Dalle à Empreintes : Randonnez dans les Pas de la Préhistoire

On vient à Viens souvent pour son village ou pour Oppedette tout proche. Rarement pour une autre exploration pédestre. Un oubli, volontaire ou non, que je corrige aujourd’hui avec cette excursion à pied vers la Dalle à Empreintes, testament géologique de plusieurs dizaines de millions d’années qu’ont laissé derrière eux une tribu d’heureux mammifères de l’ère Tertiaire. Un leg inestimable prétexte à une boucle d’une douzaine de kilomètres qui peut se targuer de ne pas seulement exister du fait de la seule présence de ce précieux trésor. Ici les chemins sont bons et la campagne agréable. Le marcheur y est accueilli à bras ouverts jusqu’à la surprise de faire son entrée, à mi-chemin, dans ce que j’ai eu envie d’appeler les coulisses de Rustrel. Inutile d’en dire plus. Un récit vaut mieux qu’un trop bref discours. 

Difficulté : moyen | Distance : 13 km | Dénivelé : 340 m | Durée : 3h40 | Chiens admis : oui | Cartes : IGN TOP25 1/25000è 3242OT Apt, Parc Naturel Régional du Luberon

RETOUR AUX SOURCES

Revenir à Viens. Entre nostalgie et amusement, me voici de retour dans ce secteur quinze ans après y avoir fait le reportage sur les Gorges d’Oppedette, une des toutes premières vidéos de Carnets de Rando. Le canyon d’Oppedette, par lequel fraye le Calavon, on l’aperçoit nettement depuis les hauteurs du plateau de calcaire gréseux sur lequel s’est bâti le village.

Mais ce n’est pas lui qui m’a inspiré cette nouvelle randonnée dans le Vaucluse mais bien une autre curiosité géologique située à quelques kilomètres d’ici : la Dalle à Empreintes, un Hollywood Boulevard des temps anciens qui, par le truchement de la tectonique et de l’érosion, a permis à des traces d’animaux antédiluviens de traverser les temps jusqu’à nous.

Si la voiture reste une option envisageable et réservée aux plus pressé(e)s pour l’approcher, la marche s’apparente au meilleur choix possible pour conjuguer cette découverte à celle de l’arrière-pays de Viens, entre Luberon et Monts du Vaucluse. 

Le village de Viens, face au Luberon, avec son château au premier plan.

À Travers le Plateau des Courennes

Démarrage par le chemin de Saint-Laurent qui s’éloigne en douceur du village par l’ouest. À l’écart du centre étroit du vieux bourg, le Viens moderne se déploie en propriétés cossues qui poussent à travers la chênaie comme les champignons à l’automne.

À l’abri des regards, derrière des murets et des haies bien taillées qui révèlent sans tout dévoiler, une certaine idée de l’opulence et du confort de la vie en Provence au 21ème siècle est ainsi soufflée au marcheur.

Les premiers pas sur les chemins à la sortie de Viens, en direction de Saint-Laurent.

Un peu plus loin, ce sont des chevaux aux lignes racées qui apparaissent, batifolant avec une insouciance purement équine dans des pâtures à l’ouverture généreuse où s’aperçoivent d’anciennes capitelles. Le chemin s’invite ici devant l’élevage des Pacoulis Endurance, à mi-chemin de Viens et du hameau de Saint-Laurent.

Atteint au terme d’un agréable sentier ombragé qui semble retenir le pas du promeneur pour le contraindre à savourer la lenteur du temps, ce dernier est un nouveau lieu de villégiature, entre moderne et ancien, où couler des jours heureux sous le soleil d’automne du Vaucluse.

Chevaux et capitelles : le décor des premiers pas

Direction ensuite Saint-Amas avec, en tête, un crochet par la chapelle Saint-Laurent, signalée sur l’IGN. Un panneau « privé » éloquent coupe court à cette envie. Je suis contraint à bifurquer rapidement entre une haie d’honneur de genêts et de chênes par un sentier étroit qui délaisse le confort élargi de chemins de campagne aussi bien utilisables par le piéton que la voiture.

L’itinéraire se moule ici à l’échelle du randonneur, sinuant avec malice à travers la végétation et pourchassant les balises jaune et rouge du GR® de Pays Luberon-Monts de Vaucluse qui dévalent de la colline sur laquelle elles étaient juchées pour rejoindre, plus bas, le hameau de Saint-Amas.

Cheminement en toute tranquillité vers Saint-Amas sous le couvert de petits sous-bois de résineux

Au débouché d’un sentier de racines et de cailloux dessiné sous le couvert d’un bois mixte, un autre univers se dévoile comme au lever d’un rideau. La barrière verte du Pointu, relief empesé au pied duquel s’étend Rustrel, remplit un cadre champêtre plus ouvert de cultures et de biquettes.

Un étage de transition, une zone tampon par laquelle transite l’itinéraire entre les hauteurs de Viens et les abords du Colorado Provençal tout proche.

Visite dans les Backstages de Rustrel

Une brève montée convie l’effort au programme pour rejoindre l’Ubac de Pradenques. Nous voici sur le fil de ce rebord qui, plein nord, plonge vers le secteur mythique des Ocres de Rustrel. Il est juste là, dissimulé sous la dense couverture végétale qui en tapisse le versant. Presque à portée de pieds lorsque le poteau signalétique de Barriès indique Rustrel à seulement 3,4 kilomètres.

Si l’exploration du Colorado Provençal vous attire irrémédiablement comme la lumière pour un papillon de nuit, vous pouvez consulter le petit article et la vidéo que je lui ai consacrés sur Carnets de Rando il y a déjà un certain temps.

Pour continuer vers la Dalle à Empreintes il faudra, en revanche, ne pas céder aux sirènes des ocres et s’engager sur le surprenant chemin qui quitte la neutralité visuelle de la piste DFCI en direction de Viens et de la Cadenière.

La roche s’invite sur le sentier en quittant la DFCI en direction de la Cadenière.

Point de sentier ici mais une drôle d’allée de pierre bosselée qu’une série d’affleurements calcaire a rendu toute de guingois. Un tapis gris insolite et curieux qui précède sans aucun doute le passage le plus étonnant et inattendu de cette boucle.

Sans prévenir, le chemin se précipite au détour d’un coude dans le pli d’un canyon de sable. Un passage étroit, encadré par deux parois aux nuances d’or et d’ocre au sommet desquelles ont été renvoyés les arbres.

Un épisode bref mais apprécié qui rappelle instantanément la proximité du Colorado Provençal et la nature particulière d’un sol dissimulant, sous sa surface, des sables anciens qui, il y a 20 millions d’années, sommeillaient paisiblement dans le fond d’une mer.

L’étonnant passage dans un canyon sableux entre Barriès et la Cadenière

La géologie a quelque peu chamboulé cette existence tranquille, propulsant ces molasses à l’air libre et les exposant aux mains de l’érosion. Le passage est superbe et rejoint un sentier balcon depuis lequel admirer quelques ocres affichant leur silhouette singulière à travers la forêt.

Nous ne sommes pas ici dans le secteur officiel des ocres mais au sud de Gignac, village perché remarquable qui accroche forcément le regard depuis le sentier. Dans cet espace aux allures de backstage, des ocres jugés moins fameux et moins spectaculaires échappent à la pression touristique d’un site dont l’indéniable beauté et la palpitante histoire ont conduit à une renommée mondiale.

Moins connus et fréquentés que ceux de Rustrel, les ocres de Gignac sont relégués dans l’ombre de leurs illustres voisins. Tant mieux pour eux !

Ils s’offrent ainsi à la vue du marcheur au fil d’un agréable cheminement qui finit par récupérer la petite route montant depuis Gignac. C’est l’instant le plus laborieux de l’itinéraire après ces instants suspendus en orbite autour de la planète des ocres.

Un retour précipité à la rudesse sans poésie du bitume. Heureusement à peine quelques mètres concédés à l’entièreté d’une boucle à la qualité largement recommandable pour la promenade.

Sur la petite route succédant au sentier balcon, peu avant le croisement avec la route autrement moins enthousiasmante.

La Dalle à Empreintes

La chaleur a avancé conjointement à l’horaire. La main cuisante d’un été indien revu à l’aune d’une météo planétaire dérivant vers la folie me rappelle davantage juillet qu’octobre. Conquérant d’un décor où les arbres ont abandonné le chemin, le chaud progresse sans entrave entre les broussailles et les îlots de végétation de la Réserve Naturelle Géologique du Luberon.

C’est en y cherchant les rares points d’ombre dispensés au fil de la DFCI supportant l’itinéraire que nous tombons sur la Dalle à Empreintes. Bien délimitée par un muret de pierre soigneusement réalisé, elle s’évase sous le sentier et dans le sens de la pente en glissant parmi une trouée ouverte dans les taillis.

La Dalle à Empreintes révélée dans son intégralité.

C’est un bloc aux formes géométriques et à l’apparence lisse à la surface duquel se distinguent des encoches auxquelles un regard plus attentif finit par attribuer des formes. Un spectacle figé dans le marbre qui a fait un voyage de près de 30 millions d’années depuis l’ère Tertiaire pour venir jusqu’à nous.

À l’instar des sillons laissés dans les estives ou la neige, on y reconnaît bien déjà l’habitude des mammifères herbivores de suivre des traces bien connues d’eux-mêmes dans la nature. Il y en a ici près de deux cents.

Le mobilier informatif fournit l’éclairage nécessaire à la lecture de la Dalle à Empreintes.

Retour sur le sillon blanc et chaud de la DFCI le temps de s’élever en biais le long du socle du Piégros, sommet anodin arrondissant sa masse boisée au-dessus du col des Quatre Chemins. On y croise la route ramenant sur Saint-Laurent ainsi que la départementale conduisant à Viens.

L’itinéraire les ignore toutes les deux, préférant un chemin contant à nouveau fleurette à l’ombre, le temps d’escalader sans hâte le restant du dénivelé de la colline au bout de laquelle est perché Viens. Ce dernier segment confirme tout le bien que je pense de cette boucle en tant qu’itinéraire de randonnée.

Sur le petit single rempli de charme qui ramène le/la randonneur/se vers Viens en fin de parcours.

Un single fluet qui donne envie d’être parcouru et qui, une fois la partie haute des Travers de Piéroux atteinte, propose une agréable marche sous les chênes tout en dispensant des ouvertures généreuses sur les Alpes-de-Haute-Provence voisines.

Habitué au Ventoux, c’est cette fois la silhouette étirée de la Montagne de Lure qui trône à l’horizon, partie émergée d’un grand anticlinal qui vient se fondre dans le synclinal d’Apt. Le résultat d’une mécanique géologique précise dont les clés de lecture sont données au détour d’un panneau informatif à Viens.

En revenant vers Viens de fréquentes et belles ouvertures surgissent vers les gorges d’Oppedette et la Montagne de Lure à l’horizon.

Le dernier kilomètre est somptueux, avec son revêtement calcaire ondulant mélangé à la terre et ses fréquentes terrasses panoramiques invitant à la contemplation. On finit par y repérer les créneaux de la tour de la Posterie émergeant de derrière la couronne d’un chêne. Les balises y conduisent, rejoignant la départementale au terme d’un escalier de pierre improvisé dans le talus.

Le château de Viens, plus contemporain que la Dalle à Empreintes, affiche néanmoins l’âge canonique d’un demi-siècle. Si sa visite n’est pas possible, en admirer la monumentale tour, voisine de la poterne, reste en revanche possible et fortement recommandé en suivant le petit chemin démarrant de la route, juste avant le belvédère.

Au pied de la monumentale Tour de la Posterie à Viens.

Tout aussi indispensable est la déambulation libre dans les rues étroites du vieux village où, depuis la Porte Sarrasine, se succèdent les façades superbement rénovées de maisons anciennes, des encadrements de porte richement sculptés, de jolis porches dévoilant des placettes ombragées.

Une atmosphère apaisée et légère à l’image des éclats de voix enjoués et des refrains célèbres chantés en choeur qui montent depuis la terrasse bondée du Petit Jardin. Un air de fête et de dimanche en famille qui sied idéalement à cette petite boucle dans l’arrière-pays vauclusien. Une (re)découverte appréciée en ce qui me concerne et que je recommande sans hésiter. 

Promenade, en fin de randonnée, dans les charmantes petites rues du Viens ancien.

La Dalle à Empreintes : Guide Pratique

VENIR DANS LE VAUCLUSE

Bonne nouvelle pour celles/ceux qui habitent loin : Avignon dispose d’une gare TGV ce qui signifie une augmentation sensible de la facilité d’accès en train ! La gare SNCF est ensuite facilement joignable en moins de 10mn en utilisant un petit TER qui circule régulièrement entre les deux. Côté routier, la donne n’est pas trop mal non plus, Avignon se trouvant quasiment à la confluence de l’A7 et de l’A9. Les accès réguliers pour la grande ville du Vaucluse se font cependant depuis l’A9 avec deux sorties : Avignon Nord (sortie 23) et Avignon Centre (sortie 24).

Venir à Viens

Depuis l’ouest du département, rejoindre Viens passe forcément par la case Apt, accessible soit en un peu moins d’une heure de voiture, soit en bus par la ligne 915 qui relie Avignon à La Brillanne. Le plus dur ensuite c’est d’aller à Viens. Pour les automobilistes, pas de souci, Viens n’est plus qu’à une vingtaine de minutes d’Apt. Pour y aller en bus c’est un peu plus compliqué. Il faut en effet requérir les services de la ligne 989 qui circule du lundi au samedi, hors dimanche et jours fériés donc et qui ne passe qu’à la demande. Informations et horaires ici.

Il est également possible d’arriver depuis Céreste pour celles et ceux qui arrivent plutôt par les Alpes-de-Haute-Provence, voire par les Bouches-du-Rhône, en passant par la sympathique mais étroite route du col de l’Aire dei Masco. Une option à n’envisager qu’en voiture – ou en vélo !

Stationnement à Viens possible sur le petit parking proche de la Porte Sarrasine ou un peu plus haut, après le début du chemin de Saint-Laurent, où s’ouvre une petite aire de stationnement bien matérialisée.

Détails des portes et de leurs encadrements à Viens. Un sacré bel ouvrage.

La Dalle à Empreintes : le topo pas-à-pas

Note : les chiffres entre parenthèses font référence à ceux indiqués sur la carte présentée au terme de ce pas-à-pas. Si vous avez besoin en complément de la trace GPX, n’hésitez pas à me la demander par mail en m’écrivant à l’adresse contact_at_carnetsderando.net

Depuis le parking du centre, remonter la route principale au nord. Peu avant la sortie du village, suivre à gauche le chemin de Saint-Laurent. En suivant la route, dépasser les diverses propriétés puis, après avoir rejoint une piste, atteindre l’élevage de chevaux (1). Continuer tout droit sur le chemin et rallier le hameau de Saint-Laurent (2).

Suivre la route qui succède au chemin. Elle arrondit à gauche, descend quelques dizaines de mètres et en rejoint une autre (3). La suivre quelques mètres à gauche et, très rapidement, prendre un chemin à droite indiquant St-Martin-de-Castillon et St-Amas.

Peu après le hameau de Saint-Laurent, en direction de la chapelle éponyme mentionnée sur l’IGN.

Au niveau de la chapelle Saint-Laurent (4), la continuité du chemin n’est plus possible du fait de la propriété privée. Suivre alors à gauche la trace qui part dans de hauts genêts. Plus bas le chemin bifurque (5). Prendre la sente qui descend à droite, balisée jaune et rouge. Déboucher dans un espace ouvert (6) qu’on traverse par un chemin en herbe bien dessiné entre deux parcelles.

Il arrondit à droite en touchant la lisière boisée et, après quelques mètres, bascule à gauche dans le sous-bois. On ressort à l’air libre en longeant une grande pâture à biquettes avant d’atteindre les maisons de Saint-Amas. Descendre par la route jusqu’au poteau signalétique (7) et prendre à droite, direction Rustrel et Ubac de Pradenques.

La petite route arrondit plus loin à gauche et rejoint les voies d’accès vers deux propriétés (8). Les ignorer et emprunter le chemin qui descend sous le talus de la seconde. Plus bas il opère un lacet à gauche et franchit le torrent de la Buye. Après une brève montée sur un chemin large et caillouteux, il redevient plat et atteint une route au poteau « Ubac de Pradenques » (9).

Des chênes majestueux encadrent le chemin après le passage du torrent de la Buye.

La suivre à droite et rejoindre quelques dizaines de mètres plus loin le poteau « Pradenques » (10). Suivre à gauche la direction Rustrel et Barriès, par la petite route du chemin de Massieyes. Une centaine de mètres plus loin, la quitter par la droite en empruntant la piste DFCI MV41 dite « du Colorado ». Elle descend assez franchement jusqu’au poteau signalétique de Barriès (11).

Prendre à droite direction Viens et La Cadenière. D’abord pierreux, le chemin fait ensuite son entrée dans un étroit passage sablonneux avant de remonter et de stabiliser au-dessus du vallon ouvrant sur Gignac. Il finit par rejoindre la petite route de l’Ubac qui descend vers La Barrique. Le suivre à droite en intégralité jusqu’au poteau La Cadenière qui marque l’intersection avec la route dite de la Colle qui vient de Gignac (12).

Formations d’ocres dans le vallon entourant Gignac qu’on peut apercevoir depuis le sentier.

Remonter prudemment le long de celle-ci, à droite, jusqu’au terme de la cote pour atteindre le poteau signalétique de La Colle (13) et tourner à gauche par la piste DFCI MV42 dite « de Piégros » en direction de Viens et du col des Quatre Chemins. Longer la Réserve Naturelle Géologique et atteindre, un peu plus haut, la petite esplanade de la Dalle à Empreintes (14).

Poursuivre encore par la DFCI qui, en arrondissant à droite, finit après une montée régulière par rejoindre le carrefour des Quatre Chemins (15). Ignorer les différentes routes et poursuivre par un bon chemin en direction de Viens. Le chemin s’étrécit en single et monte assez vite sur le fil des Travers de Piéroux en suivant les balises jaune et rouge du GR® de Pays. Il croise alors un sentier venant de la droite (16).

Le suivre à gauche. Il colle un bon moment à la courbe de niveau en restant sur le faite du plateau jusqu’à arriver en vue de Viens. Après une petite chicane sous un réservoir d’eau enfoui, il rejoint la route départementale à la sortie de Viens, au débouché d’un escalier. Prendre alors à droite pour entrer dans le village et rejoindre le parking du départ.

RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES

Ce circuit a été réalisé au mois d’octobre 2023, à l’occasion de ce qui s’apparentait alors à un agréable été indien avec des températures en journée de l’ordre de 26/27°. C’est une période plutôt favorable pour arpenter cet itinéraire comme peut certainement l’être le printemps.

Idéalement on fera l’impasse sur l’été, un peu trop chaud bien qu’une très grosse partie du circuit se déroule à l’ombre. Il demeure quelques espaces ouverts où l’expérience des fortes chaleurs peut être inconfortable.

À ce titre l’accès aux massifs peut être interdit. Entre le 1er juin et le 30 septembre, il est recommandé de consulter en amont le site de la Préfecture.

Il n’y a pas de possibilité de remplir sa gourde sur cet itinéraire. Le mieux est d’arriver avec le litrage requis. À deux on est parti avec 2,5 litres et on n’a pas tout bu. Il y a un petit robinet d’eau potable à Viens, un peu en face du terrain de pétanque, au bord de la route et en hauteur.

Le revêtement de pierres affleurantes qui tapisse le chemin du retour vers Viens.

LIENS UTILES

Vous allez explorer dans cette balade une partie du Géoparc du Luberon. Le territoire a rejoint le club des Géoparcs français en 2015. Une reconnaissance mondiale permise par l’adoubement de cette inscription par l’UNESCO. Pour comprendre et découvrir en intégralité ce qui se cache derrière ce label prestigieux, rendez-vous sur la page du Géoparc du Luberon.

Le Colorado Provençal est très proche de l’itinéraire de la Dalle à Empreintes. C’est l’un des spots phare du territoire dans lequel Viens et ses environs s’inscrivent. Pour en savoir plus sur son identité et les possibilités de découvertes, au-delà de la seule randonnée, rendez-vous sur le site de l’Office de Tourisme Apt-Luberon.

Dans le même ordre d’idée mais dans un souci d’élargissement de cette envie de découverte et d’informations au niveau du département entier du Vaucluse, j’ajoute nécessairement le lien vers Provence Guide, incontournable portail pour le tourisme de la destination.

Si vous étiez par ailleurs à la recherche d’autres idées de randonnée dans le Vaucluse, un petit tour par l’Espace Rando du territoire me paraît pertinent.

Enfin, je joins le lien vers le site Chemins des Parcs, qui identifie pléthore d’itinéraires de randonnées – pédestres mais pas que – au sein des différents Parcs Naturels Régionaux de la région PACA. Une mine d’or et d’inspiration.

Jeux de lumière et de rocher au fil de l’itinéraire.

Bibliographie

Le Parc Naturel Régional du Luberon… à pied
En marge de ce circuit de randonnée vers la Dalle à Empreintes, voici 31 randonnées dont 15 adaptées à la marche nordique tracées au cœur du Vaucluse et autour de Forcalquier. Partez à la découverte du Colorado provençal, des Gorges d’Oppedette ou encore du massif du Mourre Nègre dans ce topo-guide édité par la FFRandonnée. Ref PN01. Prix : 15,90 euros

HÉBERGEMENT(S) ASSOCIÉ(S)

De nombreuses possibilités de locations de vacances existent sur Viens. Pour la nuitée exclusivement, voici deux pistes retenues pour séjourner sur place.

Détente en Luberon (non testé)

C’est en faisant mes recherches pour cette rubrique que je suis tombé sur cette proposition d’hébergement mêlant l’insolite à la classe ultime. Chalet nature ou bulle Cassiopée, l’accent est mis sur l’originalité et le caractère éco-responsable. L’ensemble est empaqueté au format chambre d’hôte et intégré à un cadre naturel qui fait écho à celui de la randonnée. Plus d’infos sur le site de l’hébergeur et réservation à effectuer via un formulaire de contact.

La Bergerie du Luberon

J’avais déjà fait mention de l’hébergement de Anne à l’époque de la vidéo sur les Gorges d’Oppedette. Il faut dire que le lieu – une ancienne bergerie du 14ème siècle – est enchanteur et le sens de l’accueil de la propriétaire remarquable. Après la randonnée, il est possible d’y piquer une tête dans la piscine avec vue sur le Luberon et le village. Côté insolite, l’endroit tire lui aussi son épingle du jeu avec une proposition de nuit dans une authentique roulotte gitane. Une adresse fiable pour une expérience inoubliable. Infos et réservations : 06 87 38 47 78 ou par mail à bergerie.chezanne@geindre.fr

Remarque : les informations données dans cet article consacré à la Dalle à Empreintes engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.

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