Aux sources du Verdon. Presque un titre de grand film d’aventure ! La fameuse rivière ne coule encore qu’au goutte à goutte quand elle émerge des sources nichées dans le vallon de la Sestrière, tout au bout du Val d’Allos. Au nord, c’est l’Ubaye. Face au marcheur, c’est le Mercantour. Dans ce premier épisode, j’ai suivi les premiers kilomètres d’un Verdon encore jeune mais déjà fougueux. Et, avant de poursuivre vers le sud, un petit crochet s’impose pour aller poser les yeux sur un joyau de lac d’altitude : le lac d’Allos.
LE CONTEXTE
J’ai débarqué ici, dans le Val d’Allos, un beau matin de juillet, arrivé en droite ligne de Castellane où j’ai eu l’heureuse opportunité de poser mes affaires tout cet été 2011. Soixante jours de liberté créative pour éprouver ma dernière lubie en date : mettre en images la mythique rivière de Haute-Provence, de sa naissance à son mariage libérateur avec la Durance, le tout sous la forme d’un film-documentaire de 52′. Un format aux normes de l’audiovisuel, calibré pour de futures conférences. L’idée me paraît noble. Sincèrement. J’ai alors une confiance absolue dans mes capacités créatives. L’image est, chez moi, une passion innée, cultivée d’aussi loin que ma mémoire remonte. Bricoler un film me taraudait depuis un petit moment. Et il était temps d’enterrer cette frustration d’être resté, jadis, seul et humilié sur le seuil de ce BTS audiovisuel qui m’a rejeté, moi et mes insuffisances mathématique et scientifique. Une porte fermée au nez qui m’amène aujourd’hui à passer par la fenêtre. J’espérais que le Verdon me fournirait la matière nécessaire pour ce galop d’essai dans l’univers de la vidéo. Le projet Sur le Fil du Verdon était né et lancé.
ACCÈS AU VAL D’ALLOS
En voiture : pour rejoindre le Val d’Allos et la Foux-d’Allos, le mieux est de passer par Digne – sortie sur l’A51 entre Gap et Aix-en-Provence – et de suivre la RN85 jusqu’à Barrême. Tourner à gauche par la D202 en direction de Saint-André-les-Alpes (43 km). De là, suivre la D955 (qui devient ensuite D908) jusqu’au Val d’Allos et à la Foux-d’Allos (45km)
En train : le train touristique des Pignes permet de rejoindre Thorame et Saint-André-les-Alpes au départ de Digne ou de Nice. 5 départs quotidiens de Nice, 4 de Digne. Depuis Thorame, correspondances possibles en bus vers la Foux d’Allos (3 bus quotidiens). Horaires et tarifs sur le site internet des Trains de Provence.
LE VALLON DE LA SESTRIÈRE
J’avance sur les pentes herbeuses et battues par le vent du vallon de la Sestrière. Obéissant à une logique chronologique, je viens tourner ici mes premières images, là où tout commence : aux sources du Verdon. J’engage ma 306 aussi haut que possible sur une piste où le passage des 4×4 et des engins de chantier fait danser la poussière dans le vent. Puis je poursuis à pied jusqu’au fond du thalweg et à la cabane de la Sestrière, terminus du chemin carrossable. A partir de ce point final, un sentier plus raide escalade le vallon en direction du col, de la crête et, plus haut encore, de la Tête de la Sestrière. Inutile de grimper jusque là : un panneau en bois, blanchi par le temps, indique la présence des sources à mi-pente.
Je m’attendais naïvement à voir de l’eau sortir d’un trou. En fait c’est toute la montagne qui suinte l’eau de la future rivière. Vu du ciel – ou de la carte IGN – les sources du Verdon ont une forme d’attrape-rêves anasazi pendu sous la Tête de la Sestrière. Toutes convergent vers la cabane éponyme, pile à l’endroit où la piste carrossable se transforme en chemin de randonnée. Elles jaillissent dans un glou-glou discret, presque timide, juvénile et cristallin, par en-dessous les rochers. On y sent de l’élan, de l’enthousiasme et de l’innocence. Le premier-âge du Verdon, balbutiant et culbutant, avide de découvertes. Avec une énergie encore maladroite, des wagons de molécules H2O sont propulsés à la lumière du jour dans un flux continu que le temps et la gravité ont privé depuis longtemps de tout libre arbitre. La route à suivre est claire et balisée, l’ordre de marche précis : la mission de toutes ces petites particules est désormais de rejoindre la Durance, 174 kilomètres en aval. Une belle aventure pour laquelle, tel un professeur Livingstone du Verdon, je décide de m’inviter à leur côté.
PRATIQUE
La balade jusqu’aux sources du Verdon est plutôt facile. Depuis la Foux-d’Allos, il faut poursuivre sur la route du col d’Allos et l’abandonner dans le premier lacet à droite. Remonter la piste jusqu’au poteau de balisage du Vallon des Sources – jonction avec le GR®Pays Tour du Haut-Verdon et le PR vers la Baisse de l’Aiguille. De là, il faut compter environ entre 1h et 1h30 de marche pour atteindre la zone qualifiée de « Cirque des Sources du Verdon« , entre 2300 et 2350 mètres d’altitude. Quittez alors le chemin par la gauche pour partir à la découverte de ces multiples petites sources qui prennent naissance dans le Vallon de la Sestrière. Retour par le même itinéraire.
LA FOUX-D’ALLOS
Une fois les premières images en boîte, je redescends par où je suis venu, à savoir vers la Foux-d’Allos et le Val d’Allos. Si le vallon de la Sestrière a des allures de montagne à vaches, de gros canapé tout doux, en comparaison la station de la Foux-d’Allos est nettement moins sexy. Des remontées mécaniques à l’acier triste et figées dans l’été. Des barres d’immeubles moribondes. La route du col d’Allos, courtisée par des cyclistes qui se prennent pour des pros. L’ensemble m’évoque une station quelconque et vieillotte, étirée comme un élastique fatigué le long de sa départementale sans charme.
L’endroit ne vend pas vraiment du rêve mais constitue cependant un point de départ idéal pour aller fouler le sommet de la Tête de l’Estrop, glorieux sommet local flirtant avec les 3000 mètres. Rendu tristement célèbre pour avoir servi de décor au crash de l’avion de la Lufhtansa, l’Estrop est invisible, planqué derrière la Tête de l’Auriac et les Trois Evêchés, mille mètres plus haut et au-delà d’une dernière ligne de pylones cafardeux.
Je tourne un plan rapide à la sortie du hameau de la Foux, au niveau d’un pont routier enjambant le Verdon. Le gazier y a déjà creusé ses premières gorges, c’est à peine croyable (ci-dessus) ! Un brouillon réussi qui augure de la virtuosité de l’élève et préfigure le chef-d’oeuvre à venir du Grand Canyon, toutes proportions gardées évidemment. A ce stade, je gère mon itinéraire comme un manche en mettant en scène un parcours qui emprunte le GR® de Pays du Tour du Haut-Verdon. Trois pauvres images de mélèzes et de vallée jaunie par le soleil d’été que le montage final balance en vitesse avant l’arrivée à Allos. Un raccourci douteux qui fait l’impasse sur l’enfant impétueux qui continue de tailler des gorges et des canyons étroits à la force de son courant entre le hameau de La Foux et la chapelle Notre-Dame-de-Lumière. Avec du recul, je m’étonne même d’être passé à côté de ces endroits remplis de la promesse de plans bien visuels qui auraient collé au Verdon au plus près. Bon sang, David, mais c’est quoi cette lecture de carte d’amateur ?
LE LAC D’ALLOS
Voilà donc toute cette partie du Val d’Allos zappée et moi qui débarque à Allos pour un plan raccord sur une passerelle quelconque. Je constate que le gaillard a grossi et forci dans son lit désormais plus grand. Au niveau d’Allos, il vient buter sur les contreforts du Mercantour, un obstacle trop coriace à creuser et qui le contraint à un aiguillage vers le sud, en direction de Colmars-les-Alpes. Pour le coup, cette fois, lui coller au train par un chemin-balcon perché en rive droite, entre le Seignus-haut et Chaumie-haut, n’est pas le genre d’option à mettre des étoiles dans les yeux. Pas quand on sait que, huit cent mètres plus haut, se cache l’un des plus beaux lacs d’altitude d’Europe : l’incontournable lac d’Allos.
C’est l’un des plus photographiés du secteur aujourd’hui, le modèle idéal, la carte postale alpine par excellence. Un caïd d’Instagram en 2020. Perché à 2235 mètres d’altitude, ses 60 hectares de turquoise paisibles et dominés par le Mont Pelat illuminent la vitrine touristique locale et départementale. On vient à Allos pour son lac et la présence d’un parking à peine cent mètres sous le déversoir, tout comme de boissons fraîches au refuge campé sur ses rives, y ouvrent les vannes d’un tourisme de masse pénible, façon lac de Gaube, dans les Pyrénées.
Je décide de m’épargner la montée depuis Allos pour être là-haut à l’heure où la fin de journée sublimera les couleurs et la lumière. Elle s’effectue autrement par une marche de près de 3h sur le GR®de Pays du Tour du Haut-Verdon – tracé commun à celui du GR®56B – qui cumule pas moins de 860 mètres de dénivelé. Mon idée du moment est donc de faire un maximum de séquences du lac, d’y bivouaquer et de retourner à la voiture le lendemain pour rentrer. Ma contrariété, c’est que cette option va me contraindre à une boucle et me priver de la possibilité d’un parcours d’envergure qui, au-delà du lac, aurait franchit le col d’Encombrette pour basculer vers Colmars. Un temps fort qu’il me faudra mettre en image autrement. Une fois stationné sur le plateau du Laus, je me glisse incognito dans le flux des touristes et rejoins les rives du lac au prix d’un effort anecdotique.
C’est vrai qu’il est beau ce lac, surmonté de sa drôle de couronne rocheuse – les Tours du Lac – qui ferme ce vaste amphithéâtre au sud. Une image d’Epinal qui ne prend pas une ride et dont le charme opère en toute saison. Allos, c’est un instant classic comme disent nos amis anglais. Un cadre de luxe, baigné d’une intense sérénité que même la fréquentation, parfois sévèrement dans le rouge, n’arrive pas à entamer. Néanmoins toujours beaucoup plus asociable que je n’aimerais le paraître, je fuis en silence mes congénères attroupés dans la zone du refuge et prends de l’altitude vers le col de la Petite Cayolle.
PRATIQUE
Depuis Allos on monte en direction du lac par une petite route – la D226 – qui dessert d’abord les hameaux de Villard-Bas et Villard-Haut. Il faut compter environ 20 à 30 minutes pour parcourir les 11 km jusqu’au parking final. La route n’est ouverte, en général, que de juin à mi-octobre. Il reste ensuite environ 45 minutes pour atteindre le lac. La randonnée n’a rien de difficile. L’accès et le parking sont gratuits, excepté entre le 1er juillet et le 31 août où il vous sera demandé 8 euros pour une voiture et 2 euros pour les motos. Si les 180 places du parking sont occupées, le parking de la Cluite, plus en aval et gratuit toute l’année, devrait pouvoir vous accueillir. En revanche, depuis la Cluite, c’est 2h15 de marche pour rejoindre le lac !
Le refuge du lac d’Allos, idéalement situé face au lac, est ouvert du 15 juin au 15 septembre. On peut y bénéficier d’un service bar mais aussi d’un hébergement en dortoir pour 41 euros la nuit. Sur réservation, il est possible d’y ajouter un menu au prix de 19,50 euros. Le petit-déjeuner, version buffet, compte aussi parmi les prestations du refuge, tout comme les paniers-repas, sur réservation également. L’ensemble prône la rusticité (une douche pour 42 lits et 2 toilettes sèches) et le respect des règles établies. Contact : 04 92 83 00 24 ou 06 21 71 94 83 / Site web
Je ne l’ai pas fait dans le reportage mais il est tout à fait possible de faire le tour du lac en 1 heure de marche facile. Au passage, faire un crochet à la petite chapelle Notre-Dame-des-Monts, juste au-dessus du refuge.
LE COL DE LA PETITE CAYOLLE
C’est une belle fin de journée qui s’annonce, avec son lot de lumières chaleureuses et d’ombres rasantes. Je n’étais pas retourné dans le Mercantour depuis cinq ans et la conclusion de la traversée des Alpes. On était alors, avec Jean-Marie, une bonne vingtaine de kilomètres plus à l’est, dans d’autres secteurs de ce parc gigantesque. Allos est donc pour moi une découverte. La réalité du plus haut lac d’altitude d’Europe se substitue enfin aux images fragmentaires nées de ma lecture de magazines. Au-dessus de moi, la masse pelée du Pelat me toise de ses 3051 mètres. Un gros gabarit celui-ci. Je me surprends, là encore, à ne pas avoir été effleuré par l’idée d’y grimper et d’ajouter ainsi un sommet à la notoriété solidement établie à ma modeste collection. Dix ans après, je n’y suis toujours pas monté. Il serait temps d’y songer…
Aux abords des 2650 mètres, je tombe sous le charme d’un petit espace plat et accueillant, entre le lac de la Petite Cayolle et celui des Garrets. Un peu d’herbe rase, un bel espace ouvert sur les montagnes alentours, un excès zélé de solitude et la brise réconfortante de l’altitude : tous les indicateurs sont au vert pour déposer le sac et monter le bivouac. Je ne me rappelle pas de m’être inquiété de voir surgir les gardes du Parc. Pas davantage qu’à cette époque je me souciais de demander des autorisations pour filmer dans celui-ci. Si la règlementation concernant le bivouac dans les parcs nationaux m’était connue, celle relative au droit à l’image et à la validation par leurs équipes communication de tout tournage dans leurs frontières m’étaient aussi familières qu’un acte notarié pour une otarie de Californie. Mais quoi ? Toutes les ficelles de ce métier, choisi un matin comme on choisit sa chemise, ne pouvaient se révéler instantanément à moi en ce premier jour de travail balade.
Je plante la caméra sur son trépied et filme mon installation. Ma tente Jamet, ressortie des cartons, sent salement le renfermé et la pisse de mon ex-chat. Foutue bestiole. En quelques gestes toujours bien maîtrisés, le campement est installé. J’ai toujours aimé l’ambiance du bivouac. Un vrai moment de communion avec la nature. Il y a quelque chose d’apaisant à observer la lumière décliner sur la montagne, à sentir le temps qui ralentit pendant ces instants dorés. Au signal du déclin du soleil, les sommets baillent en silence et tirent lentement sur leurs versants fatigués d’immenses couvertures d’ombre. Quand le dernier rougeoiement s’éteint comme une braise dans le feu, les nuages dans le ciel sont les derniers à s’habiller du feu mourant d’un soleil disparu. C’est à ce moment que le froid s’invite en dévalant les pentes claquemurées de nuit des montagnes.
C’est le moment de regagner la tente, insignifiant petit abri de toile dans cet univers de léviathans rocheux forgés par la Terre elle-même depuis des millénaires. Je suis fan de cette vision cosmologique où l’amplitude des perspectives se fait vertigineuse et où la montagne s’incarne en un Titan né dans des âges où l’homme n’avait pas encore sa place. J’y puise à la fois une source d’énergie et d’inspiration. Je me serais bien vu druide ou chamane ou un truc comme ça dans une vie antérieure. Je dois sûrement être en train de baigner dans un délire romanesque de ce genre quand le sommeil m’emporte finalement sous le firmament étoilé du Mercantour.
PRATIQUE
L’accès pédestre vers la Petite Cayolle s’effectue derrière le refuge, en passant par Notre-Dame-des-Monts. On croise plus haut le GR®56B et le GR®Pays Tour du Haut-Verdon qu’il faut emprunter à droite jusqu’au col. Au col, partir à droite par un sentier passant sous le versant ouest du sommet des Garrets et atteindre un col au-dessus du lac du même nom. C’est la zone où j’ai posé le bivouac dans le reportage. Comptez entre 1h15 et 1h45 de marche, selon votre rythme d’ascension et votre portage.
Un petit rappel sur le fait qu’on est ici dans le Parc National du Mercantour et que des règles relatives au bivouac – entre autres – s’appliquent. Le bivouac est une activité tolérée et autorisée entre 19h et 9h, à plus d’une heure de marche à l’intérieur des limites du Parc ou du dernier accès automobile. Pensez à remporter vos déchets et à ne pas faire de feu.
LE PAS DU LAUSSON
Le manège lent et hypnotique de nuages regroupés en bancs épais accompagne l’aube vers sa sortie. La montagne est un désert de silence. Des groupes de chamois nerveux se détachent en ombres chinoises sur un ciel où un azur en devenir commence à percer derrière les tons délavés de la nuit écoulée. Instant de grâce : un chamois mâle musclé traverse le sentier, devant moi, à petits pas furtifs et inquiets. Après avoir empaqueté toutes mes affaires, j’ai rechargé la mule en direction du Pas du Lausson, d’où j’espère bénéficier d’une vue plongeante sur le lac d’Allos. Un cheminement vers le sud, dans les étages plus sauvages dominant le Plateau du Lausson et fermés abruptement par la Montagne de l’Avalanche. Je retrouve ce matin-là les menus plaisirs de la randonnée en solitaire. Une lumière soyeuse et carressante, une brume résiduelle qui s’écharpe sur la peau rugueuse des sommets, une nature saisie sur le vif. Des petits moments de bonheur égoïstes dont je m’imprègne pour mieux tenter de les retranscrire plus tard. Et que je filme aussi.
L’arrivée au Pas du Lausson me fait pressentir des plans assez dingues. Une petite saillie rocheuse opère un décroché, à droite du sentier, et me fait tout de suite imaginer la séquence idéale, celle qui me verra, à l’image, avancer sur ce qui ressemble à un spot-belvédère fantastique. Et c’est le cas ! J’ai bien fait de placer mes billes sur cet endroit. C’est un coin parfait pour admirer l’étendue lacustre aux reflets de pierre précieuse qu’est le lac d’Allos. Ceci dit j’y suis, pour ma part, un peu trop tôt. Le soleil, insuffisamment haut, projette encore un théâtre d’ombres sur une bonne partie du lac, coincé dans sa cuvette. Mon éruption turquoise fantasmée a plutôt une allure de clair-obscur au bleu marin tirant encore vers la nuit. Seules les terrasses herbeuses et bosselées qui s’étirent à l’ouest jusqu’au pied de la Montagne de Monier ont lancé la session bronzette quotidienne. Mince. J’aurais imaginé un scénario plus étincelant pour le film. Les aléas du direct. J’arrête l’enregistrement, coupe la caméra et replie mon trépied : c’est l’heure de rentrer.
PRATIQUE
Aucune difficulté pour se rendre jusqu’au Pas du Lausson depuis le col de la Petite Cayolle. C’est une marche agréable, en milieu alpin, d’une distance d’environ 1,5 km. C’est le seul moyen d’accéder à cette perspective haute sur le lac d’Allos de ce côté. Et elle vaut sincèrement le coup. N’y arrivez pas trop tôt le matin pour être assuré d’avoir le lac entièrement au soleil pour vos photos. La descente peut se faire en versant ouest, par un sentier tracé sur le rebord occidental du Plateau du Lausson. On rejoint ainsi plus bas l’itinéraire d’ascension – par le GR®56B et le GR®Pays Tour du Haut-Verdon – qu’il suffit d’emprunter à la descente jusqu’au refuge.
A SAVOIR
J’ai réalisé un topo complet d’une itinérance intégrale sur le fil du Verdon, des sources et du Val d’Allos – objet de ce premier article – jusqu’à sa jonction avec la Durance, en aval de Vinon-sur-Verdon. Vous pouvez le découvrir et y accéder en cliquant sur ce lien : topo Grand Trek du Verdon
INFOS PRATIQUES GÉNÉRALES
Difficulté : moyenne | Distance : 45 km | Durée : 2 jours | Dénivelé : 2500m
Carte : Carte : IGN TOP25 1/25.000 3540OT Barcelonnette, Praloup, le Sauze, Parc National du Mercantour
Bibliographie : Les Alpes de Haute-Provence… à pied | C’est le topo-guide officiel édité par la Fédération Française de Randonnée Pédestre. 36 itinéraires pour compléter votre découverte du val d’Allos avec cartes et descriptifs. Prix indicatif : 14,50 € | Ref.D004
EN BREF
Une introduction résolument montagne avec une incursion dans ce havre de nature qu’est le Parc National du Mercantour. La découverte des sources du Verdon est passionnante et celle du lac d’Allos constitue la cerise sur le gâteau avant de poursuivre sa route vers le sud. De très belles étapes.
Ce reportage de Carnets de Rando est sous licence Creative Commons BY-NC-ND : l’utilisation de l’œuvre originale à des fins non commerciales est autorisée mais pas la création d’œuvres dérivées. Pour toute autre utilisation, merci de me contacter.
Bonjour tres bel itinéraire mais est il possible de faire les etapes a la suite ?
Salut,
Sur le sujet du Verdon, j’ai récemment mis en ligne un article en deux parties qui détaille le trajet et les étapes de ce périple à travers le Verdon. Tu peux le consulter ici : http://www.carnetsderando.net/grand-trek-du-verdon-1ere-partie/