Cucuron, ça rime avec Luberon. Les deux semblent irrévocablement unis par les liens sacrés de l’Histoire. Car voilà bien longtemps que les hommes sont venus chercher ici un peu de la douceur de vivre provençale, à l’abri sous l’aile protectrice du Mourre Nègre. Aujourd’hui Cucuron affiche le visage épanoui d’un village fier de ses traditions qui vogue joyeusement dans une petite mer de vignobles. Il n’en a pas toujours été ainsi. Motivé davantage par la recherche d’une balade que d’une véritable randonnée, j’ai ainsi pris la route de ce petit village pour me laisser bercer par son arrière-pays quand il est encore illuminé par les premiers jours émoustillés du printemps. À la rencontre du passé des lieux et de ce qui en crée aujourd’hui l’identité, par des chemins de traverse qui sentent bon la Provence.
Difficulté : facile | Distance : 8 km | Dénivelé : 220m | Durée : 3h | Carte : IGN TOP25 1/25000è 3243OT – Pertuis, Lourmarin, PNR du Luberon
1 – CUCURON : LE CHARME DISCRET DE LA PROVENCE
J’ai pris la route de Cucuron avec des envies de printemps. Blotti au pied du Grand Luberon et du Mourre Nègre, son point culminant, Cucuron s’étire sous le soleil de Provence dans un écrin de vignes et d’oliveraies. Il apparaît au détour de la petite route départementale qui vient de Villelaure avec l’air vaguement familier d’un décor de cinéma.
Et c’est ce qu’il a vraiment été par deux fois : en 2004, lors du tournage de Une Grande Année avec Russel « Gladiator » Crowe et Marion Cotillard, sous la direction de Ridley Scott (Alien, Blade Runner, Gladiator), rien que ça ! Mais ce sont les images du Hussard sur le Toit de Jean-Paul Rappeneau, en 1995, qui viennent peut-être plus naturellement se projeter sur la toile blanche de l’esprit affûté des cinéphiles.
Olivier Martinez et Juliette Binoche ont en effet tourné ici, dans le Sud Luberon, plusieurs scènes de cette adaptation du roman de Jean Giono. Giono, enfant du pays – il est né un peu plus au nord à Manosque – et qui est au Luberon ce que Pagnol est au Garlaban : une empreinte, une présence, une forme d’incarnation.
Cucuron n’est pas une commune d’apparat qui a sorti ses bijoux les plus brillants pour estomaquer le visiteur. La ville dévoile un charme simple, une authenticité qui fait mouche. C’est un lieu d’Histoire où perdure une certaine idée de la culture provençale. Un lieu de vie aussi, d’où émane la présence d’un esprit de village fort, notamment autour des platanes deux fois centenaires qui encadrent son Bassin de l’Étang.
L’identité accueillante de Cucuron se reflète dans ce miroir d’eau où ondulent les façades aux couleurs chaudes de ses bistrots et restos. Du moins en temps normal. Aujourd’hui un concert de meuleuses, encadré par le doux legato d’un marteau-piqueur, écrase les jacasseries habituelles des pies et les commérages des mésanges.
Branle-bas de combat à Cucuron : un régiment d’ouvriers s’emploie activement à la restauration de la chaussée qui entoure le bassin, lui-même cerné par un grillage de chantier en interdisant provisoirement l’accès. Pas vraiment le jour idéal pour la photo souvenir : il faudra emprunter poliment celle du site Luberon Sud Tourisme pour assortir mon récit d’un visuel à même de rendre hommage à la beauté pas complètement surannée du lieu.
Je réserve ma visite à plus tard. Pour l’heure c’est le rempart du Gabarut qui m’attend. C’est une grosse marche rocheuse qui dessert le palier s’étirant jusqu’aux premières pentes du Luberon. Une route s’engouffre dans le bref défilé qui l’entaille avec la facilité d’un couteau dans du beurre. Me voici sur le chemin des écoliers, déjà tous en classe lorsque je passe dans l’ombre des murs de leur groupe scolaire.
Les marques jaunes du balisage dépassent la cantine et les odeurs de poisson pané qui s’en échappent pour s’engager dans le chemin de l’Hermitage. C’est une belle allée, aux courbes douces, une rivière de crème s’ouvrant un passage dans le vert éclatant d’une Provence de printemps. Camouflé dans la nouvelle épaisseur de feuillages à peine sortis de l’adolescence, un rossignol philomèle mène la danse, inondant les alentours d’une mélodie gaie et incroyablement inventive.
J’y entends une expression de joie saluant la trêve provisoire opérée par le vent de tous les diables qui harcelait le sud depuis plusieurs jours. La Nature se réchauffe en se frottant les mains. Et moi en progressant sur ce chemin frontière entre des sous-bois en désordre d’un côté et des cultures à l’alignement rigoureux de l’autre. Sur les talus adjacents, les trompettes blanches de silènes d’Italie soufflent des airs de Vivaldi à des muscaris en toupet qui semblent exploser en retour en feux d’artifices violacés.
2 – PÈLERINAGE À L’ERMITAGE
Un poteau signalétique vient bientôt jouer les aiguilleurs pour randonneurs. L’itinéraire invite ici à un rapide aller-retour à la chapelle de l’Ermitage qu’il serait regrettable de manquer. Ici les voitures ne pourront pas aller plus loin que le Mas de l’Ermitage, lieu de villégiature à la provençale que seuls les plus privilégiés peuvent décemment rêver de s’offrir. Je suis loin d’en faire partie.
Je poursuis donc par un sentier maintenant recadré à dimension humaine parmi des haies de coronilles et de genêts parfois surlignées du trait rose vif de valérianes. Les plantations des hommes sont, elles, restées à l’étage du dessous, tenues en respect par le relief naissant du Luberon que le pin d’Alep, profitant de l’aubaine, a lentement mais sûrement colonisé.
L’effort à fournir reste modéré, juste le temps nécessaire au chemin pour s’enrouler autour de la colline sur laquelle a été bâti cet ancien sanctuaire de pèlerinage. Sa façade lumineuse, surmontée d’une petite cloche, émerge au-dessus de bouquets de cistes et de genêts, à peine dissimulée par une garde rapprochée de grands cèdres.
Le petit édifice a un vrai cachet, sans doute grâce au soin particulier apporté à son entretien et à ses aménagements. Sans doute un peu aussi à cet entêtant parfum de sacré qui se dégage parmi celui des lilas et qui, par-delà la plaine, rayonne jusqu’à la Durance et, au-delà encore, jusqu’aux remparts de la Sainte-Victoire. Un lieu de communion et de silence qui met le sourire aux lèvres.
Le chemin qui poursuit au-delà de la chapelle rejoint plus haut le GR®9 et les crêtes du Grand Luberon. De l’autre côté, c’est l’Aiguebrun et Buoux – exploré dans Carnets de Rando – voir l’article Luberon Secret : le site de Buoux revisité. Une toute autre aventure. Je reviens sur mes pas jusqu’à la plaine en contrebas. Prochain objectif : Vaugines, la commune voisine de Cucuron.
L’itinéraire, momentanément en rupture de sentier, opte pour un ruban d’asphalte au trafic rare. Il m’accompagne entre les fruitiers, les vignes et les chênes en direction de l’intersection du Guet. Le vignoble, pris en tenaille entre oliviers et amandiers, se fait discret au nord de la commune. Bien davantage qu’au sud où les cépages de son AOC partent à la conquête du monde en rangs serrés, rappelant ainsi le lien étroit qui unit ici les hommes au vin depuis deux millénaires.
Je retrouve le GR®9, descendu du Mourre Nègre – souvenir ancien d’un sympathique bivouac à revoir dans le 7ème épisode de Carnets de Rando daté de 2011 – qui marche main dans la main avec le GR® de Pays Luberon-Monts de Vaucluse jusqu’à Vaugines. Le Mourre Nègre, je l’aperçois qui gonfle sa masse boisée indolente à l’horizon d’un pré laissé en jachère, à droite du chemin.
C’est un bel espace ouvert, déployé par-delà le côté droit du chemin, qui détonne dans cet univers patiemment cultivé jusqu’au dernier arpent. Puis, dépassant des propriétés cossues dissimulées derrière des rideaux de chênes, la trace s’enfonce en sous-bois et s’en va plus rejoindre l’extrémité d’un plateau dominant Vaugines.
3 – ESCALE À VAUGINES
Ancré dans le rocher dont il semble s’être extrait, l’oratoire de pierre grise de Notre-Dame-de-Vaugines, restauré en 2002, se dresse sur la colline de Caillones, en bordure de chemin. Il précède une descente soudainement accidentée qui, d’entre les aspérités du rocher et les racines des chênes, surgit à l’arrière de la massive église Saint-Barthélémy.
C’est un bâtiment d’aspect humble et rustique, allongé au bout d’une allée de platanes et délimité par un joli muret. J’y revois Emmanuelle Béart épouser Hippolyte Girardot dans Manon des Sources, l’inoubliable film de Claude Berri tourné ici en 1986.
Célébrés autant par le cinéma que par la littérature – rappelons que Henri Bosco était un amoureux du territoire dont il a amoureusement évoqué les paysages et les villages dans ses oeuvres – le sud Luberon reste une expression de cette Provence du siècle dernier, rude et fascinante, façonnée par les histoires des hommes et le génie de la Nature.
On retrouve cette Provence à Vaugines dans les rires d’une tablée de convives sur la petite placette du Café de la Fontaine, dans les murs de pierre couleur ocre garnis de fissures où disparaissent des lézards, dans le passage étroit de rues caladées porteuses de noms d’un autre temps.
Vaugines, un microcosme de vie provençale assis sur un héritage déjà ancien et dont le plan de ville, dessiné à la main, invite à explorer la moindre des curiosités qui s’y trouve annotée. Je m’y balade sans hâte, guidé par la seule boussole de ma curiosité et réjoui par chaque découverte que je fais au détour de l’angle d’une de ses traverses anciennes.
Je m’éloigne de Vaugines par le chemin de Magnan, qui est en fait une route. Communale et peu empruntée, signalons-le. Tracée entre deux garnisons de ceps. Un peu comme à l’aller, le cheminement joue la carte de l’alternance entre chemins et bitume. Difficile, en effet, d’assurer du 100% sentier dans un environnement aussi habité.
Quand bien même l’itinéraire joue les filles de l’air en s’employant à trouver la voie la plus clandestine possible au sein de ce réseau desservant communes, propriétés, vignobles ou parcelles de cultures privées, il n’est jamais bien loin de l’humain et de ses biens ; et les occasions sont fréquentes de le rappeler.
C’est l’œil scrutateur d’une caméra, planquée dans l’un des chênes colossaux d’une propriété tout aussi colossale. Le passage d’une voiture sur le chemin pour rentrer chez elle. Ou simplement le va-et-vient des moteurs, à quelques mètres du chemin, sur la départementale qui relie Vaugines à Cucuron, dont le son est porté dans un frémissement d’air jusque derrière le haut talus qui me dissimule à leur vue.
C’est une Nature sous contrôle, en plein exercice de cohabitation, que cet itinéraire invite à traverser. Les chemins empruntés n’en demeurent pas moins agréables et donnent même souvent l’impression plaisante de bénéficier d’un passe-droit pour circuler librement dans les coulisses privés de Cucuron et de Vaugines.
J’en tiens pour preuve ces foulées en rase campagne saluées par les hourras des coquelicots, ces pistes crayeuses, appuyées contre de vieux murs de pierre chauve où s’agrippent parfois quelques touffes rebelles de thym ou de romarin. Ou encore ces chemins creux, plongeant entre deux remblais sous le couvert des chênes.
L’une de ces sections de charme survient par exemple après avoir laissé la propriété du Bosquet à droite. Le GR®9 a ici imaginé une variante à son propre tracé, forçant un passage à gauche au fil d’une ancienne restanque, le tout sous une ola de grands chênes saluant le randonneur d’une révérence appuyée. Un instant bref mais qui contient en lui tous les éléments pour faire oublier que l’humain n’est jamais très loin.
Je ressors à l’air libre quelques minutes plus tard. Les bosses régulières du Grand Luberon dessinent à nouveau de grands arrondis sous le ciel. Elles semblent couver du regard ces collines, plus petites, qui forment un chapelet de reliefs plus modestes à leur pied.
Sur l’une d’elles, j’aperçois les murs clairs de la chapelle de l’Ermitage. Toute la randonnée semble d’un coup pouvoir tenir dans un regard. C’est un parcours modeste, presque une promenade, dont l’accessibilité au plus grand nombre me saute alors aux yeux. Qui, en définitive, ne rêverait pas d’une immersion en Provence au rythme lent de la marche ?
4 – CONCLUSION À CUCURON
Par-delà des rangées d’oliviers, le donjon de Cucuron trône sur sa colline. L’arrivée est proche. Pas de vignoble de ce côté de la commune mais encore des chênes, étrangement ordonnés, comme cultivés. Un oeil averti en mesurera rapidement la valeur. Ici on fait pousser de l’or. Blanc comme noir. Bel exemple de mixité et de tolérance. Invisible, souterraine, la « rabasse » – nom donné à la truffe en provençal – attend son heure.
Et attention à qui tenterait de s’en approprier une part ! Les truffiers gardent jalousement leur trésor. Car là-dessous mûrissent les deux tiers de la production mondiale de truffe dont la Provence assure 80% ! Vin, huile d’olive, lavande et truffe. Je considère mentalement les quatre joyaux de ce Luberon côté sud. Rien d’étonnant à y ressentir la présence prégnante de l’homme dont la capacité historique à créer une symbiose économique avec un territoire n’est plus à démontrer.
Point d’industrialisation ici heureusement. C’est même tout l’inverse, au moins paysagèrement. L’attachement à l’histoire et à la tradition domine, façonnée à la passion comme l’argile entre les mains du potier. Un respect visible de chaque ressource semble ici protéger le territoire de tout excès agro-industriel. Un ressenti rassurant malgré la nature anxiogène d’un futur qui, comme partout ailleurs, posera à cette Provence du 21ème siècle des défis de résilience.
J’aborde Cucuron sous la montée de remparts où l’ancienne mairie du Trencat, l’une des plus vieilles maisons du village, est visible : près de 600 ans ! Des poignées de centranthes végétalisent ces hauts murs de pierres soigneusement alignées rappelant que, bien avant le terrible épisode de peste qui verra disparaître les deux tiers de sa population, Cucuron avait été élevé au rang de commune par les seigneurs et comtes de Provence.
Je déambule par la rue des Fours, m’enroulant au fil de placettes et de traverses en direction du donjon couronnant la colline qui, jadis, a valu son nom rigolo au village. Occupée dès l’époque romaine, la zone s’identifiait en référence à ces mamelons désignés, en langage celte, comme des « cucs« .
Je passe le beffroi et sa porte en ogive, explorant ces passages en voûtes flanqués d’escaliers qui remontent secrètement vers le haut de la ville. Je rejoins ainsi le donjon, sur les murs orangés duquel s’agite l’ombre de grands pins. Un mobilier y rend hommage aux victimes de la peste, entre 1720 et 1721, rappelant que Cucuron reste le village qui a payé le plus lourd tribut à l’épidémie en Provence.
L’après-guerre annoncera un nouvel essor pour la commune, un élan de vie pour rebâtir et ouvrir de nouveaux chapitres d’une histoire vieille de deux millénaires. J’en referme provisoirement le livre en redescendant de la colline. C’est le point final d’une lecture faite avec les pieds d’un récit écrit par-delà les chemins. Un conte à déchiffrer dans chaque petit détail d’un paysage décidément aussi savoureux qu’un verre de Luberon un soir d’été.
GUIDE PRATIQUE
Venir à Cucuron
En voiture
Situé en versant sud du massif du Luberon, Cucuron s’atteint idéalement depuis Pertuis, au sud, en venant de l’A51. On suit alors la direction Cavaillon par la D973 qu’on quitte ensuite au niveau de Villelaure pour partir au nord, via la D182 et rejoindre Cucuron. Pour les autres, circulant depuis le nord du Luberon sur l’A9, prendre la sortie 25 « Cavaillon » et suivre ensuite la direction Cheval Blanc par la D99. Rouler jusqu’au rond-point de la Biocoop et de Lidl et suivre à droite la D973 direction Cheval-Blanc et Pertuis. La suivre et dépasser bien après Lauris et Cadenet. Prendre alors direction Villelaure puis suivre Cucuron par la D182. Au rond-point à l’entrée du village prendre à gauche direction Vaugines, Cabrières-d’Aigues. Dans le contournement, tourner ensuite à gauche direction Vaugines et se stationner sur le petit parking immédiatement à droite (indiqué VL Gratuit, 40 places).
Mobilité douce
Il est possible, en venant en train, de terminer à la gare de Cavaillon ou de Pertuis pour ensuite prendre le bus Zou! de la ligne 908 (horaires valables au 1er septembre 2023) qui passe à Cucuron avec onze dessertes quotidiennes.
Topo pas-à-pas et trace GPX
Pour celles et ceux qui le souhaitent, je peux vous envoyer la trace GPX de cet itinéraire sur simple demande par mail à l’adresse contact@carnetsderando.net
Quitter le parking par le petit passage aménagé à son extrémité qui rejoint la route de Vaugines. La suivre quelques mètres à droite puis prendre à gauche le chemin de Gabarut pour atteindre la partie haute du Bassin de l’Étang. Poursuivre en face en dépassant le bassin et atteindre le poteau de signalétique « l’Étang ». (1)
Monter à gauche direction « Chapelle de l’Ermitage, Ermitage » pour atteindre l’école. La longer par la gauche jusqu’à une fourche (2) entre chemin de la Verrière (à droite) et chemin de l’Hermitage (à gauche) : suivre celui-ci jusqu’au poteau signalétique « Ermitage ». (3)
A/R à la chapelle
Poursuivre tout droit direction « Chapelle de l’Ermitage ». Dépasser la propriété du Mas de l’Ermitage (à main gauche) et bien suivre le balisage jaune qui monte plus loin à gauche dans une zone de genêts en abandonnant le sous-bois. Le suivre intégralement jusqu’à la chapelle (4) et revenir sur ses pas après la découverte du site.
De retour au poteau signalétique « Ermitage » (3) prendre alors à droite direction « Vaugines » et « Guet » par la petite route du chemin de Saint-Vincent. Elle croise la D56 au niveau du poteau signalétique « Guet » (5). La suivre à droite – prudemment – direction « Vaugines » et « Vallis Jovina ».
Après avoir dépassé une ferme en bord de route, repérer un chemin qui repart complètement à droite derrière les arbres avec les balises GR® (blanc & rouge) et GR®P (jaune & rouge) (6). Le suivre toujours tout droit. Il finit par s’enfoncer plus étroitement dans le sous-bois.
À la sortie, à une sorte de fourche large, continuer à gauche sous les chênes pour rejoindre un oratoire. Descendre sous l’oratoire par une voie de rochers affleurants. Atteindre un chemin bien tracé qui longe des fruitiers et le suivre à gauche pour apercevoir l’église de Vaugines. (7) Possibilité de la contourner par la gauche ou la droite pour en atteindre l’esplanade frontale.
Tourner le dos à l’entrée de l’église et se diriger vers l’entrée du village de Vaugines, au niveau de la montée de la rue Haute et s’engager dans celle-ci. Au niveau de l’angle de la maison portant une tête de loup en pierre, monter à droite par un escalier pour rejoindre la rue Rompe Cuou. À sa sortie prendre à gauche une petite traverse et arriver Place Capello.
Suivre un passage caladé qui la prolonge à droite et croiser la petite rue de la Fausse Monnaie (inscrite à la Fondation Patrimoine). La descendre à gauche jusqu’à la rue des Amazones qu’il faut suivre à droite jusqu’à la place de la Mairie. S’y engager, passer devant le café de la Fontaine et prendre à gauche la rue de la Fontaine jusqu’à un rond-point. Le traverser pour descendre en face par le chemin de Magnan. Le suivre jusqu’au croisement avec le chemin de la Maguelonne. (8)
Tourner à gauche par le chemin du Jas. Atteindre un nouveau carrefour avec le chemin de Lautin (présence d’un ancien bassin) (9) et le traverser en continuant tout droit, direction « Chemin Sourd ». Le chemin finit par se rapprocher de la route départementale, sans toutefois la croiser (10) : il oblique à droite, par un chemin bordé d’un ancien mur de pierre. Au débouché d’un passage entre deux remblais, atteindre l’entrée de la propriété du Bosquet. (11)
Ne pas y entrer et repérer, à gauche, le sentier balisé GR® (blanc/rouge) qui s’engage sous les chênes. Le suivre et surgir plus loin au niveau d’une autre propriété. Passer devant, ignorer un chemin venant de gauche et se raccordant au nôtre, et atteindre un carrefour de chemins. (12)
Laisser le GR® partir à droite et continuer à gauche jusqu’aux hauteurs de Cucuron. Prendre alors à droite la Traverse de Font de Ville (13) qui descend jusqu’à la D27. La traverser avec beaucoup de prudence pour se mettre en sécurité de l’autre côté où a été aménagé un passage pour les piétons et rejoindre le rond-point à l’entrée du village. (14)
Prendre à droite, sous les remparts, par la rue du Moulin à Huile. Monter plus loin à gauche par un escalier pour gagner l’extrémité de la rue du Château. De là suivre à droite la rue des Fours jusqu’à apercevoir le Beffroi par l’ouverture d’un passage, à droite.
Passer sous le Beffroi et atteindre la rue Léonce Brieugne. La suivre à gauche jusqu’à l’intersection avec la rue Intendant Général Deranque : prendre alors un escalier immédiatement à gauche puis suivre la rue de l’Auro au-dessus des remparts. Repérer une toute petite rue qui s’en échappe à gauche et s’y engager.
Plus loin, en face de la maison « Beau Manoir », prendre le passage en voûte à droite et rejoindre la rue du Vieux Quartier. La prendre à gauche puis, au niveau de la barrière verte, monter à droite pour rejoindre le pied du donjon. Quitter la colline par le sud et la Promenade Saint-Michel qui arrondit pour retrouver plus loin la rue du Château. La suivre à droite.
Un peu plus bas, monter par un escalier à droite pour reprendre dans l’autre sens la rue de l’Auro. Revenir au croisement Léonce Brieugne/Intendant Général Deranque. Suivre cette dernière et, plus bas à gauche, rejoindre la partie basse du Bassin de l’Étang. Remonter le bassin et, en haut (1), partir à gauche par le chemin de Garabut pour revenir ensuite au parking par le chemin de l’aller.
Difficulté & Recommandations Particulières
Cette randonnée ne présente aucune difficulté et peut être réalisée par toute personne en bonne santé et sachant suivre un itinéraire. Il est possible d’éviter l’aller-retour à la chapelle de l’Ermitage si vous pensez que le peu d’effort requis pour l’atteindre reste malgré tout hors de portée. Ce serait dommage mais pourquoi pas. Tout le reste c’est du tout cuit et peut aller jusqu’à s’envisager en famille, entre amis un dimanche ou avec des enfants, à partir de 7/8 ans.
L’itinéraire emprunte, croise et longe des routes ou des voies carrossables à plusieurs reprises. Il est recommandé de rester prudent sur ces sections, notamment entre le poteau signalétique du « Guet » (5) et l’amorce du GR® à droite un peu plus loin (6). Et également au débouché de la Traverse de Font de Ville quand on croise la D27.
Si la plupart des fontaines rencontrées affichent « non potable » il reste cependant gérable de trouver de l’eau à Vaugines au café de la Fontaine, sous condition que celui-ci soit ouvert lors de votre passage.
Des emplacements de pique-nique avec tables et bancs en bois ont été aménagés une première fois au niveau de la chapelle de l’Ermitage et une seconde dans le grand espace vert qui borde l’église de Vaugines. Les deux sont donc de bons spots pour la pause et/ou le pique-nique, selon.
Saisonnalité
Cette randonnée a été effectuée au printemps, dans les dernières semaines du mois d’avril. À cette époque la vigne commence à verdir et les chênes arborent leur nouveau feuillage, d’une couleur encore largement tendre. Les fleurs se mettent à envahir les pelouses et les bas côtés. C’est une période de renaissance baignée par des températures – normalement – douces. C’est celle que je vous recommande de choisir pour ce genre de délicieuse promenade dans l’arrière-pays provençal.
Liens utiles
Pour plus d’informations sur la destination en général, rendez-vous sur le site de l’Office de Tourisme Intercommunal Luberon Sud Tourisme.
Si vous êtes amateur/trice de vin et que vous souhaitez en savoir davantage sur la production locale autour de Cucuron et de Vaugines, un petit tour par le site les Vins Luberon devrait être utile.
Cet itinéraire est extrait de la vaste base de données de tous les Parcs Naturels Régionaux de la région Sud. Pour explorer d’autres itinéraires, rendez-vous donc sur le site Chemins des Parcs.
Si vous souhaitez marcher accompagné tout en profitant des explications d’un guide, vous pouvez contacter les membres de la compagnie Cèdres, des amoureux du Luberon et des naturalistes chevronnés pour organiser avec vous cette sortie (ou une autre).
Où dormir ?
Situé sur le Domaine des Vadons, le gîte d’étape la Resparine peut accueillir jusqu’à 15 personnes en dortoir. Une salle à manger commune permet de prendre les repas préparés dans la cuisine prévue à cet effet. Une présentation des vins du domaine peut être organisée sur rendez-vous avec le vigneron. Infos et réservation : 06 03 00 10 29 ou contact@domaine-les-vadons.fr
Laisser un commentaire