Circuit des Étangs : Goûtez à la Douceur de Vivre du Val-d’Ajol

Le Val-d’Ajol. Un petit havre de paix et de nature tranquille perché à un peu plus de 600 mètres d’altitude. Un pays de forêts denses, de prairies lumineuses et d’étangs miroitants. Une terre où il fait bon vivre et dont l’aspect accueillant témoigne de l’amour que lui portent ses habitants. Loin d’être égoïstes et repliés sur eux-mêmes, les Girmontois aiment à partager le lien qui les unit à leur pays avec les visiteurs/ses. À travers des événements culturels, associatifs ou tout simplement par le sourire de leurs producteurs au-delà de la porte ouverte des commerces. Sans oublier ses randonnées et l’accès aux chemins parcourant sa nature généreuse. Le circuit des Étangs est justement l’une d’elles. Peut-être la plus représentative. Une bonne raison de l’avoir choisie pour vous le faire découvrir sur le blog.

Difficulté : assez facile | Distance : 10 km | Dénivelé : 220 m | Durée : 2h40 | Cartes : IGN TOP25 1/25000è 3519OT Remiremont, Val-d’Ajol, Plombières-les-Bains

Pour sauter le récit et accéder directement au guide pratique, cliquez ici

1 – Le Val-d’Ajol, entre Nature et Géologie

J’ai quitté le Val-d’Ajol par une petite départementale, pressé de m’élever vers ces hauts forestiers  aperçus depuis Faymont. J’ai laissé couler derrière moi le Combeauté, qui sera bientôt grossi par une nuée de ruisseaux joyeux descendus des hauteurs des Vosges méridionales. On les appelle ici les « Vosges Secrètes ».

C’est un pays de courbes douces et de forêts profondes. Une terre à la ruralité accueillante qui inspire la confiance et où les initiatives, culturelles et environnementales, sont nombreuses, ainsi que je m’apprête à le découvrir.

Le Val-d’Ajol compte parmi ces endroits où le conseil de ne pas se fier aux apparences prend résolument tout son sens

Situé au sud de sa « capitale » Remiremont, le Girmont-Val d’Ajol est un concentré de ces Vosges Secrètes ainsi que l’épicentre de multiples itinéraires de randonnées sillonnant la campagne entre étangs et sous-bois.

J’y ai rendez-vous avec Philippe, bénévole de la jeune association « Vallée des Arts et du Patrimoine », qui sera mes yeux pour voir plus loin que l’arrondi des collines ou la surface miroitante des plans d’eau. Philippe est un exemple vivant de l’inattendu dynamisme de ce territoire qu’on pourrait, à tort, juger assoupi en le découvrant pour la première fois.

Le Grand Étang de Corfaing prend la lumière du soir. Dans le fond, on aperçoit le clocher de Girmont-Val-d’Ajol

Avec lui je marche bientôt sur un chemin de terre tapissé de feuilles et de faînes, appuyé contre le mur sombre d’un sous-bois de sapins et de hêtres. Le bout de ses bâtons en perce sans effort la surface et leur bruit discret rythme nos premiers pas comme le métronome le musicien.

À ma gauche, le clocher de Girmont-Val d’Ajol pointe au-delà d’une prairie lumineuse, fenêtre rafraichissante de verdure dans le tapis plus foncé déroulé par la forêt vosgienne autour du petit village. Au débouché du bois, le chemin surgit à Saint-Vallier face à la large dépression du Combeauté.

Pour le regard expérimenté de Philippe, le paysage raconte facilement ses origines géologiques. Une histoire qui s’inscrit dans celle, plus large et dénuée de contraintes administratives et politiques, de l’Alsace et de la Lorraine toute entière.

Les hauts du Val-d’Ajol, comme sa vallée, témoignent autant de manifestations géologiques que du passage des glaciers

« Ce que tu as sous les yeux, c’est ce qu’on appelle en géologie un fossé d’effondrement. » m’explique Philippe en cherchant comment évoquer, par des mots simples, ces grandes manoeuvres de l’écorce terrestre. « Elle s’est détendue et il y a eu un affaissement. Ça s’est passé à une époque qu’on situe à peu près à il y a 270 millions d’années et qu’on appelle le Permien. Et le Val-d’Ajol d’aujourd’hui est le témoin de cet effondrement. »

Se représenter ces forces à l’oeuvre sur des milliers d’années a toujours été un énorme effort pour moi, au grand dam de Raphaèle, ma compagne, pour qui la géologie est une inépuisable source d’émerveillement. Elle aurait aimé être là j’en suis certain. Et aurait sans doute posé aussi un milliard de questions à Philippe !

Le circuit des Étangs est également l’occasion d’un aperçu géologique des Vosges Secrètes. Une immersion dans un décor passé de glaciers géants et de fossés d’effondrement.

À ce moment précis je dois avouer, non sans honte, que mon attention est davantage retenue par le menu de l’Auberge de Saint-Vallier que par la mécanique terrestre écoulée. Peut-être aussi parce que le bâti ancien, mélange remarquable et massif de pierre et de bois, affiche l’âge respectueux d’un demi-siècle et que le lieu m’a été annoncé ici comme une institution.

Une table à laquelle on peut, paraît-il, venir de très loin pour s’asseoir et déguster un savoir-faire transmis de génération en génération, à base de produits frais issus d’un circuit court favorisant les producteurs locaux. Sans oublier une ambiance, tout autant nourrie par l’authenticité de la décoration d’une ferme du 17ème siècle qu’on jurerait dans son jus que par l’énergie et la bonne humeur servie par les propriétaires en accompagnement du repas.

L’Auberge de Saint-Vallier (photo © Auberge de Saint-Vallier, DR)

2 – Le Val-d’Ajol d’Étang en Étang

L’heure n’est cependant pas à passer les pieds sous la table mais plutôt à les faire s’activer sur les sentiers des Vosges. La marche reprend donc de plus bel à travers de grandes prairies de fauche où poussent en rangs serrés oseille sauvage, compagnons rouges, renouées bistortes et pissenlits.

Les plus avisés y distingueront aussi la feuille douce et discrète du fenouil qu’on appelle ici « le cumin des Vosges » et dont on récupère les graines pour parfumer le fromage. Tous les chemins mènent décidément à l’estomac.

Et ce n’est pas l’Étang de Corfaing qui prétendra le contraire, dont la dernière syllabe amusante tente d’ouvrir la voie aux plans sournois de celle qui cherche à s’immiscer à une heure de la journée qui est loin d’être encore sienne ! 

Le Grand Étang de Corfaing : l’une des très belles pièces aquatiques du Val-d’Ajol

Le petit plan d’eau déroule devant nous une surface opaque, impénétrable, sur laquelle flottent les frêles esquifs de petits nénuphars. Une trouée d’eau dans un écrin de terres, qu’a rendu fertiles le travail des hommes, et que prolonge une ripisylve.

« C’est un étang qui résulte d’un surcreusement glaciaire », démarre Philippe en pointant l’extrémité d’un de ses bâtons vers l’eau que ride discrètement une brise légère. « À cet endroit le glacier qui recouvrait jadis tout le territoire a rencontré des roches beaucoup plus friables et les a creusées. Ce sont les traces de cette action qu’a révélé, bien plus tard, la fonte de ces géants. »

À l’instar de l’effondrement précédemment, il me faut beaucoup d’imagination pour remplacer mentalement les prairies bucoliques et couronnées de bois que j’ai devant les yeux par un monstre de glace et de crevasses de plusieurs kilomètres. C’est pourtant l’histoire commune à presque tous nos massifs montagneux. Autre temps, autre moeurs. Et l’heure, pour le moment, est au printemps, aux fleurs et aux loisirs des hommes.

Agréable passage sous les hêtres après avoir dépassé le Grand Étang de Corfaing

S’éloignant de l’étang, le sentier fait un coude pour longer un pré d’herbe rase, poivré par la pâleur discrète de milliers de trèfles. La Nature a repeint de ses couleurs joyeuses les tonnes de sable, de gravier et de roche laissées derrière la fin de la période glaciaire, il y a de ça quelques 12000 ans. Et seul, depuis, quelques indices infinitésimaux abandonnés sur les chemins et crissant sous la semelle de nos chaussures de randonnée évoquent encore, aujourd’hui, ces ères lointaines.

De drôles de ronds verts sur les arbres pourraient alors faire croire à des peintures rupestres laissés par les tribus nomades de ces âges reculés à des esprits trompés par la porosité du temps. Il n’en est rien. Nous sommes ici dans les Vosges et voilà simplement l’expression, sous influence géométrique, du balisage du Club Vosgien.

Plus qu’un voyage à pied, le circuit des Étangs est aussi un voyage dans l’Histoire d’un territoire façonné par les hommes depuis peu et par l’action du temps et de la géologie depuis bien plus longtemps.

Nous marchons maintenant sur le faîte d’un point haut. La carte est l’unique moyen de se rendre compte de cette patiente progression sur l’échine de la bosse massive qui s’élève lentement depuis Girmont-Val-d’Ajol. En étant un peu attentif au son de la toponymie, il devient possible de repérer cette propension locale à se situer et à se nommer selon cette échelle du haut et du bas.

Ici beaucoup de lieux s’appellent en effet « Haut » de quelque chose quand ce n’est pas « d’Amont » ou « d’Aval ». La simplicité en marche. Sans brutalité, le relief s’élance donc sans qu’on puisse le réaliser vers les altitudes plus impressionnantes des Hautes-Vosges, qu’un horizon de forêts maintient invisibles vers l’Est. On n’est pourtant qu’à 35 kilomètres du sommet du Markstein à vol d’oiseau !

Sur les larges chemins en lisière de sous-bois s’ouvrant sur les hauteurs de Girmont-Val-d’Ajol et empruntés par l’itinéraire

Trouvant refuge sous le couvert de hêtres plus massifs, le petit sentier déroule maintenant devant nous une trace rectiligne du plus bel effet. L’aspect apaisant de la Nature des Vosges Secrètes agit comme un baume, confirmant les vertus thérapeutiques éprouvées lors de mes premières randonnées sur ce territoire – voir 5 Randonnées Faciles pour voir les Vosges sous un Nouveau Jour.

Le tracé s’enracine ensuite dans la lisière du bois, fondu dans l’orée, hésitant entre l’espace ouvert des prairies ondulantes et le clair-obscur de la hêtraie. Une marche de funambule sur une sente devenue étroite et qui me laisse échapper fréquemment une exclamation émerveillée.

Emporté par l’enthousiasme et faisant fi de tout balisage, Philippe m’entraîne au gré de son inspiration par des chemins qu’il a mille fois parcourus. « Tu sais qu’ici il peut tomber jusqu’à 50 centimètres de neige ! » me répond-il non sans fierté quand je l’interroge sur la possibilité d’effectuer cette randonnée l’hiver à raquettes.

Bénéficier du regard et des explications d’un expert local confère définitivement une autre dimension à la randonnée. C’est comme si le paysage prenait soudainement vie devant vos yeux.

Puis, s’arrêtant soudain, il me désigne, de l’autre côté d’une clôture, une vaste dépression au centre de laquelle l’herbe se fait plus verte et plus grasse. « Elle est pas belle cette niche ? » s’exclame-t-il sur le ton de celui qui ouvre au visiteur les portes de son jardin secret. C’est une tourbière circulaire.

À plus de 700m d’altitude, certains étangs, insuffisamment profonds, ont fini par se refermer pour laisser derrière eux ces zones humides précieuses. Le secteur voisin des Grands Bassots en abritent ainsi plusieurs.

Un peu plus haut, le résineux redessine son emprise. Comme ici près de l’Étang des Maux Cailloux

3 – Une Petite Cascade en Bonus…

Quelques circonvolutions sont requises pour retrouver les anneaux du Club Vosgien et le tracé de notre circuit des Étangs. En perdant de l’altitude, nous nous faisons à nouveau happer par une forêt de résineux aux troncs fuselés qui vient à bout de la lumière que laissaient passer, plus haut, les hêtres.

Après l’Étang des Maux Cailloux, une piste ramène vers celui, plus grand, de la Mollière. Jadis ces plans d’eau servaient de réservoirs aux moulins et aux scieries dispersés en aval. Ils sont aujourd’hui prisées par les amateurs de pêche qui viennent taquiner la truite fario et l’ombre commun.

Les simples promeneurs que nous sommes goûtent à une forme de sérénité transmise par la contemplation de l’eau, jamais très loin de ces larges chemins qui épousent les rives des étangs du Val-d’Ajol

À ce stade les plus pressé(e)s ont la possibilité d’écourter la randonnée pour rentrer sur Girmont. C’est le cas de Philippe, qu’un emploi du temps de ministre appelle déjà vers d’autres cieux. Ce n’est cependant pas le mien et je décide de descendre un étage plus bas, sur les rives de l’étang de Géhard, affluent de la Combeauté, pour profiter du site de l’ancien moulin et de celui de la cascade associée.

L’endroit, encaissé et ombragé, est moussu à souhait. Le Géhard y dévale dans un lit de gros blocs rocheux, encadré de hêtres et ponctué de marmites de géants. Un parcours aménagé autorise quelques points de vue intéressants sur une partie des cinq chutes qui jalonnent sa course.

Rien, cependant, qui n’égalera jamais celui jadis offert par l’ancien pont de bois qui enjambait la gorge, construit à la demande de Napoléon 3, illustre client des Thermes de Plombières, et que l’humidité et le temps rongeront jusqu’à l’os pour finir par le faire entièrement disparaître. Il ne sera jamais reconstruit.

La petite gorge menant à la cascade de Géhard : plutôt intimiste sans chercher à être spectaculaire

4 – … Et la Surprise d’un Jardin-Forêt

L’après-midi s’étire. Un rapide coup d’oeil à la carte me laisse entrevoir de nouvelles possibilités de prolonger la randonnée. La sensation d’avoir cependant réalisé un tour du propriétaire déjà largement satisfaisant me pousse néanmoins à remonter vers Girmont-Val-d’Ajol afin d’occuper différemment la fin de journée.

J’ai déjà fait mention plus tôt du dynamisme local de cette commune qui, contre toute attente, est la plus grande des Vosges avec ses plus de 73 km2. Elle est notoirement connue pour ses marchés nocturnes, chaque vendredi soir des mois d’été, qui accueillent jusqu’à 25000 personnes autour des producteurs, des artisans et des restaurateurs locaux. 

En marge d’une agriculture résolument conviviale, Girmont-Val-d’Ajol est également une terre d’accueil pour des tiers-lieux et des projets un peu fous tournés vers l’écologie et les savoir-faire ancestraux

Mais pas que ! Il y a, par exemple, la Vigotte Lab, un espace de résonance bohème pour échanger et débattre autour du thème de toutes les transitions. Il y a également le jardin-forêt d’Une Figue dans le Poirier, à deux pas de l’itinéraire et dont le nom curieux m’a convaincu d’une petite visite en forme de point final à la randonnée.

J’y suis accueilli par Marjolaine et Lilian, les parents de ce projet ambitieux et connecté au Vivant où croissent plus de 500 végétaux issus des cinq continents. « Le jardin est encore jeune : l’aventure n’a démarré qu’en 2015 », raconte Marjolaine. Ancienne chargée de mission pour l’UNESCO, cette géohistorienne de formation m’explique qu’avant eux se tenait ici une pépinière de sapins de Noël !

Vu du ciel, l’organisation du jardin-forêt par zones de Marjolaine et de Lilian

Contenu sur un hectare, le jardin s’organise en zones distinctes autour d’un coeur matérialisé par la forge qu’a construite Lilian. L’esprit de la permaculture imprègne chaque parcelle des lieux. « Cela permet une interaction et une entraide entre les plantes et les êtres vivants » continue Marjolaine en détaillant devant moi les différents principes d’action mis en place dans le jardin-forêt.

Je déambule derrière elle par des allées et travées luxuriantes ouvrant ici sur une serre, là sur un potager, plus bas sur un kiosque aménagé sur la berge d’un étang. Parfois une étrange sculpture en fer forgée apparaît, oeuvre de Lilian, forgeron taillandier doublé d’un artiste plasticien. « À 17 ans j’avais affirmé qu’un jour j’aurais un jardin et que je l’ouvrirais au public », se souvient celui qui rêvait aussi, déjà jeune, des Beaux-Arts.

Sa rencontre avec Marjolaine sera déterminante. Un mariage de compétences et d’envies qui déplace l’idée dans les rails d’une réalisation possible. L’aventure d’Une Figue dans le Poirier prenait vie. « C’est un projet transgénérationnel », poursuit Lilian. « Impliquer mes parents et, aujourd’hui, nos enfants, m’est apparu clairement comme essentiel pour l’ancrer dans le temps. »

Lieu d’échange et d’expérimentation tourné vers la terre nourricière, le jardin-forêt de Lilian et Marjolaine multiplie les initiatives et s’impose comme un rouage local essentiel pour développer du lien social

Je réalise que l’énergie et la passion déployées vont au-delà du cercle de la famille. Le jardin-forêt de Lilian et de Marjolaine s’enracine dans la vie locale girmontoise et bien au-delà. Ses arbres et ses plantes contribuent à tisser du lien social et ouvrent un accès généralisé à une forme de culture et de savoir.

Une polyvalence qui n’a pas échappé aux institutions régionales qui ont qualifié de pilote, original, éthique et unique en Lorraine ce projet d’envergure. L’endroit parfait pour conclure cette journée de découverte autour de Girmont-Val-d’Ajol.

Marjolaine et Lilian, le duo aux commandes d’Une Figue dans le Poirier

LE CIRCUIT DES ÉTANGS : GUIDE PRATIQUE

Venir à Girmont-Val-d’Ajol

Le Val-d’Ajol est au centre d’un vaste polygone dont les sommets seraient définis par les grandes villes que sont Dijon et Besançon, au sud-ouest, Nancy, au nord, Strasbourg, au nord-est et Mulhouse, au sud-est. Les entrées autoroutières seront ainsi soit l’A31 entre Nancy et Dijon, soit l’A36 entre Beaune et Mulhouse.

Pour beaucoup, venant depuis le sud, Vesoul sera ensuite un point de passage essentiel pour attraper la N57 montant en direction d’Épinal, via Luxeuil-les-Bains, qui dessert le Val-d’Ajol. Les autres, venus plutôt du nord, descendront via Épinal ou Vittel. Depuis Fougerolles, au sud, ou Remiremont, au nord, il sera alors possible de quitter la nationale pour la D23 qui emprunte le Val-d-Ajol.

Au passage de Faymont, quitter alors la D23 pour la petite D83 qui monte à Girmont-Val-d’Ajol. Stationnement sur le parking de l’église.

Option Mobilité Douce

Le train permet de rejoindre depuis toute la France la gare de Luxeuil-les-Bains ou de Remiremont. La ligne de bus régulière n°6 relie ensuite la gare de Remiremont au Val-d’Ajol, via Plombières, avec deux départs quotidiens – 13h et 18h – du lundi au vendredi.

Une autre ligne – identifiée sous le nom de LR611 en 2022 – relie Luxeuil au Val-d’Ajol avec six départs quotidien, du lundi au vendredi. Rien malheureusement, sinon les sentiers, ne permet cependant de relier ensuite le Val-d’Ajol à Girmont, plus haut.

L’Étang de la Mollière à hauteur d’oiseau

La carto et le topo pas-à-pas

Vous trouverez ci-dessous l’itinéraire sur fond de carte IGN qui a servi à l’élaboration du récit. Je dispose au besoin de la trace GPX que vous pouvez me demander en me contactant par mail à l’adresse suivante : contact@carnetsderando.net

Depuis le parking redescendre par la D83 quelques mètres direction Faymont. En face de la brasserie, tourner à gauche par la route de Clairegoutte pour rejoindre l’auberge de Saint-Vallier (1).

Continuer par la route, en montant. Plus haut, au niveau d’une bâtisse à droite, suivre un chemin s’engageant sous les arbres à gauche. Il débouche dans une clairière, longe l’Étang Tisserand puis rejoint un groupe d’habitations au niveau de l’Étang Corfaing (2).

Longer l’extrémité de l’étang pour rejoindre un large chemin s’engageant ensuite à droite pour longer l’orée d’un bois. Le suivre jusqu’à croiser la route de Corfaing (3).

Poursuivre en face par un chemin forestier qui sort plus tard du couvert des sous-bois et atteint la route des Faings Potos (4).

La suivre d’abord à droite puis s’engager un peu plus loin par un large chemin à gauche. Rejoindre une bifurcation au niveau d’une croix (5).

Sur les larges chemins des hauts de Girmont, en route vers l’Étang des Maux Cailloux

S’engager dans la branche de gauche, traverser un bois puis marcher à la lisière de celui-ci jusqu’à un croisement (6).

Prendre à gauche un bon chemin et replonger plus loin dans le bois. La trace infléchit à droite – Est – jusqu’à finir par croiser la D83 (7).

La traverser et continuer par le chemin de l’autre côté qui descend pour atteindre l’Étang des Maux Cailloux (8).

Tourner à gauche et passer par les bois pour longer plus loin un autre étang, à main gauche. Continuer par le chemin jusqu’à une intersection proche des gîtes de la Racine (9). Tourner à droite pour poursuivre par les bois, nord. À une fourche prendre à gauche et atteindre l’Étang de la Mollière (10).

Longer la rive nord de l’étang, rejoindre et passer devant les Jardins de Paulette et continuer par la route jusqu’au groupe d’habitations du Moulin Picard (11). Après une maison prendre à droite et remonter nord par un chemin en lisière de bois. Atteindre un croisement (12). Laisser les anneaux bleus partir à droite et suivre à gauche le balisage anneaux verts. Atteindre une route (13).

La suivre à droite. Quelques mètres après un virage à gauche, emprunter quelques mètres la route venant de droite et, très vite, repérer le sentier balisé anneau rouge et anneau vert à gauche : le suivre.

Il débouche à nouveau plus tard sur la route. La traverser et continuer en face par le sentier bien dessiné et balisé « anneau rouge » qui permet de découvrir le site de la cascade de Géhard (14). Revenir sur ses pas à l’issue de cette visite et emprunter cette fois la route pour revenir au point (13).

Suivre celle-ci et passer le pont. Continuer quelques mètres pour trouver, plus loin, un balisage « anneau rouge » et « anneau vert » la quittant à gauche. Les suivre. Ils se séparent ensuite rapidement à la faveur d’une bifurcation. Préférer la branche de droite, « anneau rouge » pour remonter sur Girmont-Val-d’Ajol, pile au niveau du parking de l’église.

Saisonnalité

Cette randonnée a été effectué au début du mois de juin. Considérant la latitude et l’altitude du territoire, c’est une période qu’on peut assimiler encore au début du printemps dans les Vosges. C’est une saison agréable et peu touristique pour pratiquer la randonnée dans le Val-d’Ajol.

Les mois d’été amènent des températures un peu plus hautes – mais cependant largement tolérables – et un peu plus de monde – mais cependant parfaitement raisonnable. L’automne, plus frais, reste une option envisageable pour effectuer cette randonnée. Davantage que l’hiver, plus humide et plus gris. À moins d’être présent lors d’une – brève – période d’enneigement.

Difficulté

La boucle ne présente aucune difficulté particulière. Elle emprunte des routes et des chemins bien définis, balisés par une signalétique claire. Sa distance modérée et son dénivelé peu important en font un itinéraire adapté pour des marcheurs/ses au niveau physique moyen.

Liens Utiles

Il ne me paraît pas inutile de visiter le site de l’Office de Tourisme Remiremont-Plombières pour disposer d’une vision élargie du territoire auquel s’intègre le Val-d’Ajol. Notamment pour les domaines annexes à la randonnée : patrimoine, gastronomie et culture.

Plus localement et aux fins d’en savoir plus sur la commune associée à cette randonnée, vous pouvez faire une visite au site de la mairie de Girmont-Val-d’Ajol. Vous y trouverez notamment un volet « tourisme » pour explorer d’autres boucles de randonnée au départ du village et trouver une liste d’hébergements pour votre futur séjour.

Pour en savoir plus sur le jardin-forêt de Marjolaine et de Lilian, programmer une visite ou s’inscrire à un stage, un petit tour sur le site d’Une Figue dans le Poirier est plus que recommandé.

Pour des propositions élargies de randonnées dans les Vosges Secrètes, vous pouvez enfin consulter mon article 5 Randonnées Faciles pour Découvrir les Vosges sous un Autre Jour.

Remarque : les informations données dans cet article consacré au Circuit des Étangs à Girmont-Val-d’Ajol engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.

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