Grand Trek du Verdon – 2ème Partie

L’aventure continue sur le fil du Verdon. On quitte la partie montagne mais on s’attaque à la section la plus spectaculaire de ce périple. Un bel enchaînement de secteurs mythiques (le Martel, l’Imbut, le Grand Canyon) et de portions plus méconnues mais qui méritent tout autant d’attention (le Mourre de Chanier, les Basses-Gorges). Au programme également l’impressionnant lac de Sainte-Croix qui, à la sortie des Gorges du Verdon, plonge littéralement le marcheur dans une atmosphère de bord de mer. Esparron sera le dernier des lacs sur votre route avant d’atteindre Gréoux, ville thermale et, possiblement, finale. Les acharnés tenteront les derniers kilomètres jusqu’à Vinon-sur-Verdon et au-delà, passablement les plus décevants et les moins indispensables de cette aventure. La suite et la fin du Grand Trek du Verdon c’est maintenant !

Difficulté : moyen à difficile | Longueur : 110km | Durée : 6 jours | Dénivelé : env.4500m

(Note : les chiffres sont donnés à titre indicatif. Leur calcul s’est effectué sur carte, a posteriori et sur Géoportail. Ce parcours a été réalisé, à l’époque, sans GPS de rando. Par ailleurs, je suis assez stupéfait de réaliser que je n’ai quasiment plus de photos de ce périple, disparues probablement dans des cartes mémoires égarées ou des accidents d’archivages. Il va falloir que je retourne dans le secteur pour reprendre des photos et illustrer mes articles avec mes propres images !)

=> lien vers le Grand Trek du Verdon – 1ère partie

Etape 7 : Castellane – Rougon

De Castellane à Sous Villars-Brandis : 4,5 km – 200m

Rendez-vous le matin au carrefour principal de Castellane, au niveau de la place du marché. Traverser la départementale pour prendre la rue des Aires, à côté du bar l’Etape. Elle rejoint le chemin des Hautes-Listes qu’on suit à droite en longeant le Verdon. On est sur le tracé du GR® 4, qu’on ne quittera plus de la journée. Il recroise plus tard la départementale qu’on suit très brièvement à gauche avant de s’engager sur une route, à droite, en direction du lieu-dit la Colle. A l’intersection suivante, poursuivre à gauche, en direction de Villars-Brandis, par une petite route relativement déserte, jusqu’au poteau de signalétique indiquant Chasteuil d’un côté et Villars-Brandis à droite (33).

Variante A/R des Cadières de Brandis : 4,5km – 700m

Si le final de la vidéo diffusée sur Carnets de Rando vous a interpellé, n’hésitez pas à réaliser cette variante. Le site des Cadières de Brandis est vraiment incroyable. Il faut déjà rejoindre Villars-Brandis en montant à droite, depuis l’intersection précédente. Depuis le haut du village, un sentier poursuit l’ascension. Il se sépare plus haut au niveau d’un réservoir : continuer à grimper, à droite, jusqu’à rejoindre un relais téléphone au niveau de la crête. Dépasser ce relais à gauche et s’engager, en suivant un sentier, en direction des Cadières. Le chemin, qui avance d’abord dans l’axe de celle-ci, s’élève ensuite à droite pour rejoindre la crête et se frayer un passage dans la zone nord des Cadières. C’est un vaste champ de bataille, sans repère, sans balise, où il faut s’aventurer pour profiter de la magie du site. Attention, toutefois, aux chutes de pierres et aux chutes tout court. C’est un lieu où le marcheur engage sa responsabilité et sa propre expérience de ce type de terrain. Revenir ensuite sur le chemin et effectuer le retour par le même itinéraire qu’à l’aller.

Les Cadières de Brandis constituent un site assez unique dans leur genre (photo : Verdon Tourisme)

De sous Villars-Brandis à la Chapelle Saint-Jean : 3km – 215m

En suivant les balises du GR® 4 le long de l’ancienne voie romaine, poursuivre par le chemin, évident, en direction de la chapelle Saint-Jean, qu’on peut visiter en quittant le sentier, à gauche, en arrivant sur le replat qui précède l’éperon où elle est bâtie (34).

De la Chapelle Saint-Jean à Rougon : 9,75km – 500m

Après la chapelle, le GR® 4 contiue de dérouler son ruban à flanc, en dominant le Verdon. On rejoint d’abord le village de Chasteuil (35), après trois kilomètres, puis on poursuit l’ascension jusqu’à atteindre le grand plateau de Suech (36). Continuer à gauche, rejoindre un poteau de signalétique et suivre encore à gauche pour entamer, plus loin, la descente vers Rougon. On passe sous la ligne haute tension avant d’atteindre les petites ruelles du village. Profitez-en pour visiter le château, perché sur son éperon et dominant le Verdon tout entier : la vue est extraordinaire !

Pour en faire (et en voir) un peu plus

Vous avez un peu de temps devant vous ? Traversez donc le village vers l’est, laissez derrière vous les dernières habitations et poursuivez, en arrondissant, en-dessous de la ligne haute tension, en direction des premières falaises de la Barre de l’Aigle. Echappez-vous alors du chemin et trouvez un coin sympa sur ces hauteurs pour d’une part, profiter de la vue sur le Verdon et, surtout, d’autre part, assister au ballet des vautours fauves, dont la volière (interdite d’accès) est située non loin de là. En fin et début de journée, le spectacle est assuré !

Variante du Mourre de Chanier

Cette variante s’adresse aux randonneurs en autonomie ou bien peut s’effectuer en A/R, à la journée, depuis Rougon. Le Mourre de Chanier est le point culminant du Verdon, à 1930 mètres d’altitude. C’est, il faut le dire, un endroit très peu fréquenté. L’essentiel du tourisme lui préfère le fond du Grand Canyon. Les amoureux des grands espaces et de solitude, en revanche, devraient sincèrement adopter le Mourre. Il n’y a pas – du moins, il n’y avait pas en 2012 – de balisage pour l’atteindre, ce qui ajoutait au plaisir de la randonnée. Voici comment l’atteindre depuis le plateau du Suech.

Du Plateau du Suech au sommet du Mourre de Chanier : 7km – 840m

A l’intersection du plateau (voir plus haut), au lieu d’aller à gauche vers Rougon, partir à droite, en quittant le GR®. On en rejoint une autre (37), sur une sorte de replat/col : continuer tout droit mais, peu de temps après, filer par un sentier, à droite, pour s’élever d’abord sur une épaule herbeuse puis, vers de petites barres rocheuses. A la sortie de celles-ci, le chemin bascule dans une grande plaine qui abrite une bergerie (38). Passer devant celle-ci et continuer sur le chemin qui arrondit pour franchir la partie inférieure de la crête des Traversières. A partir de ce point, deux possibilités :

1. viser, face à soi, la crête naissante du Mourre de Chanier (39). La gravir tant bien que mal (pas de passage clair à cet endroit) à l’endroit où elle paraît la plus accessible et la moins haute. Une fois dessus, la remonter plein ouest jusqu’au sommet du Mourre.

2. C’est en descendant du sommet que j’ai pu découvrir l’existence d’un chemin cairné se taillant un passage dans le versant sud. L’ennui c’est que les cairns se perdent un peu une fois sur le replat, au pied du versant. Et les trouver dans le sens de la montée, depuis notre chemin, ne devrait pas être très simple. Le mieux, à mon avis, serait de tirer un azimut en direction du dessus des Barres de Prau, à l’aplomb de l’antécime coté 1817 sur l’IGN. Le passage est en effet au niveau du collet coté 1803 (40). Un très grand cairn, à hauteur d’homme, était présent sur la crête, lors de mon passage, visible depuis le bas. Les cairns fleurissent à partir de là et on peut même distinguer la trace qui grimpe vers la crête. A partir du cairn, le sommet n’est plus qu’à quelques minutes.

Au sommet, des murets de pierre permettent l’installation d’un bivouac sommaire. Le panorama sur le Verdon et les Alpes est fantastique. Vous serez seul au monde, n’en doutez pas un instant. Le retour se fait par le même itinéraire jusqu’au plateau du Suech.

Du Plateau du Suech à Rougon : 3km

De la bifurcation au point coté 1334, tirer en arrondi à droite, par le sentier longeant l’extrémité ouest du Plateau du Suech. On rejoint un poteau de signalétique plus loin : poursuivre à droite, en récupérant le GR® 4 et rejoindre Rougon.

Etape 8 : Rougon – Refuge de la Maline

Remarque : vous ne souhaiterez peut-être pas monter au refuge de la Maline si vous êtes en autonomie. Sachez toutefois que le bivouac dans le fond du canyon, au-delà de manquer de praticité, n’est pas sécuritaire du tout. Le débit et le volume du Verdon peuvent augmenter à tout moment du fait de lâcher d’eau. Vous seriez emportés pendant votre sommeil sans avoir rien compris à ce qui vous arrivait. Pour imaginer poser la tente, il faut donc se préparer à aller au moins au-delà de la sortie Vidal. Ce qui, en soit, fera déjà une sacrée étape depuis Rougon. Considérez bien ce point au moment de définir vos étapes réelles !

De Rougon à l’entrée du Grand Canyon : 2,5 km

Retrouver l’entrée – ou la sortie, selon – de Rougon et le petit parking réservé aux visiteurs. C’est de là que s’échappe le GR®4, encore lui. Il descend rapidement rejoindre la route des Gorges au niveau du Point Sublime, à qui on peut rendre visite, en aller-retour. Si possible avant les grandes foules, sinon c’est pénible. Puis on suivra la route des Gorges, côté Castellane, jusqu’à trouver le chemin du GR® qui la quitte, par la droite, en indiquant le Sentier Martel. Il passe bien en-dessous du Point Sublime et atterrit sur la plate-forme qui sert d’aire de retournement aux navettes chargées de rafts et de kayaks. La traverser et repérer le GR® qui continue par en-dessous, par un système de petits escaliers, en direction du Couloir Samson et du Verdon, plus bas. Vous atteignez le départ officiel du Sentier Martel (41).

L’entrée du Grand Canyon du Verdon, point de départ du Sentier Martel. Un panorama à découvrir depuis le Point Sublime (photo : Verdon Tourisme), en descendant de Rougon.

Le Sentier Martel

Côté notoriété, difficile de faire mieux, dans le secteur, que le Sentier Martel. Edouard-Alfred Martel aurait-il pu imaginer, à l’époque, en 1905, que son aventure à travers le canyon du Verdon deviendrait une telle classique de la randonnée pédestre un siècle plus tard ? Quand on parle du sentier Martel, on fait évidemment référence au spéléologue Edouard-Alfred et non au protagoniste franc de la Bataille de Poitiers, Charles Martel ! Entre le 11 et le 14 août 1905, accompagné de plusieurs autres aventuriers – le mot est faible – il réalise la première traversée du canyon avec des barques en toile et en bois. Quand on contemple aujourd’hui la difficulté, la technicité et la configuration des lieux, on ne peut qu’être admiratif devant pareil exploit. Mais c’est le Touring Club de France, association de promotion du tourisme disparue en 1983, qui est à l’origine de la création du sentier de randonnée et qui lui donnera ce nom. Depuis 2005, sa dénomination officielle est « Sentier Blanc-Martel ». Au patronyme du spéléologue a été adjoint celui d’Isidore Blanc, instituteur de Rougon qui servit de guide à Martel, qui contribua très largement, dès 1928 à l’aménagement du sentier qu’emprunte aujourd’hui encore, chaque année, des milliers de marcheurs.

De l’entrée du Grand Canyon à la passerelle de l’Estellier : 9km – 275m

Après les escaliers, on entre directement dans le tunnel du Baou, long de 670m. Pour les curieux, possibilité, au niveau de la fenêtre percée dans la roche, d’aller visiter, en aller-retour, la Baume aux Pigeons. Dans le tunnel, prévoyez une frontale ou une lampe. On n’y voit vraiment rien au milieu et le sol est souvent défoncé et rempli de trous d’eau. On sort ensuite du tunnel pour s’engager dans le suivant, celui de Trescaïre, long de 110m. La suite du sentier n’offre aucune difficulté. On évolue tantôt en hauteur, tantôt à proximité du Verdon. L’itinéraire est bien tracé, la roche pas mal patinée par endroits (attention aux dérapages et aux glissades) mais rien de très difficile en vérité. On atteint finalement le pied des escaliers escaladant la Brèche Imbert, une belle réalisation de 274 marches où il est difficile de croiser des gens (42). Faites preuve de patience et de diplomatie s’il y a du monde. C’est probablement le moment où votre cardio s’affolera le plus. Derrière, une descente un peu raide permet de rejoindre les berges du Verdon. Le sentier défile ensuite sans difficulté véritable jusqu’à l’intersection vers le chalet de la Maline. Possibilité d’hébergement selon votre organisation : il faudra alors compter plus de 300m de dénivelé pour vous hisser hors des gorges jusqu’à ce refuge du CAF. Pour les autres, continuer en direction de la passerelle de l’Estellier (43), bel et récent édifice après qu’une crue ait emporté la passerelle précédente.

Etape 9 : Refuge de la Maline – Aiguines

De la passerelle de l’Estellier au pied de la sortie Vidal : 2,5km – 530m

Après avoir traversé la passerelle, il faut s’engager à droite, sur le sentier de l’Imbut. C’est la version courte mais technique du Martel. Pas de réelle difficulté non plus au départ. Le sentier est un peu plus « vallonné » que le Martel, parfois complété par une main courante sommaire, mais demeure sain et bien tracé dans l’ensemble et ce jusqu’au Styx. Le Styx est un lieu d’exception où le Verdon, qui luit ici d’une couleur émeraude particulière, a creusé un défilé étroit et esthétique. C’est derrière que réside le passage le plus délicat : la vire de Maugué, tracée à même la corniche, bien patinée et où une main courante vient rassurer le marcheur impressionné. On grimpe ensuite dans les bois jusqu’à l’intersection avec le sentier Vidal. A ce stade, fonction de vos horaires et de votre autonomie, je vous invite à faire l’aller-retour jusqu’à l’Imbut proprement dit, un lieu de fureur où le Verdon disparaît dans la roche (44).

Le passage du Styx, l’un des gros temps forts sur le sentier de l’Imbut. (photo : Verdon Tourisme)

De la sortie Vidal au sommet du Grand Margès : 8km – 1075m

La sortie Vidal, c’est le moment épique de la sortie du Grand Canyon. On attaque par un mur rocheux dans lequel une trace escarpée se taille un passage en arrondi. On poursuit par une section de chemin bien raidasse où mettre les mains n’est pas du luxe. On se fignole par un peu d’escalade sur un pan de roche où un câble métallique viendra aider les plus démunis. Puis c’est la route qu’on traverse pour attraper, en face, un chemin qui grimpe plutôt en direct dans la forêt jusqu’à rejoindre le GR®99. On l’emprunte à droite, en remontant progressivement jusqu’à un lacet de la route (45). Dans ce lacet, il faut repérer, sur la gauche, un sentier qui s’en échappe pour grimper le long du versant jusqu’au Pas de Garimbau, 350 mètres plus haut. Changement de décor : nous voici dans un espace ouvert, sur un chemin balisé rouge et blanc toujours, qui va gentiment remonter la longue crête du Grand Margès jusqu’à son sommet (46). Là-haut, c’est un des plus beaux belvédères sur le Grand Canyon que je connaisse. Un lieu vraiment majeur et peu fréquenté.

Variante des Cavaliers : 9,5km – 1225m

Pour celles ou ceux que la sortie Vidal pourrait effrayer, il est possible de prévoir une variante qui se prend au niveau de la passerelle de l’Estellier. Au lieu de prendre à droite, on part à gauche pour remonter par un bon sentier, quoique sportif, en direction du Belvédère des Cavaliers. Au niveau de la jonction avec la route, en haut des gorges, on suivra celle-ci une centaine de mètres à droite pour repérer plus loin, à gauche, de l’autre côté de la route, le départ du GR®99. Il suffira de le suivre jusqu’au sommet.

Du Grand Margès à Aiguines : 4,5km

Il est temps de tourner le dos au Grand Canyon désormais et d’entamer la descente vers le lac de Sainte-Croix. En continuant à suivre le GR®99, on atteint le creux du Clot de la Glacière où se trouve l’intersection avec le chemin rejoignant le Cirque de Vaumale. Ne pas l’emprunter et continuer à suivre le GR® à gauche. On dépasse la crête nord du sommet du Petit Margès en dominant plus ou moins le Cirque de Vaumale. Après un collet boisé, le chemin dégringole en assez droite ligne à travers la végétation jusqu’à Aiguines, sortie officielle de l’épisode de la traversée du Grand Canyon amorcé à Rougon.

Etape 10 : Aiguines – Baudinard-sur-Verdon

D’Aiguines aux Salles-sur-Verdon (3,5km)

Traverser Aiguines en direction de l’église paroissiale Saint-Jean, à l’extérieur ouest de la commune et emprunter la petite route qui part derrière elle. Une centaine de mètres plus loin, tourner par la route qui part à gauche. Elle descend et rejoint plus bas un lacet de la route principale. Ne pas suivre la route mais continuer, dans le lacet, par un chemin bien marqué qui poursuit la descente. On recoupe la route plus bas. La traverser et continuer de suivre ce chemin. On sort dans des espaces cultivés ouverts. A une intersection, en approche de corps de fermes, suivre à gauche et encore à gauche, en évitant les maisons et en s’engageant sur un chemin bordé d’arbres. On rejoint la route, qu’on suit quelques temps. Au niveau d’un pylône, s’engager sur un chemin qui dévie à gauche. Bien plus bas, on rattrape la route qui, elle-même, vient à couper la grosse départementale 957. La longer prudemment à droite sur environ 150 mètres, traverser et emprunter, à gauche, la petite route conduisant aux Salles-sur-Verdon. En arrivant de la départementale, il faudra ensuite repérer l’itinéraire de découverte qui s’engage à droite de la route. Il permet d’accéder aux rives du lac de Sainte-Croix et au mémorial des Salles (47). Rappelons que l’ancien village des Salles a été mis sous eau lors de la création du lac de Sainte-Croix en 1973. C’est une promenade agréable qui permet de s’introduire à l’univers nautique du lac, immense retenue de 22 km², atteignant une profondeur de 93 mètres. Sur votre chemin, vous trouverez également le port, ainsi qu’une stèle en l’honneur de Jean Beauvais, mon beau-père qui était pilote instructeur de Canadair et qui a été victime d’un accident lors d’un exercice sur le lac en mars 2004. En suivant ensuite la route, on rejoint une intersection.

Des Salles-sur-Verdon à Bauduen : 10km – 235m

Tourner à droite, entrer dans le parking à main gauche et suivre le chemin qui le quitte, au fond à droite. Le chemin, au début bien tracé, s’efface un peu plus loin mais suit globalement la courbe de la rive du lac. On rejoint le bout d’une route au niveau d’une grande plage. On peut suivre cette plage tout du long jusqu’à ce qu’elle plonge, au niveau d’une anse, dans un espace boisé. Un petit chemin à travers les arbres arrondit à droite en suivant la courbe de l’anse et rejoint une route/piste : on retrouve les balises rouge et blanc du GR®99 (48). Le suivre par la droite. Après une rapide grimpette, on atteint un carrefour de chemins. Le GR®99 part à gauche tandis que sa variante, le GR®99B, poursuit en face : c’est elle qu’il faut suivre. Elle oscille le long des rives du lac, desservant régulièrement de petites plages tranquilles sur lesquelles il est agréable de se poser. Peu avant la pointe de l’isthme, la piste se rétrécit puis devient chemin (49). C’est la partie la plus sympa, parfois un peu accidentée même, et qui vient jouer avec les rochers pour flirter ensuite avec les rives du lac. On rejoint bien plus bas une nouvelle piste qu’il suffit de suivre tranquillement ensuite jusqu’à Bauduen (50).

Le Lac de Sainte-Croix, immense, tel qu’on le distingue au-dessus de Moustiers. On distingue bien la sortie du Grand Canyon et le parcours décrit en rive gauche.

De Bauduen à Baudinard-sur-Verdon (11,5km – 380m)

C’est probablement la partie la plus fastidieuse du trek. Mais il en faut bien une, vous vous doutez bien ! Bien sûr on peut imaginer la faire en stop, de Bauduen à Baudinard, mais ce serait un peu tricher, non ? Alors on se motive, on se dit qu’on est quand même bien dans la nature, même s’il y a un peu de route à se coltiner et des pistes monotones. Après tout, ce ne sont que onze petits kilomètres ! Départ, donc, du petit port de Bauduen, en suivant la départementale 49 qui quitte le village. Au niveau du parking, à droite de la route, après la grande courbe à droite de celle-ci, on peut quitter le bitume pour aller chercher un passage par les petites plages, au bord de l’eau. On dépasse ainsi plus tard la plage dite de la Petite Ruine, au-delà de laquelle peut être également découvert un petit chemin qui permet d’éviter la route. Ne pas revenir vers celle-ci quand le chemin en question y ramène : revenir sur les bords du lac, au niveau d’une grande clairière et prendre le chemin qui la traverse vers le sud. A un croisement, suivre l’arrondi de droite qui surgit au-dessus de la route. Suivre le haut de ce talus et, en descendant progressivement, rejoindre finalement la route (51).

Cette fois, pas moyen d’y couper, suivre cette route à droite. Juste avant qu’elle amorce une grande courbe à droite, prendre une petite route à gauche, indiquant un camping. Se diriger vers celui-ci et, en face de son entrée, piquer à droite par un chemin balisé rouge et blanc : c’est notre GR®99 qui va nous amener jusqu’à Baudinard. Il escalade d’abord un gros talus (52) puis, par l’entremise d’une piste, traverse tout un espace de végétation très provençale et ondule, plus tard, dans le fond d’un thalweg. Au niveau d’une ferme, visible à gauche, il pique à droite par un chemin plus large fermé par une barrière DFCI (53). Suivre cette (très) longue piste, jalonnée de citernes, jusqu’à dominer Baudinard. Le GR® quitte la DFCI par la droite, par un petit sentier qui rejoint plus bas une route. Poursuivre tout droit, traverser le pôle sportif et rejoindre le centre de Baudinard. Ne manquez pas, sur l’esplanade dominant le village, la jolie table d’orientation qui permet au marcheur de faire connaissance avec le terrain de jeu de ses prochaines journées de marche.

Etape 11 : Baudinard-sur-Verdon – Quinson

De Baudinard-sur-Verdon au Pont du Verdon (11,25km – 445m)

Pour quitter Baudinard par mon itinéraire, il faut un peu revenir sur ses pas et retraverser le pôle sportif. Il faut ensuite attraper le chemin de pèlerinage, jalonné d’oratoire et qui conduit à la chapelle de Baudinard (54) – jusqu’où je vous invite à pousser car elle est très mignonne et le lieu est serein. Une fois la visite terminée, il faudra juste revenir un peu en arrière pour attraper le sentier balisé qui s’échappe à droite de l’allée descendant de la chapelle (il est donc à gauche dans le sens de la montée vers la chapelle, pour celles et ceux qui feraient l’impasse sur le petit édifice). Il descend tranquillement dans les bois, débouche sur un vaste champ (à main gauche) puis rejoint une route et un petit parking de l’autre côté (55). Traverser celui-ci et emprunter le sentier qui en part. Attention, après 50m sur ce chemin, ignorez le sentier qui part à droite et continuez tout droit. Le chemin oblique rapidement après sur la gauche et rejoint un carrefour de sentiers. Là prendre à droite et se diriger, d’abord à plat, puis en légère descente, vers le Verdon qu’on domine depuis les gorges de Baudinard. Un petit belvédère se trouvera sur votre droite à un moment donné (56). Le sentier balisé suit la partie haute de la rive gauche des gorges et arrondit jusqu’au lac de Montpezat avant de lui tourner le dos et de remonter dans les bois. On attteint un carrefour – point coté 470 sur l’IGN (57). Tourner à droite et suivre l’itinéraire balisé jusqu’à une route. L’emprunter à gauche et, très vite, retrouver l’itinéraire balisé qui s’en échappe à droite, à travers bois. On finit par croiser une autre piste : ignorer le balisage qui continue tout droit et couper par cette piste, tout de suite, à droite, pour aller plus vite (58). En moins de 100 mètres on a rejoint une autre grande piste. La suivre par la droite, toujours tout droit, jusqu’à un grand carrefour (point coté 486 sur l’IGN). En la suivant à gauche, on rejoint assez vite une route qui débouche plus tard sur le Pont du Verdon, en bout du lac d’Artignosc (59).

Pour aller ou faire étape à Artignosc (3,75km)

Selon votre découpage d’étapes, votre niveau d’autonomie et/ou vos besoins en ravitaillement (eau/nourriture), vous aurez peut-être besoin de vous rendre à Artignosc-sur-Verdon. Dans ce cas, n’empruntez pas le pont mais marchez sur la route, à gauche, puis plus loin basculer à droite, par un sentier balisé qui va d’abord longer le Verdon avant de remonter jusqu’à une route. Si vous êtes pressé(e)s, prenez la route directe jusqu’au village. Pour les plus contemplatifs, empruntez plutôt le chemin qui s’ouvre à droite de la route et qui conduit à un chouette belvédère agrémenté d’une aire de pique-nique. Dépasser le belvédère et poursuivre par ce chemin évident jusqu’à Artignosc-sur-Verdon.

Variante directe Baudinard – Artignosc

Il est possible de rejoindre Artignosc en 4,5 km (au lieu de 15), sans passer par les Gorges de Baudinard et les lacs (de Montpezat et d’Artignosc). Pour cela, depuis Baudinard, il faut suivre le tracé du GR® 99 qui, après être descendu par les escaliers du lavoir rejoint le pied de la chapelle Saint-Michel. Il opère la jonction ensuite avec une route/chemin carrossable qu’il suffit de suivre jusqu’à Artignosc. De là, suivre en sens inverse la description de l’itinéraire donnée dans le paragraphe précédent « Pour aller à Artignosc », jusqu’à atteindre le Pont du Verdon.

Du Pont du Verdon à Quinson (6,5km – 200m)

Traverser le pont et, juste après, tourner à gauche par un sentier balisé qui longe le Verdon en rive droite. Après le franchissement d’un petit thalweg, il s’en éloigne légèrement et prend de la hauteur. A une intersection, continuer de suivre le balisage à droite, en gardant à main gauche une plantation serrée de résineux. Le sentier la suit de près, opère une courbe serrée à gauche puis à droite et atteint la chapelle Notre-Dame (60). Peu après celle-ci, avant de déboucher sur un immense champ, quitter l’itinéraire balisé en suivant un petit chemin qui s’en échappe à gauche. Le suivre jusqu’à une autre intersection et y prendre le chemin de gauche. Suivre ce nouveau chemin toujours tout droit, passer sous une ligne haute tension et atteindre une grande voie carrossable. La suivre par la gauche. Au niveau d’un petit bâtiment sur la droite, quitter la route par un chemin à gauche. Il rejoint l’angle d’un grand champ. Poursuivre par la trace qui longe celui-ci, en lisière de bois, jusqu’à l’angle suivant. De là, piquer à gauche. Au moment où le chemin commence à s’enrouler à gauche, repérer un petit sentier qui le quitte à droite et qui continue de descendre plein sud. Au moment où il passe sous la ligne haute tension, tourner à droite pour rejoindre le pylône. Derrière celui-ci s’ouvre un chemin : le prendre. Juste après qu’il ait effectué une courbe à droite, quittez-le au profit d’un petit sentier qui repart plein sud, repasse sous la ligne haute tension et atteint un autre sentier. Empruntez celui-ci à gauche et vous atteindrez la table d’orientation où vous me voyez bivouaquer dans la vidéo (61). Poursuivez sous la table d’orientation pour rejoindre l’itinéraire balisé descendant à la grotte de la Baume Bonne (interdite au public). Ne pas y descendre et le suivre à droite. Il rejoint une large piste, qu’on suit plein nord quelques temps. Repérez le balisage qui s’en échappe à gauche, à un moment, et qui, après avoir rejoint le bord des falaises, chemine à travers elles jusqu’à atteindre une route, en contrebas (62). La suivre par la droite et rejoindre la départementale 11 qui traverse Quinson dont on gagne le centre en suivant cette D11 à gauche.

Etape 12 : Quinson – Gréoux-les-Bains

Boucle des Basses-Gorges (8,5km – 350m)

Au-delà de Quinson, c’est difficile de suivre le Verdon en mode itinérant. Et c’est bien dommage car les Basses-Gorges comptent parmi les plus beaux endroits sur le parcours. Aussi, si vous le pouvez et le souhaitez, il peut être utile d’ajouter cette boucle à votre parcours. Elle s’effectue au départ du pont de Quinson sur le Verdon, à l’entrée des gorges. Un super sentier s’échappe en rive gauche, au ras de l’eau, sur des passerelles. C’est splendide. La suite continue au fil de la rivière, juchée sur l’ancien canal. Toute cette partie justifie à elle seule la boucle. Certain(e)s pourront souhaiter, pour aller plus vite, faire demi-tour et revenir au point de départ par le même chemin qu’à l’aller. Les autres pourront continuer à suivre le balisage rouge et blanc qui tourne le dos au Verdon et s’élève par un canyon boisé et sinueux. On se perche là-haut sur la crête abritant l’intéressante chapelle Sainte-Maxime, lieu idéal pour la pause et le pique-nique. Le retour s’effectue par l’Est, via le GR®99. Au carrefour de la Draille des Vaches, possibilité de descendre à gauche pour repasser par le début des Basses-Gorges ; ou bien, plus long, à droite, par les terres, où un balisage jaune finit par revenir sur Quinson. C’est vraiment une randonnée qui vaut le coup d’oeil.

De Quinson à Esparron-sur-Verdon (10km – 280m)

Depuis Quinson-centre, repartir en direction des Basses-Gorges et passer devant le Musée de la Préhistoire (très intéressant à visiter également, notez-le !) Ne pas aller jusqu’au pont sur le Verdon mais repérez une toute petite chapelle, sur la droite de la route (63). Un sentier balisé jaune s’échappe par derrière et grimpe en direction de la falaise, vers les spots d’escalade. On dépasse ceux-ci puis, en ascendance légère, on finit par se percher sur le bec dominant les Basses-Gorges. En poursuivant vers le nord, on attrape le GR®4 au niveau d’un large chemin qui devient plus loin route (64). Un sentier finit par s’en détacher sur la gauche, plus ou moins parallèle à la route. On retrouve quelques temps celle-ci plus tard, pour la quitter dans un virage à droite au profit d’une piste (65). A l’intersection dite de la Carraire, possibilité d’aller plus rapidement à Esparron en empruntant le chemin de droite (66). En continuant à gauche, on passera par le sentier botanique qui débouche sur la sortie des Basses-Gorges dans le lac d’Esparron. En suivant la piste, puis la route, à droite, on rejoint également le centre d’Esparron.

D’Esparron-sur-Verdon à Gréoux-les-Bains : 13km – 450m

Depuis Esparron, on monte à travers le village en suivant les balises du GR®4. Après le passage de la crête à l’intersection de La Colle (67), on bascule dans le ravin de Bellioux. Une fois le fond atteint, on le suit par la gauche jusqu’à couper la route : la traverser et poursuivre en face par un gué (pas toujours en eau) (68). Remonter quelques mètres et s’engager à gauche par une petite route étroite. Au-delà des maisons du lieu-dit la Métairie, les balises tracent leur route par un chemin suivant de près chaque courbe du terrain. Il finit par remonter assez directement sur la crête et croise une route (69). A gauche, c’est le domaine des naturistes. Je dis ça pour celles et ceux qui chercheraient à s’aventurer sur les bords du lac ! Poursuivez en face et basculez dans le ravin dit de Trente. Le fond passé, on change de versant et on remonte jusqu’à atteindre une route qu’on traverse avant de gravir la pente sous les lignes haute tension. La crête atteinte, emprunter par la gauche la piste/route. Le GR®4 la quitte dans un lacet à gauche (70) : le suivre et tirer à flanc de versant en direction du nord. Après être repassé sous la ligne haute tension on atteint l’espace d’un ancien oppidum. Rester attentif pour guetter, peu après, le sentier non balisé qui quitte le GR®4 à gauche (71) pour descendre dans le vallon du Colostre. Lorsqu’on atteint celui-ci, emprunter le sentier qui le suit en rive gauche. On atteint le pont-canal (72) qu’on franchit par en-dessous pour remonter sur la route. La suivre quelques instants à droite puis, dès que c’est possible, la quitter pour marcher le long du Verdon retrouvé en direction de Gréoux-les-Bains qu’on finit par atteindre grâce à un beau chemin type halage, fermé à la circulation et balisé par le GR®4. Aller jusqu’au niveau du pont sur le Verdon. En tournant à droite, vous rejoignez le centre de Gréoux. C’est la fin (recommandée) de l’aventure !

Mais le Verdon il continue pourtant ?! WTF !

De Gréoux-les-Bains à Vinon-sur-Verdon (7km)

Bon, d’accord, vous faites partie des acharnés qui veulent aller voir le Verdon jusqu’à son dernier mètre. Mais attention, autant vous le dire, à partir de là, c’est, en toute sincérité, sans grand intérêt. C’est plat, rectiligne, en bord de rivière, limite ennuyeux. C’est surtout interrompu environ 1 km après la ferme des Iscles. On est donc obligé de remonter sur la route et de se la frapper jusqu’à Vinon : pénible. Le pire vient après Vinon où, là, plus rien n’est ni balisé, ni franchement entretenu pour les curieux de nature qui souhaitent contempler le spectacle du Verdon se jetant dans la Durance. Un autre problème, et de taille : la partie sud du Verdon, au niveau de son embouchure, est en plein domaine de Cadarache. Autrement dit : super interdit d’accès ! Zone règlementée et sur-sécurisée ! Côté rive droite, au nord, c’est guère mieux. Plus de chemin mais juste un entrelacs de petits bois denses et impénétrables, de zones humides et de parcelles cultivées où le marcheur obstiné vient finir en cul-de-sac. Je me suis arraché les cheveux dans ce secteur. Je n’ai donc pas vraiment de consignes à donner sur cette partie. Notre histoire se termine un peu en jus de boudin ! Mais bon, avouez que, jusque là, ça valait quand même le coup !

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4 Comments

  1. tallon ludovic Répondre

    Bonjour,

    Merci pour le partage de votre aventure qui donne vraiment envie de faire le parcours ! J’ai programmé un trek pour fin aout cette année, sur 6 jours, partant de Gréoux les Bains pour aller jusqu’à Rougon, en empruntant votre itinéraire.
    En m’inspirant de votre parcours, et avec l’envie de le faire en itinérant, vient la question de où dormir… Si vous aviez des astuces ou bonnes choses à savoir, je suis hyper preneur !
    Particulièrement à Quinson, Aiguines et Baudinard, avez-vous pu faire du bivouac ? Il semble après avoir été sur plusieurs forum, que le bivouac est très surveillé.
    Et à Gréoux les bains, je pense réserver une place à un des campings.

    Merci pour vos réponses !

    Cordialement

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Ludovic,

      Oui la question du bivouac est toujours sensible. Tout spécialement en Provence et pendant l’été avec le risque incendie. A Quinson j’avais posé le bivouac (sans tente, belle étoile) au niveau de la table d’orientation qui est posée au départ du sentier menant à la grotte de la Baume Bonne. A Baudinard, idem, au niveau de la chapelle. Mais il ne faut pas poser la tente, c’est trop visible. Il faut un peu faire le clandestin et attendre le début de la nuit. A Aiguines c’est plus compliqué : il y a un camping normalement. En sortant des Gorges du Verdon, c’est une bonne solution ! Bonne rando !

  2. Hélène Van Hamme Répondre

    Bonjour,
    Nous avons repéré le GR de castellane a gréoux pour un trek de 7 jours + 1 jour de pause au lac de sainte croix. Itinéraire : castellane – rougon- la maline – la palud – moustier- sainte croix – esparron – gréoux !
    Nous croisons les informations de votre article et du site mongr… toutefois nous avons du mal à identifier la réalité du terrain et les éventuelles difficultés.
    Nous souhaitons partir à 4 adultes, avec sac à dos pour la tente et les matelas, mais pas pour une autonomie totale (pas d’autonomie au niveau de la nourriture). Nous sommes assez sportifs et assez a l’aise avec la marche (nous avons fait quelques randos autour du puy de sancy l’an passé). Pensez vous que le défi soit réalisable ?

    1. carnetsderando Auteur de l'article Répondre

      Bonjour Hélène,

      Désolé avec tous ces tournages qui s’enchaînent j’ai du mal à assurer les réponses aux questions posées sur le blog dans les délais. A priori pas de difficultés sur ce parcours, exceptée la chaleur qui nécessitera une gestion de l’eau spécifique sur le parcours et qui pourra donc augmenter la charge certains jours. De Castellane à Rougon c’est le GR4 : ça monte tout le temps mais ça passe bien. Il fera chaud mais c’est du bon sentier. Rougon – La Maline c’est le Sentier Martel : c’est long mais souvent à l’ombre. Prévoir aussi de l’eau car il n’y en a pas. La Maline – La Palud : c’est beaucoup de route, pas l’étape la plus intéressante mais difficile à éviter pour continuer vers Moustiers ; à moins de faire un La Maline – Aiguines comme décrit sur le blog ? La Palud – Moustiers c’est encore le GR4 et c’est bien tracé, souvent à l’ombre, mais assez long. La suite jusqu’à Gréoux c’est du bon sentier aussi mais ambiance méditerranéenne la plupart du temps donc de la chaleur à prévoir ! Si vous bivouaquez, prévoyez donc l’eau suffisamment. C’est mieux de bivouaquer au niveau du plateau du Suech avant de descendre sur Rougon car à Rougon c’est compliqué. La Maline c’est un refuge : pensez à réserver. La Palud y’a un camping de mémoire. Moustiers bivouac compliqué je pense. Ensuite au-delà du lac, il faudra improviser pour trouver un petit coin mais ça se trouve quand même assez facilement. Une fois de plus et je le répète c’est à l’eau qu’il faudra veiller ! Prenez en quand il y en a au cas où 🙂

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