Roques Hautes

Sainte-Victoire : les Oliviers de Roques Hautes

Quand on parcourt aujourd’hui le Domaine Départemental de Roques Hautes, on a du mal à imaginer le paysage calciné qui succéda au grand incendie de 1989. Trait d’union entre la zone des lacs et la Sainte-Victoire proprement dite, Roques Hautes déploie aujourd’hui un agréable paysage d’essences méditerranéennes et de plantations d’oliviers, héritage direct d’un patient projet de réhabilitation où la Nature eut carte blanche là où l’homme n’établissait pas de vergers ou de cultures. On vient à Roques Hautes en famille, à pied ou à vélo, pour profiter aussi de vues directes sur la face sud de la Sainte-Victoire. C’est ce qu’on a fait avec Ambre – 4 ans alors – sur cet itinéraire idéal pour les petites guiboles débutantes.

DU PARKING DU TOSCAN À LA CRÊTE DU MARBRE

Une randonnée en famille, chez nous, ça commence souvent par un pique-nique. En tout cas Ambre n’ira, selon ses dires, nulle part avant d’avoir pique-niquer. Ça tombe bien, le parking du Toscan, assez vaste et joliment arboré de grands résineux, déploie toute une série de tables et d’espaces aménagés pour la pause casse-croûte. Ça part donc de là. Une fois le déjeuner avalé, les affaires sont pliées et les sacs bouclés : il est temps d’y aller. Le départ se découvre facilement dans le prolongement du parking, juste à côté de la route.

Première surprise avec cette zone de marne sanguines qui apparaît très vite à gauche. L’histoire géologique de la Sainte-Victoire est ancienne et passablement complexe pour le néophyte que je suis. Tout ça, pour ce que j’en comprends, c’est du sédiment. Et s’il est rouge de la sorte, c’est dû à la présence d’oxyde de fer. Je range les explications dans un tiroir, davantage fasciné par les contrastes de couleurs qui irradient dans le viseur de mon appareil photo. Ça commence plutôt bien cette histoire.

Roques Hautes

Roques Hautes

La suite est plus quelconque. « Rhoh mais on va quand même pas se frapper une DFCI ?« , me lance Raphaèle en bougonnant. Ha bah si, je crois bien ! En général, DFCI rime avec ennui. Mais là, avec notre petite qui y va à la cool, déjà préoccupée par l’heure du goûter alors qu’on a fini le pique-nique depuis seulement quinze minutes, les critères qui définissent l’intérêt d’une randonnée ne sont plus les mêmes. On focalise un peu sur elle pour qu’elle passe un bon moment dehors. À 4 ans, la qualité esthétique d’un sentier, c’est encore un peu flou comme concept.

Je confie à Ambre la mission de trouver la borne marquée SV105. Checkpoint validé un peu plus loin. Vient la recherche de la bergerie en ruines, déposée plus haut à droite du chemin. La bâtisse n’est plus qu’une coquille vide, percée par le vide béant d’un toit envolé. Les murs encore solides portent en leur sein l’histoire silencieuse d’un pays que cultivaient les hommes il y a trois siècles de ça. Un peu plus haut, à la sortie d’une épingle, la pente croise le chemin d’un mur rocheux : c’est la crête du Marbre, une échine calcaire qui strie toute la bordure sud de Roques Hautes.

DE LA CRÊTE DU MARBRE À L’AQUEDUC DU DOUDON

L’appel du rocher est le plus fort. Si la marche n’a pas encore les honneurs de Ambre, en revanche, grimper, c’est nettement plus motivant. Et il est difficile de résister à ces beaux renflements calcaires qui jouxtent l’intersection entre le chemin du refuge Cézanne et celui du lac de Zola. Après l’effort, le réconfort : un croc dans une barre de céréales, un gloup à la gourde et on repart pour la suite de la grimpette. Je craignais un peu que ça tire la jambe après un petit coup de fatigue perceptible mais non.

Raphaèle dégaine l’histoire sans fin de la sorcière qui voulait réveiller tous les dragons du monde et, pas après pas, Ambre s’acquitte de ses 180 mètres de dénivelé. En chemin, la curiosité est stimulée par de nombreux enfants – plus grands – qui se promènent avec leurs parents (« tu vois eux aussi ils font de la randonnée« ), un comptage de parapentes au-dessus de la Sainte-Victoire (« est-ce que la croix de la Sainte-Victoire est en chocolat?« ) et une rencontre avec un chien-loup qui faisait plus loup que chien (« tu vois qu’il y a de gentils loups« ). Ne jamais être à court d’imagination quand on randonne avec son/ses enfant(s) !

Roques Hautes

Les petites balises de la Réserve Naturelle Sainte-Victoire sont autant de jalons à compter. Derrière nous, la vue se dégage sur la montagne, toujours aussi princière. On peut dire ce qu’on veut, la Sainte-Victoire, c’est quand même la plus belle du coin. Avec Bertagne sur la seconde place du podium. Des wagons de promeneurs vont et viennent entre Cézanne et Bimont. Le week-end venu, la Sainte est vraiment le jardin préféré des aixois. Difficile de rêver plus beau terrain de jeu à moins de 20mn du centre-ville. Ambre repère le prochain panneau. « Le premier arrivé gagne le goûter ! »

Après la petite collation – on est moins regardant à ces petits grignotages quand on est dehors à s’activer – direction l’aqueduc. La piste se revêt d’un mauvais ciment granuleux du plus mauvais effet. Raphaèle me désigne un chemin qui s’écarte de ce serpent bétonné. Un coup d’œil sur IphiGénie pour voir que ça devrait nous amener aussi à l’aqueduc. On valide le raccourci. Mais pas Ambre. Séquence boudin-ronchonchon. Il faut extraire de nos poches l’idée d’un nouveau jeu pour relancer une motivation aussi imprévisible qu’une girouette un jour de grand vent. Les moteurs repartent, le crash est évité.

Le sentier, en revanche, s’emberlificote dans une végétation retors, dégringolant sur un sol glissant et bardé de racines et de caillasses. Un parcours pas franchement amusant, sans aucun charme et qui nécessite de canaliser l’enthousiasme retrouvé de Ambre si on ne veut pas la voir faire une sortie de route. Je vise au flair en direction du canal dont j’aperçois les eaux prises en étau dans l’aqueduc, en contrebas, derrière les coupes afro de jeunes résineux. Deux-trois dérapages contrôlés plus bas, on débarque sur un chemin plus large en bordure d’un nouveau champ d’oliviers. Fin de la mission sanglier.

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DE L’AQUEDUC DU DOUDON AU PARKING DU ROSTAN

L’après-midi commence à baigner dans une pâle lumière orangée. Encore un peu hors-sentier, on longe à gauche des rangées d’oliviers alignés en petits soldats pour récupérer le chemin principal un peu plus loin. Le billard large de la DFCI se fait à nouveau sentir sous la semelle. Une petite dorsale rocheuse, abritée sous les résineux, dresse son rempart au-dessus d’un vallon plus profond et sied à Ambre de nouveau spot pour des tentatives d’escalade freesolo à vue en 2b-. On se régale à la voir tenter des lignes qui, de sa hauteur de petite fille, doivent s’apparenter au Pilier des Drus.

Roques Hautes

Nouveau toboggan dans la foulée : une belle descente donne l’occasion des derniers jeux de l’après-midi. La rando avec les enfants, faut que ce soit ludique. Dans le sac à dos, en plus des trucs habituels, faut aussi charger un kilo d’idées, deux d’imagination et savoir se transformer en animateur de centre aéré. En bas de la pente, je vois sortir des buis un père de famille avec le porte-bébé verrouillé sur le dos. Y’aurait un chemin planqué dans les taillis ? Je pars en reconnaissance, le nez au ras du sol tel un éclaireur sioux. Un semblant d’escalier taillé dans la roche est vite repéré, précédé d’une balise verte. Pas d’hésitation, j’envoie ma famille aussi par-là.

Des carreaux d’un azur incandescent transpercent le vert tendre d’une canopée embaumant la résine. La roche et la terre s’entremêlent de couleurs volcaniques. Le passage se fait presque secret après ces heures de DFCI monotones. Ambre est totalement fan et se prend d’une envie de sprint. Une racine traîtreusement tendue en travers du sentier coupe court à son élan. Ma gosse se ratatine la face par terre comme une crêpe un soir de chandeleur. Je compte : un, deux… À trois sort le cri de détresse, de peur et – un peu – de douleur. La faune à proximité recule de plusieurs pas.

Petit bobo mais gros chagrin. La fatigue de la randonnée se fait sentir dans le petit organisme agité de sanglots bafouillants. Je prends le paquet dans mes bras et tant pis pour mes lombaires. Je finis la descente avec la petite accrochée au cou et la dépose une fois le bas atteint. Je lui montre les voitures au loin. La cascade est déjà presque oubliée et la voilà qui se fend de ce sprint manqué la première fois. Le sentier vert était un beau raccourci. Peut-être le moment que j’ai le plus préféré de l’après-midi. Quand on est habitué aux sentiers de la face sud, il y a toujours un peu de frustration à piétiner sur les étages inférieurs de la Sainte ! Allez, maintenant, direction Aix pour un tour de manège, histoire de bien finir cette randonnée !

LES OLIVIERS DE ROQUES HAUTES : INFOS PRATIQUES

Difficulté : facile
Distance : 4,5 km
Durée : 1h30 (3h avec Ambre, 4 ans)
Dénivelé : 180 mètres
Carte : IGN TOP25 1/25.000 3244ET Montagne Sainte-Victoire, Aix-en-Provence

ACCÈS À LA SAINTE-VICTOIRE

Par Aix-en-Provence

La Sainte-Victoire est située à l’Est d’Aix-en-Provence. Les locaux y accèdent par la D17, appelée Route Cézanne, qui relie la grande ville à Puyloubier via Le Tholonet. Après avoir dépassé Le Tholonet, il faut rouler environ 1km et se garer au parking du Toscan, à gauche de la route.

Par l’A8

En venant de Nice, Toulon ou Marseille, il faut prendre la sortie 32 juste à la sortie du péage de La Barque. Au rond-point, tourner à droite direction Aix, par la D96. Au rond-point suivant, prendre la 3ème sortie, à gauche, par la D7N, direction Aix toujours. Au rond-point suivant, prendre à droite direction Beaurecueil par la D58. Au rond-point de Beaurecueil, prendre à gauche par D46, direction Le Tholonet. À l’intersection avec la D17 – route Cézanne – prendre à gauche vers Le Tholonet. Le parking du Toscan sera sur la droite, un gros kilomètre plus loin.

En venant d’Aix, il faut toujours prendre la sortie 32. Après le péage, au rond-point, prendre la 1ère sortie à droite, direction Aix, par la D7N. Se reporter au paragraphe précédent pour la fin.

OLIVIERS DE ROQUES HAUTES : LE TOPO

Depuis le parking, s’engager sur un large chemin parallèle à la route, direction Est. Le chemin longe, à main gauche, de belles marnes rouges (1), dépasse une barrière (ouverte) et rejoint une piste DFCI. Présence d’une flèche signalétique des Bouches-du-Rhône. (2)

Prendre à gauche et suivre la DFCI qui s’élève en longeant un grillage à main droite. Au niveau d’un replat, laisser une barrière DFCI (borne SV104) à gauche (3) et continuer à droite. On franchit la barrière DFCI et la borne SV105 et on atteint un croisement de pistes (4).

Laisser la piste de gauche et continuer à monter à droite au-dessus d’un champ d’oliviers. Dépasser une ruine dans les arbres (5), passer une épingle à gauche et rejoindre une intersection au niveau d’un mur de roche (6). Présence d’une flèche signalétique des Bouches-du-Rhône.

Laisser la piste qui part à droite vers Cézanne et continuer à monter. Après un replat, la piste se courbe à gauche et reprend son ascension. S’élever au-dessus de la Forêt Départementale de Roques Hautes, à main droite, avec de belles vues sur la Sainte-Victoire derrière soi. Le chemin est jalonné des petits potaux de la Réserve Naturelle Sainte-Victoire. La piste s’aplanit en atteignant des espaces plus ouverts. Rejoindre la prochaine intersection. Présence d’une flèche signalétique des Bouches-du-Rhône (7).

Laisser à droite la piste poursuivant vers Bimont et tourner à gauche. La piste se recouvre bientôt de dalles cimentées et bascule dans un thalweg. Plus bas, ignorer un chemin s’échappant à droite vers le barrage Zola (8) et poursuivre tout droit jusqu’à rejoindre l’Aqueduc du Canal de Doudon. Présence d’une flèche signalétique des Bouches-du-Rhône (9).

Prendre à gauche, en suivant les balises du GR® de Pays Marseille-Provence 2013, par un large chemin bordant des champs d’oliviers. Au bas d’une descente bien marquée, repérer à droite, qui s’échappe dans les buis, un tracé balisé en vert (10). Taillé dans les rochers, un escalier de pierre permet de rejoindre, plus bas, les bois de résineux au nord du parking du Toscan.

Roques Hautes

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES

Il y a moyen d’explorer un peu la belle zone de marnes rouges au début de l’itinéraire. On distingue une trace qui grimpe sur la dorsale centrale. Elle permet de s’élever un peu dans la zone et de se hisser au-dessus de celle de droite. C’est ce qu’on a fait pour s’amuser un peu. La trace en question finit au-delà dans les taillis. La suite est un peu galère car, au lieu de revenir sur nos pas, on a bartassé dans les herbes pour rejoindre, en contrebas, la DFCI. Attention y’a un bon talus bien encombré en-dessous.

Après le point (1), à l’endroit où la piste cimentée fait un coude à 90°, on s’est laissé tenter par le sentier qui continue tout droit et qui, sur l’IGN, rejoint également le pied de l’aqueduc. Praticable jusqu’à l’extrémité du semblant de plateau, il s’évanouit au-delà en une sorte de trace-foutoir assez raide qui descend au petit bonheur du talus. Pas toujours évidente à suivre, malaisée à pratiquer, ça n’a pas été le raccourci secret et extraordinaire qu’on aurait cru. J’en fait mention ici au cas où d’autres auraient la même idée que nous. Même si elle est assez moche à ce moment-là, la piste cimentée apparaît, rétrospectivement, comme la meilleure option.

Cette randonnée à Roques Hautes a été effectuée en hiver, une saison très agréable en Provence.

DIFFICULTÉ

Cette randonnée à Roques Hautes ne présente absolument aucune difficulté. Elle est estampillée 100% famille. Le balisage est clair, l’itinéraire évident, les chemins décrits larges et bien praticables. Seule la recherche du petit chemin balisé en vert à la fin du parcours (10) nécessitera un tout petit peu plus de vigilance que le reste du parcours.

AVIS PERSONNEL

Autant le dire, si vous êtes un « gros » randonneur, cet itinéraire dans Roques Hautes ne vous apportera strictement rien ! Il faut venir ici avec les gosses et la famille et/ou les potes, ceux qui ne marchent pas vite et qui veulent profiter de beaux panoramas sur la Sainte-Victoire. Le genre de sortie qu’on fait donc un dimanche après-midi pour faire digérer le repas. De la balade quoi. Nous c’était parfait avec la petiote qui a tout fait à son rythme, tranquille. Le but c’était de lui faire prendre l’air et qu’elle s’active. C’était aussi de lui faire découvrir vite fait ce qu’est un topo-guide. Je lui donnais les indications et elle prenait les décisions sur le terrain. Ça a plutôt bien fonctionné. J’ai entendu dire qu’à 4 ans, les gamins pouvaient aller jusqu’à 4 km. Avec Ambre c’est ça. Une ra randonnée qui n’a rien de mémorable mais qui nous a permis de passer un chouette moment à trois là dehors.

HÉBERGEMENT ASSOCIÉ

Camping Sainte-Victoire (non testé)

À moins de vouloir exploser votre budget dans un hôtel 5 étoiles ou une chambre d’hôte de luxe – eh oui les z’amis, on est à Aix-en-Provence ici, lol – l’hébergement le plus typé rando et le plus proche de Roques Hautes est le camping Sainte-Victoire, entre Le Tholonet et Beaurecueil. Le camping possède 85 emplacements dont 8 locatifs, 18 loisir, 59 tourisme, le tout sur une superficie de 2 hectares . Attention, le camping n’est ouvert que de début mars à fin novembre. Comptez 9,60 euros l’emplacement tente pour une personne (le double entre juillet et août) et 15,60 euros pour deux personnes. On y trouve également des petites cabanes en bois surélevées pour 1 à 2 personnes qui se louent 33 euros/nuit. Contact téléphone : 04 42 66 91 31 / mail : campingstevictoire@orange.fr

AUTRES ITINÉRAIRES À ROQUES HAUTES

Grand Tour de Roques Hautes

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4 Comments

  1. Coco26 Répondre

    Première visite sur votre site, mais certainement pas la dernière !
    Vous m’avez fait découvrir de nouveaux sentiers et paysages d’une Sainte-Victoire que je croyais connaître.
    Merci pour ça et surtout n’arrêtez pas !

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Merci, merci, c’est très gentil ! Je suis content que le blog vous ait fait bonne impression pour une première visite. Il y a encore tellement d’itinéraires sur la Sainte-Victoire que je n’ai pas mis en ligne et qui sont surprenants. Revenez de temps en temps pour voir si j’ai eu le temps de les faire paraître !

  2. Katharine Modesti Répondre

    Bonjour,
    J’ai 74 ans et j’ai vraiment envie de me promener dans la Sainte Victoire, coté sud, car j’habite le Tholonet depuis peu. Mon mari et moi ne sommes pas des sportifs, pas question de monter ou de descendre des pentes rocheuses ou pleines de pierres, mais j’aime tellement cette montagne et ses alentours, j’aimerais connaitre quelques petits chemins.
    Pouvez vous me conseiller?
    La carte 25 IGN sur la Sainte Victoire n’est pas géniale pour moi.
    Merci d’avance,
    Katharine Modesti

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Hello Katharine,

      En effet, la face sud, donc côté Tholonet, n’est pas la plus simple. Mais le piémont du massif, même versant sud, reste cependant un territoire agréable et pas trop compliqué pour se promener. Depuis Le Tholonet vous pouvez faire une jolie boucle qui remonte sur le plateau de Bibemus, passe par le barrage Zola, remonte par le GR de Pays Marseille Provence 2013 et finit par le Moulin du Tholonet. À partir de la boucle présentée dans cet article – ou au départ du parking de l’Aurigon (le premier à gauche après le croisement avec la route de Beaurecueil), on peut rejoindre de très belles prairies, appréciées par les familles, juste derrière la Crête du Marbre (indiquée sur l’IGN). De là on peut soit rejoindre le barrage de Bimont soit faire le saut jusqu’au refuge Cézanne, au pied de la Croix de Provence. Une fois que vous maîtriserez ces itinéraires, vous connaitrez mieux la zone et vous pourrez alors explorer de petits chemins moins connus – souvent tracés en pointillés noir sur l’IGN – qui sillonnent ce secteur et autorisent de jolies variantes !

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