se retrouvait mieux lotie, matériellement parlant. Mais son manque de technique et sa peur de l’engagement l’empêchaient, pour l’instant, de profiter de ce plein potentiel. « Tu m’attends, hein ! » me cria-t-elle depuis l’arrière. Bien évidemment.

Il n’y avait qu’une courte partie du mur qui présentait de la raideur. Mais l’espace pour manoeuvrer était large et la neige excellente, transformée à point pour donner l’impression de skier dans de la ouate.

Gros plan sur le mur de montée/descente situé sous le col : la descente peut se faire indifféremment à gauche (traces) ou à droite (proche de l’ombre)

Du bonheur en courbes, rapidement consommé, le reste de la descente s’effectuant sur une pente exagérément modérée, au grand soulagement de Raphaèle. La sortie par le goulet d’étranglement de l’aller, désormais à l’ombre et plus durci que jamais, nous fit ensuite comprendre que le rideau était bel et bien tiré sur la partie la plus excitante de la sortie.

Le chantier forestier qui tenait lieu de clôture acheva de hâter notre envie de retrouver les pistes. On se mêla incognito au flot des skieurs qui descendaient vers la station, désormais pressés de retrouver notre fille et de savourer, dans la chaleur du chalet, le souvenir encore frais de cette unique journée en montagne de la semaine. Une happy end comme on les aimait.

Fini les courbes, il est temps de dire au revoir aux grands espaces du col Tronchet

COL TRONCHET : LE GUIDE PRATIQUE

VENIR DANS LE QUEYRAS : ACCÈS À CEILLAC

En voiture : en hiver il n’y a qu’un seul accès possible pour venir dans le Queyras et ce sont les Gorges du Guil. Le point de convergence sera donc Guillestre, qu’on atteint en voiture via la N94 soit depuis Gap – pour ceux qui viennent du sud – soit depuis Briançon et le col du Lautaret – pour ceux qui viennent du nord. À la sortie des gorges, juste après Maison-du-Roy, il faut tourner à droite et monter par la D60 pour rejoindre Ceillac. Ne pas aller jusqu’au village et poursuivre tout droit jusqu’au terminus de la route au niveau du Mélezet.

Option mobilité douce : la gare SNCF la plus proche est située aux Eygliers. Une navette (payante) permet ensuite de rejoindre les différents villages du Queyras. Voici les horaires de la navette pour Ceillac pour la saison d’hiver 2024. Depuis Ceillac, une navette gratuite et locale permet d’atteindre le Mélezet depuis le village.

L’arrivée au col Tronchet, à 2656m d’altitude et avec la Tête de Girardin dans le rétroviseur

DESCRIPTION DE L’ITINÉRAIRE SUIVI

Avertissement important : le début de l’itinéraire emprunte très brièvement le domaine skiable, celui de ski nordique et, plus globalement, les itinéraires piétons. Si vous êtes plusieurs, merci de vous tenir serrés et en ligne soit pour une question de sécurité vis-à-vis des skieurs croisés à la descente, soit pour ne pas gêner le passage des skieurs nordiques quand les tracés piétons/nordiques sont communs. Attention également à ne pas abimer la trace de ski nordique et à ne surtout pas évoluer dedans !

Depuis le front de neige du Mélezet, commencer par se diriger vers le télésiège de Girardin et le contourner par la droite. Prudence en coupant plus loin le bas de la descente : continuer soit par le large chemin forestier utilisés par les skieurs nordiques pour rejoindre la Cime du Mélezet (1), soit par la piste verte en visant la Rua et en prenant pied sur le chemin qui rejoint lui aussi la Cime du Mélezet. À partir de là suivre le chemin piéton/raquettes parallèle à la piste de ski nordique jusqu’au Fond de Chaurionde (2).

S’engager sous les mélèzes en remontant vaguement sud-est jusqu’à venir buter contre le fond de la cuvette, là où ne subsiste plus que le départ du thalweg du torrent. En l’absence de trace sur le versant de gauche – là où apparaît le tracé du chemin d’été sur l’IGN –  et celui-ci apparaissant raide et encombré, on a choisi de s’engager dans le thalweg pour le remonter tant bien que mal (3). Il y avait des traces visibles de passage, montée comme descente. Le cheminement est logique et ça passe plutôt bien. Rester prudent en cas de croisement avec des skieurs en train de descendre car ce n’est quand même pas bien large.

Le passage s’élargit plus haut et le cheminement se fait plus simple. On finit par rejoindre le tracé de l’itinéraire issu du chemin d’été (4). Remonter à travers les étagements vallonnés en direction toujours du sud-est. Le terrain s’ouvre suffisamment pour choisir où faire la trace (dans le cas où celle-ci n’existerait alors pas). 

Une dernière assez longue section permet de tirer assez droit en direction du pied du col (5). Le mur s’attaque plutôt à droite, le temps de quelques conversions qui permettent de se placer en retrait sous le début des amas rocheux marquant le côté droit du col Tronchet. De là tirer en traversée et à flanc pour se replacer dans l’axe du col. Reprendre alors l’ascension pour atteindre le col Tronchet (6).

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES

On ne part évidemment pas la fleur au fusil sans avoir préalablement consulté le Bulletin Neige et Avalanche de Météo France. On s’abstient évidemment en cas de risque 4 à 5 et on reste extrêmement vigilant si on s’aligne sur un jour à risque 3. Rappelez-vous que le risque zéro n’existe pas. Même si on se sent plus serein avec des risques 1 et 2, on reste vigilant et on évite de partir sans le matériel de sécurité adapté à la pratique du ski de randonnée en zone montagne.

La partie la plus sensible de l’itinéraire est la pente à 30°/35° orientée nord-ouest qui est située sous le col Tronchet et qu’on emprunte à la montée et à la descente. Si vous devez trouver des plaques quelque part sur l’itinéraire, ce sera là, fonction bien évidemment, des conditions nivologiques du moment. 

HÉBERGEMENT ASSOCIÉ

Refuge de la Cime

Le refuge est ouvert en hiver et est situé pile sur le départ de la course. Pas besoin de dormir au village, vous serez à pied d’oeuvre et tranquille dans le mignon petit hameau de la Cime du Mélezet. Il dispose de 20 places réparties sur trois dortoirs. Il est possible d’y loger en demi-pension (compter 37 euros) et de profiter ainsi d’une copieuse cuisine familiale. Réservation obligatoire. Tel : 04 92 45 19 12 ou 06 32 00 09 56 / mail : nalarmet@gmail.com

Remarque : les informations données dans cet article consacré au col Tronchet engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.

2 Comments

  1. Daniel THEVENIN Répondre

    Un bon et beau moment de plénitude que vous avez passé à ce col Tronchet. Pour ma part, la Haute Ubaye reste un de mes coins privilégiés, et pouvoir faire la descente jusqu’à Maurin aussi bien en été que en hiver doit etre un moment sublime !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Notre petit moment de ski de randonnée à deux lors des vacances en famille dans le Queyras ! On espère pouvoir se l’octroyer encore cette année le mois prochain. Objectif : clôturer la trilogie des cols autour de Ceillac avec le col Albert ! Bonne année Daniel et à bientôt 🙂

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