5 Bonnes Idées de Randonnées pour Découvrir un Autre Morvan

Pour beaucoup Morvan rime avec Mont Beuvray et grands lacs, sites majeurs et vitrine obligée de ce territoire d’altitude et de fraîcheur qui domine la Nièvre. Réduire cependant le Morvan à ces lieux où se concentre l’essentiel de la fréquentation serait faire peu de cas du restant de son âme qui circule à sa périphérie ou dans des replis plus confidentiels de son massif. Fruit de mes séjours répétés sur le territoire entre 2020 et 2022, voici donc une sélection de randonnées et de spots du Morvan beaucoup moins mis en lumière à destination des curieux/ses et/ou de celles/ceux qui apprécient les itinéraires bis et la nouveauté. Un Morvan plus confidentiel et inattendu, peut-être parfois moins spectaculaire mais où bat de toute évidence plus fortement le coeur de ses habitants. Des villages, des sites naturels, des marches dans le parfum du printemps et des panoramas : un échantillon des surprises variées réunies dans cette nouvelle proposition qui poursuit son exploration de la Nièvre.

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PRÉAMBULE : VENIR RANDONNER DANS LE MORVAN

À deux heures en train de Paris, avec un pied dans la Loire et un autre dans le Morvan, l’accès à la Nièvre, intégrée à la région Bourgogne-Franche-Comté, se fait communément par la route et le nord – Loiret et Yonne – grâce à deux autoroutes, l’A7 et l’A6, qui desservent, pour la première, toute la façade ouest jusqu’à Nevers ou le nord du Morvan – accès qui nous intéresse ici – pour la seconde, via Avallon.

Les axes secondaires principaux sont : la N151 entre La Charité-sur-Loire et Clamecy – desserte du nord du département depuis Nevers – la D978 entre Nevers et Autun, via Château-Chinon – desserte du centre du département et du centre Morvan – et la D981 entre Nevers et Luzy – desserte du sud du département. Il existe par ailleurs dix lignes de bus, gérées par Mobigo, qui permettent également de sillonner le département. Mais, attention toutefois, ce pourra être compliqué de rejoindre ensuite le départ des randonnées sans voiture.

Morvan

1 – Le Circuit de Rangère

Dans l’ombre des plus hauts sommets du Morvan se dévoile la petite commune de Villapourçon, modeste capitale d’un territoire de vallée agricole et de reliefs boisés inscrit au réseau Natura 2000. Et de la nature, ce n’est pas ce qui va manquer tout au long des 15 kilomètres de ce circuit qui plonge à pieds joints dans la confidentialité du piémont Morvandais. S’employant habilement à déjouer le piège du goudron, il propose aux randonneurs/ses un tour complet et immersif par des chemins buissonniers qui courtisent les charmes de la campagne nivernaise.

Le circuit de Rangère, qui tient son nom du lac croisé à mi-chemin au pied du hameau éponyme, met l’accent sur le rôle de l’eau, abondante et de haute qualité, qui a ici permis à l’homme une sédentarisation et le déploiement d’un réseau d’activités associées.

C’est donc le pas léger et la foulée guillerette qu’on laisse derrière soi les dernières maisons et fermes des Marceaux pour s’engager sur d’agréables allées en sous-bois, bordées de hauts talus où cascadent d’inoffensives avalanches d’œillets au pourpoint rose foncé. La nature exhale de bruits, de parfums et de couleurs. Venus des milieux humides de l’étage supérieur, les ruisseaux dévalent les pentes dans le sillon des thalwegs en se jouant du terrain.

Morvan

Élément central du tableau, la Dragne dont c’est ici la source, inonde un cours sinueux de 30 kilomètres avant de basculer dans la Loire. Le tracé la croise et la longe à plusieurs reprises, culminant à la cascade qui s’atteint au prix d’un crochet dérisoire mais digne d’intérêt sans non plus être hautement spectaculaire. Ici le promeneur doit se fondre dans le décor, se laisser instinctivement guider par la trille entêtante d’un bruant ou le vol erratique d’un bourdon.

Tout dans le Morvan confine à l’intimité, au plaisir fugace d’une exploration marginale. Le visuel s’efface devant le ressenti. Ce sont d’autres sensations qu’il faut faire remonter à la surface, plus subtiles qu’un shoot de dopamine provoqué par la démesure d’un paysage.

Il y a une forme de démarche volontaire et de niveau d’engagement pour sortir conquis de ce voyage printanier qui alterne chemins creux et rubans ondulants, hêtraies élancées et clairières fleuries. Ici c’est la Nièvre des creux et des vallons, du plessage des haies et des renards embusqués. Une boucle gratifiante qui révèle un visage délicat et bucolique du Morvan.

Informations Pratiques

Départ/Arrivée : Villapourçon
Accès : on accède en voiture à Villapourçon par la D227 après avoir quitté l’axe de la D18 arrivant depuis Nevers via Anlezy et Moulins-Engilbert. 70 km et 1h10 de route.
Difficulté : moyen | Distance : 15 km | Dénivelé : 530 m | Durée : 3h45 | Chiens admis : oui | Carte : IGN TOP 25 1/25000è 2824OT – Autun, Mont Beuvray
Pour en faire moins : il est possible de raccourci la boucle au niveau du village de Dragne en ne tournant pas à gauche sur le GR® de Pays mais en continuant par le village. À la patte d’oie qui suit très vite, remonter par la rue à droite et rejoindre la route départementale qu’on traverse en empruntant le chemin en face. On rejoint ainsi le tracé initial.
Liens utiles : la fiche-rando de cet itinéraire est disponible en téléchargement sur le site du Comité Départemental du Tourisme de la Nièvre. Pour découvrir plus en avant l’ensemble du territoire présenté dans cette randonnée, rendez-vous également sur le site de la Communauté de Communes Bazois Loire Morvan.

Envie de plus ?

À une dizaine de kilomètres plus à l’est de Villapourçon se dresse la masse iconique du Mont Beuvray, haut-lieu Bourguignon, classé Grand Site de France et au sommet duquel je m’étais déjà rendu pour Carnets de Rando. Je décris une boucle de randonnée plutôt longue et sportive dans cet article.

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2 – Lormes et les Gorges de Narvau

À la périphérie nord-ouest du Morvan et à quelques encâblures du Lac de Chaumeçon, impossible de manquer Lormes, village vivant et vibrant adossé à sa butte au sommet de laquelle trône, à 455m d’altitude, la splendide église néoromane Saint-Alban, encore vaillamment défendue par un canon réchappé de la Révolution de 1830. Belvédère sur les environs et le Morvan, Lormes invite à l’étape davantage encore qu’à l’arrêt prolongé.

C’est qu’il y en a à découvrir dans ce petit bloc compact de rues en pente et d’escaliers au sein duquel se dissimule un petit patrimoine riche et varié. Un foisonnement que seul le guidage minutieux d’une plaquette proposée par l’Office de Tourisme permet de couvrir avec exhaustivité.

Histoire ancienne et art de rue s’entrelacent au fil de petites rues aux volets colorés où un ancien lavoir côtoie des fresques murales, où des trésors attendent d’être découverts parmi l’improbable bric-à-brac d’une quincaillerie aux allures de caverne d’Ali Baba et où de petits bars animés jouxtent une halle couverte et peintes de couleurs vives qui font soudainement ressembler la Nièvre à l’Amérique du Sud.

Morvan

Lormes est un cœur foisonnant de vie et de culture mais aussi de Nature, camouflant avec brio, sous le couvert d’une épaisse toison végétale aux airs de canopée, les surprenantes Gorges de Narvau, site naturel classé depuis 1999. Ici s’élance le cours de l’Auxois, dans cette luxuriante jungle morvandelle dont la visite est facilitée par de ludiques passerelles de bois et des escaliers.

Un sentier de découverte sillonne les flancs abrupts de ce creux inattendu où l’Auxois jaillit dans une chute d’eau massive qu’un belvédère permet de contempler en toute sécurité.

Voici une promenade plaisante parmi des sous-bois tantôt denses, tantôt aérés, piquetés de prairies de jacinthes épanouies par l’humidité des lieux. Une visite courte, mais cependant non dénuée d’effort physique, qui complète admirablement bien la découverte du village de Lormes.

Infos Pratiques

Départ/Arrivée : Lormes
Accès : depuis Nevers il faut suivre la D958 jusqu’à Corbigny avant de continuer, dans le centre, à droite par la D977bis direction Cervon. Ne pas rejoindre Cervon mais tourner à gauche peu après Corbigny par la D170 direction Lormes. 72 km et environ 1h15 de route. L’accès aux Gorges se fera plus aisément à pied en partant depuis le village.
Difficulté : assez facile | Distance : 1,8 km | Dénivelé : 100 m | Durée : 50mn | Chiens admis : oui | Carte : IGN TOP 25 1/25000è 2723ET – Château-Chinon
Liens et infos utiles : je vous invite, pour votre visite de Lormes, à vous rapprocher du Bureau d’Informations Touristiques local, situé 5 route d’Avallon, pour récupérer la plaquette et le plan permettant de faciliter votre parcours. Pour des informations plus générales sur le territoire auquel est intégré Lormes, rendez-vous sur le portail Morvan, Sommets & Grands Lacs.

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3 – Les Marches du Morvan

Nous voici au sud-ouest du massif, quelques kilomètres plus à l’ouest que le Haut-Folin et son bloc de reliefs boisés qui le ceinturent. Édifié dans un écrin de vallons aux courbes alanguies, soleil d’une galaxie de narcisses et de renoncules dorées, Moulins-Engilbert est le point de départ de cette solide boucle de 18 kilomètres dont l’intitulé annonce une découverte de ces étages inférieurs moins connus du massif du Morvan.

Théâtre d’un des plus grands marchés à bestiaux de France, Moulins attire aussi l’attention avec ses multiples fresques en trompe-l’oeil, le romantisme des ruines de son château et le charme de ses petits canaux qui convoquent séance tenante l’évocation de Venise, version bourguignonne bien sûr !

Une visite indispensable pour les curieux de nature que le charme rural de nos communes françaises séduit à tous les coups. Après, et seulement après, sera-t-il autorisé de démarrer la randonnée et de tourner le dos au monde des hommes. Un abandon définitif ? Pas tant que ça. Si la solitude sur les chemins est palpable et réelle – un pur délice ! – la main de l’homme est loin d’être étrangère à l’allure du paysage.

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La Nièvre – et le Morvan – restent profondément ancrés dans une tradition agricole. Une histoire et un lien rappelés à chaque passage de crête, au débouché d’une lisière ou au détour d’une haie. Un fil tendu entre les mains en coupe du printemps, en équilibre entre un horizon de reliefs déclinant en vigueur à l’ouest et des creux profonds formés par une houle géologique qui heurtent, à l’est, le point culminant du Morvan. Balcon sur ce paysage d’ondulations douces et de tapis de fleurs théâtre d’un butinage intensif, le circuit des Marches du Morvan propose des segments de sentiers parmi mes préférés de cette sélection.

Des ouvertures visuelles généreuses révèlent ainsi l’envergure d’un territoire qui se savoure dans le confort de petits sentiers tantôt ombragés sous les frondaisons des arbres, tantôt clandestins quand ils se dissimulent entre deux parcelles d’herbe grasse et verte.

La silhouette sage et isolée d’un vieux chêne déployant un houppier gigantesque en forme d’arbre généalogique s’aperçoit parfois, présence centrale forte et remarquable, au milieu d’un champ. Une savoureuse sensation bocagère imprègne ce parcours à réaliser avec le même œil curieux que posent les charolaises se pressant au bord des clôtures sur nous autres, bipèdes étranges et de passage, qui s’invitent dans leur paysage.

Infos Pratiques

Départ/Arrivée : Moulins-Engilbert
Accès : on rejoint Moulins-Engilbert depuis Nevers en suivant d’abord la D978 via Rouy et jusqu’à Tamnay-en-Bazois. Il faudra ensuite, peu après, la quitter pour la D985 direction Moulins-Engilbert. 56 km et environ 55mn en voiture.
Difficulté : moyen | Distance : 18 km | Dénivelé : 345 m | Durée : 4h30 | Chiens admis : oui | Carte : IGN TOP 25 1/25000è 2725SB – Moulins-Engilbert
Pour en faire moins : il est possible, au niveau du lieu-dit Les Soulins de poursuivre tout droit pour récupérer, quelques mètres plus loin, l’itinéraire de l’aller qu’on suivra alors en sens inverse pour rentrer sur Moulins-Engilbert.
Liens et infos utiles : la trace GPX de cet itinéraire est récupérable sur Cirkwi. Pour découvrir plus largement le territoire autour de Moulins-Engilbert – et pour prévoir une visite de la commune et de son patrimoine – rendez-vous sur le site de l’Office de Tourisme Rives du Morvan.

Envie de plus ?

À 11 km au sud de Moulins-Engilbert, sur la D985, vous trouverez la ville thermale de Saint-Honoré-les-Bains, surnommée la Perle du Morvan. J’y ai décrit une autre randonnée sur le piémont du massif du Morvan dans une autre sélection de randonnées consacrée à la Nièvre Secrète.

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4 – La Cure

Sans doute la proposition la plus sportive et la plus sauvage de cette sélection. S’il épouse quelques kilomètre celui du GR®13 qui traverse le Morvan, mon tracé fait le choix d’initiatives plus personnelles destinées à plonger corps et âme dans l’ambiance de cette rivière d’exception qu’est la Cure. Avec ses près de 115 kilomètres de long, la Cure est un cours d’eau tumultueux et sportif sur lequel la pratique du raft est possible.

Le/la marcheur/se aura mille occasions de profiter de la nature vigoureuse de la Cure tout au long de cette randonnée frayant le plus souvent en milieu fermé qu’ouvert, ce qui la démarque des deux précédentes.

Depuis le Pont du Vieux Dun, un sentier raide fait chauffer les mollets pour se hisser jusqu’au Rocher de la Pérouse, assemblage de blocs élimés à partir duquel la vue se libère sur l’échancrure boisée de la vallée de la Cure. Une invitation à plonger dans les denses frondaisons de hêtres et de sylvestres qui perdent en âge et en proportions au fur et à mesure que l’altitude décline. Tout en bas, au terme d’un sentier creux, c’est la première rencontre avec les eaux ambrées de la Cure avant d’initier un bref effort pour rejoindre les zones ouvertes de la périphérie du hameau du Vieux Dun.

Morvan

À proximité est signalée la chapelle Saint-Marc, crochet optionnel pas forcément très utile pour aboutir à une construction désuète, close et posée au bout d’un tertre aux allures de chantier forestier. Retour rapide de la trace sous la protection de la forêt où s’égosillent des geais et où se poursuivent des écureuils avant de croiser à nouveau le GR®13 qui, par un long chemin à travers pessières, débouche dans la bulle printanière de la Chaume aux Renards au milieu de laquelle trône un amandier en fleurs.

Un pont jeté plus loin sur la Cure expédie le/la randonneur/se en rive droite de la rivière qui, ici, débite avec davantage de vigueur à la faveur d’un lit plus large. Au-delà des Îles Menéfrier démarre un passionnant sentier épousant le cours de la Cure.

Mêlée au chant de l’eau, la marche s’effectue désormais sur d’inattendues corniches rocheuses surplombant les remous du torrent. Un cheminement joueur qui refoule tout sentiment de lassitude et où se côtoient, plus loin, les formes compactes et étrangement plissées de blocs rocheux massifs destinés à l’escalade. Une dernière salve d’honneur de la Cure avant de retrouver l’agréable aire du Pont du Vieux Dun où profiter une dernière fois de l’atmosphère sylvestre et chahuteuse de cette thérapeutique Cure.

Infos Pratiques

Départ/Arrivée : Pont du Vieux Dun
Accès : l’aire du Pont du Vieux Dun s’atteint depuis Dun-les-Places, en quittant la D6 au niveau de l’église en direction du Vieux Dun et de Mézauguichard, par la route de l’Huis Gally. À la sortie du lieu-dit Mézauguichard, suivre en montant à droite direction Vieux Dun. Traverser le Vieux Dun tout droit en ignorant les accès partant à gauche ou à droite jusqu’à commencer à descendre vers le fond de la vallée de la Cure (attention, route étroite). Passer le pont et tourner à gauche pour se stationner quelques mètres plus loin au niveau de l’aire de détente signalée sur l’IGN.
Difficulté : assez difficile | Distance : 16 km | Dénivelé : 410 m | Durée : 4h45 | Chiens admis : oui | Carte : IGN TOP 25 1/25000è 2723ET – Château-Chinon
Lien utile : trace GPX disponible sur demande à contact@carnetsderando.net

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5 – La Perle du Morvan

Qui dit « bains » dit thermalisme. Et qui dit thermalisme, dit faste et élégance. Et même si celle-ci peut parfois prendre une teinte un peu passée, Saint-Honoré-les-Bains n’en demeure pas moins une station que la richesse de l’eau a autorisé à s’embellir avec une certaine flamboyance commune aux villes thermales. Villas élégantes, parcs verdoyants, thermes colossaux : une fierté assumée anime les rues et les avenues de Saint-Honoré.

Aux portes du Parc Naturel Régional du Morvan, Saint-Honoré-les-Bains invite également le visiteur à partir à la découverte de sa nature charmeuse et de ses panoramas fréquents.

Ce n’est donc pas pour une cure que je m’y suis rendu l’an passé mais bien pour randonner au fil d’un bel itinéraire de 11 kilomètres qui m’a promené, toujours avec Stéphane et Léa, sur des sections de sentier enthousiasmantes permettant l’exploration exhaustive de toute la partie orientale de la commune : c’est la plus intéressante, car naviguant en milieu généreusement ouvert, a contrario des flancs sud et ouest de la station thermale, entièrement recouvertes par les Bois de Morillon et Mousseau.

De beaux segments de sentiers à parcourir entre Saint-Honoré et Préporché

Un premier très beau segment part à l’assaut des collines, naviguant dans un grand vert ondulant en direction du joli petit bourg de Préporché, coiffé d’une église remarquable au style roman affirmé. Creusée entre deux haies, la trace claire du chemin épouse en douceur les courbes du paysage. Au printemps les nuances de vert éclatantes d’une végétation touffue oscillent sous l’effet de la brise. Un bel univers de collines et de fermes révélant, sur ses hauteurs, des belvédères immenses vers l’horizon révélé du Morvan proprement dit.

Avec ses reliefs marqués, sans être agressifs, le pays de Saint-Honoré offre un bain de campagne authentique au promeneur. Randonner dans la Nièvre agit ici comme une déconnexion.

L’altitude, modeste, n’en génère pas moins de la satisfaction, tout autant que la profonde harmonie dégagée par ces paysages travaillés avec soin par l’homme. Ici l’agriculture sait se faire belle et le réseau de chemin, intelligent, s’y faufile adroitement pour permettre au randonneur d’assister, sans gêner, au travail des gens de la terre qui, de longue date, façonnent le territoire tel qu’il nous apparaît ici. Le retour et la descente, depuis Montgaudon jusqu’à Tussy, reste constant dans ce bel équilibre. Une boucle qui enthousiasme.

Départ/Arrivée : Saint-Honoré-les-Bains
Accès : situé à l’est de Nevers et à une heure de route de la grande ville de la Nièvre, Saint-Honoré s’atteint en voiture en suivant la D978 direction Autun, puis, après avoir dépassé Billy-Chevannes, prendre à droite la direction Frasnay-Reugny pour rejoindre la D34. La suivre à droite jusqu’à Anlezy. De là prendre à gauche la D18 direction Moulins-Engilbert, puis, un peu avant Moulins, tourner à droite direction Saint-Honoré par la D85. Départ au niveau du parking de la mairie.
Difficulté : moyen | Distance : 9 km | Dénivelé : 140 m | Durée : 2h15 | Chiens admis : oui | Carte : IGN TOP 25 1/25000è 2725SB – Moulins-Engilbert, Cercy-la-Tour
Fiche rando : une fiche rando, pratique pour randonner dans la Nièvre et éditée par la FFRandonnée et l’Office de Tourisme Bazois Loire Morvan est téléchargeable ici.
À faire également : si le patrimoine et l’histoire vous interrogent – un intérêt certain quand on vient randonner dans la Nièvre – il est possible de partir à la découverte de ceux de Saint-Honoré équipé d’une tablette numérique prêtée par l’Office de Tourisme (ou de votre smartphone) autour de deux itinéraires d’une durée totale de 3h à 3h30. On avait également été flâner autour de l’Étang des Sources, lieu de détente nature plébiscité par les locaux à la sortie ouest de la commune, à proximité du camping des Bains. On avait eu la surprise d’y trouver un labyrinthe végétal amusant et plus retors qu’on n’aurait cru initialement en nous y aventurant ! Idéal avec les enfants.
Lien utile : pour découvrir plus largement le territoire, rendez-vous sur le site de l’Office de Tourisme Bazois Loire Morvan.

Remarque : les informations données dans cet article engagent uniquement la responsabilité de l’utilisateur/rice sur le terrain qui saura les adapter à son niveau et à son expérience. Carnets de Rando ne saurait être tenu responsable de tout accident survenant suite à un mauvais usage de cet article ou à une mauvaise appréciation du niveau du/de la pratiquant(e) par rapport à celui requis.
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